INSTITUTIONS : le Burkina Faso modifie ses armoiries pour intégrer sa nouvelle devise "La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons"
Lors du Conseil des ministres hebdomadaire présidé par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, un projet de loi visant la modification des Armoiries du Burkina Faso a été adopté, marquant une étape significative dans l’alignement des symboles nationaux avec la nouvelle devise du pays : "La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons". Ce projet de loi, présenté par le ministre de la Justice et des Droits humains, Edasso Rodrigue Bayala, fait suite à la révision de la loi constitutionnelle ayant instauré la nouvelle devise nationale.
« L’entrée en vigueur de la loi constitutionnelle changeant la devise imposait cette modification de la loi du 1er août 1997 portant description et signification des Armoiries du Burkina Faso », a déclaré le ministre Bayala, soulignant l'importance de ce projet pour garantir la cohérence des symboles de la République.
Adoptée récemment, la nouvelle devise "La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons" reflète l'esprit de résilience et de détermination du peuple burkinabè face aux défis sécuritaires et socio-économiques. Ce changement s’inscrit dans une volonté affirmée de renforcer le sentiment d’unité nationale et d’engagement envers la souveraineté et l’indépendance.
Avec cette adoption, le Burkina Faso tourne une nouvelle page de son histoire en intégrant cette devise emblématique dans ses Armoiries, renforçant ainsi son identité nationale et son engagement envers un avenir de résilience et de victoire collective.
Commentaires
Celle-ci serait idéale :
" Prêt pour la démolition, la chûte continue ! "
😉
Lorsque le Burkina Inaugure une usine entièrement financée par des cotisations populaires, une première et que TOTO A DIT partage.....
Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a inauguré samedi l’usine de transformation de tomates de Bobo-Dioulasso (Ouest), financée à hauteur de plus de 7,5 milliards de FCFA en 462 jours par actionnariat populaire, une première dans l’histoire du pays, habitué à solliciter des financements extérieurs pour ce genre de gros projets.
« Aujourd’hui, c’est un grand jour. C’est l’occasion pour moi de dire merci au peuple qui a compris notre mission et qui a souscrit massivement, et d’appeler ceux qui étaient sceptiques à s’inscrire massivement (à l’actionnariat populaire)», a déclaré le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.
A suivre
Le Chef de l’État burkinabè s’exprimait Samedi à Bobo-Dioulasso (Ouest) lors de l’ouverture de l’usine de transformation de tomates, entièrement financée par souscription populaire à hauteur de plus de 7,5 milliards de FCFA en 462 jours.
Le Président du Faso s’est réjoui de la confiance placée par les populations burkinabè dans les projets de l’Agence pour la promotion de l’actionnariat populaire (APEC), qui vise le développement par la mobilisation de ressources endogènes.
« Le développement endogène, c’est une doctrine. Il faut que tout le monde se l’approprie. On ne pourra se développer que par nous-mêmes », a expliqué le chef de l’État.
Il a félicité et exhorté les Travailleurs de l’usine à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que cet exemple fasse tache d’huile et puisse amener davantage de citoyens à souscrire aux projets de l’APEC, créée en février 2023.
Le Capitaine Ibrahim Traoré a annoncé l’ouverture, dans les prochains jours, d’une usine à Yako (Nord), où l’APEC a acquis des parts importantes, ainsi que d’une autre dans les mois à venir à Tenkodogo (Centre-Est).
L’usine de Bobo-Dioulasso a une capacité de transformation de 100 tonnes de tomates par jour et 800 kg de produits finis par heure, a indiqué Karim Traoré, Directeur général de l’APEC.
Elle offrira, à terme, 187 emplois directs et 10 000 emplois indirects, avec un chiffre d’affaires annuel moyen de 8 milliards de FCFA sur les cinq premières années d’exploitation, a ajouté M. Kaboré.
L’infrastructure, réalisée à hauteur de 7,5 milliards de FCFA entièrement par actionnariat populaire, devra récolter à terme plus de 8 milliards de FCFA pour sa totale opérationnalisation, peut-on lire dans le dossier de presse.