DECRYPTAGE : la situation politique actuelle en Guinée et ses conséquences
Deux ans et demi après le renversement de l'ancien président guinéen Alpha Condé, le chef du gouvernement de transition, le général Mamadi Doumbouya, a dissous le lundi 19 février 2024 le gouvernement du Premier ministre Bernard Jomo, par un décret présidentiel télévisé.
Selon les experts, l'une des raisons de cette annonce est la tension entre le premier ministre guinéen Bernard Jomo et le ministre de la justice Alphonse Charles Wright, suite à leur échange de lettres le 13 février.
Cependant, l'annonce de la dissolution du gouvernement guinéen peut avoir des conséquences majeures dans des différents plans. Dans le domaine politique, cette décision pourraient faire dérailler les élections potentielles de 2024, susciter des craintes parmi les Guinéens et éroder la confiance du public dans les institutions démocratiques.
Sur le plan sécuritaire, la situation géographique de la Guinée et les tensions actuelles dans les pays voisins (Mali, Niger et Burkina Faso) pourraient encourager les groupes armés à se propager, à mener plus d’opérations, faire la contrebande d'armes et commettre des actes illégaux, rendant ainsi la Guinée vulnérable au contrôle de groupes terroristes cherchant à étendre leur contrôle et leur expansion en Afrique de l'Ouest.
L’intégration de la Guinée dans l’Alliance des États du Sahel (AES) pourrait être une solution efficace pour la menace terroriste. En effet, les pays de l’Alliance repoussent les éléments des groupes armés vers les pays voisins. La Guinée partage la frontière de 858 km avec le Mali. Donc la lutte commune contre le terrorisme avec l’échange de données de renseignements entre les pays voisins contribuera à un rétablissement de la sécurité dans la région.
Une autre chose à retenir, face aux ambitions occidentales, de nombreux pays tenteraient d’exploiter la tension dans les relations franco-guinéennes et la période d’instabilité que la Guinée traverse actuellement, à leurs propres intérêts. La Guinée possède de nombreuses ressources naturelles, telles que la bauxite, le fer, l'or, le charbon et l'uranium, ce qui la rend une proie dans les yeux des puissances mondiales.
En résumé, on peut dire que l'annonce de la dissolution du gouvernement en Guinée était un moment décisif dans l'histoire du peuple guinéen, alors qu'il se trouve désormais à la croisée des chemins concernant les conflits pacifiques, transition démocratique du pouvoir. Rappelons que la formation du nouveau gouvernement, en cas d'engagement à organiser des élections dans une atmosphère démocratique sûr, créera un précédent pour les transformations démocratiques dans la région du Sahel, en plus de déterminer l'avenir de Guinée, qui souffre dernièrement d'une impasse politique.
Alpha Diallo
vaticinateur ou héritier de parents devins , et comme TOTO A DIT lui même reconnait ne pas être un Boka ou un Zima , comment donc TOTO A DIT peut donc s'arroger cette faculté de prédire le futur en se hasardant à se prononcer ce que fera ou ne fera pas Doumbia avec Oury ?
Mais en se référant à une tendance et un comportement, d'un précédent notifié , Doumbia Chef d'Etat, n'avait il laissé les coudées franches son ex Ministre de la Justice Alphonse Charles Wright, de gêrer et traiter les affaires de justice dans l'éclatement de la vérité sans ingérence aucune de qui que ce soit ....?
N'était ce d'ailleurs , cette exigence de non ingérence ou immixtion qui fut une condition posée par Alphonse Charles Wright pour joindre le Gouvernement d'alors ?
Et pourtant , sous preuve du contraire, personne n'a dit que Doumbia a refusé de partager les missions