Mali : le Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale amorce sa dernière ligne droite
Le président de la transition malienne, le colonel Assimi Goïta, a procédé, lundi à Bamako, au lancement du « Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale ». Selon la Présidence malienne, cette importante rencontre, qui durera jusqu’au 10 mai 2024, est cruciale pour l’avenir du pays et procède d’une démarche qui assure qu’aucun Malien n’est laissé pour compte dans la quête d’une paix durable. Le Dialogue qui a été précédé par une série de consultations populaires sur différentes thématiques se rapportant aux défis auxquels le pays fait face actuellement, constitue l’avant dernière étape d’un processus entamé avec la décision des autorités de transition, annoncée fin janvier dernier, de mettre fin à l’Accord d’Alger de 2015 signé entre Bamako et les groupes rebelles et indépendantistes du nord-Mali.
Dans son discours d’ouverture, le Colonel Assimi Goïta, a mis en avant l’inclusivité du processus, tout en invitant le Comité de Pilotage du Dialogue Inter-Maliens, installé en février dernier, à respecter la diversité d’opinions et culturelle, et à interdire toute forme de discours haineux. Aussi, le chef de l’Etat malien a relevé l’importance de l’unité et de la solidarité pour surmonter les défis actuels et futurs, affirmant que « le peuple malien compte d’abord sur ses propres forces, mais aussi sur l’accompagnement de partenaires sincères et sur une intégration réelle au sein de l’Alliance des États du Sahel ». De ce fait, il a invité les participants à maintenir un esprit de franchise et de patriotisme pour que les recommandations finales reflètent fidèlement les préoccupations des maliens. « Le Mali, naguère paisible, a dû affronter une crise complexe et des conflits exacerbés par des influences internes et externes. Mais, dans un sursaut de dignité, le peuple malien a repris son destin en main, illustré par la reprise de Kidal et d’autres territoires du nord », a déclaré le Président GOÏTA qui a également souligné l’importance de l’unité et de la solidarité pour surmonter les défis actuels et futurs, affirmant que « le peuple malien compte d’abord sur ses propres forces, mais aussi sur l’accompagnement de partenaires sincères et sur une intégration réelle au sein de l’Alliance des États du Sahel ».
« Nous avions été réduits à être des observateurs du martyre de notre peuple, pour des raisons économiques et géostratégiques auxquelles nous étions totalement étrangers. Nos forces de défense et de sécurité, auxquelles on avait enlevé toute capacité offensive, ne pouvaient nullement assumer leur mission régalienne de protection du territoire, des populations et de leurs biens ». Colonel Assimi Goita
Cette phase du Dialogue Inter-Malien (DIM) s’annonce, selon le comité de pilotage, comme l’ultime étape de synthèse et de consolidation des recommandations issues des discussions préliminaires tenues dans les communes, les régions, les ambassades, les consulats et les universités de Bamako et Ségou. Durant les 5 jours de travaux, les débats seront axés sur diverses thématiques liées à la vie socioéconomique et culturelle des maliens, incluant la paix, la réconciliation nationale, les questions politiques, économiques, sécuritaires, et géopolitiques, dans un esprit de dialogue fraternel et constructif. Les conclusions, recommandations et résolutions qui émergeront de ces discussions seront consignées dans un rapport final qui sera remis au Chef de l’État.
Requiem pour l’Accord d’Alger
Il convent de rappeler que le Dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale a été annoncé il y a quelques mois par le Président Goita après la décision des autorités de transition de mettre fin à l’Accord d’Alger de 2015 qui était déjà en panne et a pris un chemin de non-retour fin 2023. On se rappelle dans un communiqué publié le 25 janvier 2024, Bamako a annoncé, la « fin, avec effet immédiat », dudit Accrod signé à Alger en 2015 avec les groupes indépendantistes du nord du pays. Les autorités de transition malienne avaient alors évoqué « le changement de posture de certains groupes signataires », mais aussi « les actes d'hostilité et d'instrumentalisation de l'accord de la part des autorités algériennes, dont le pays est le chef de file de la médiation », selon les termes du contenu lu ce jour à la télévision d'État par le colonel Abdoulaye Maiga, le porte-parole du gouvernement.
Ikali Dan hadiza (actuniger.com)
faux comme d'hab...fausse campagne
pathetique agent de propagande russe
quelle honte