Sénégal : après le report de la présidentielle, la Cédéao se dit préoccupée, le président Embalo salue « une sage décision »
Suite à l’annonce du report sine die de la présidentielle prévue le 25 février prochain par le président sénégalais, la CEDEAO s’est dite « préoccupée par les circonstances du report de l’élection présidentielle » avant d’appeler les autorités sénégalaises à « accélérer le processus pour une nouvelle date » pour le très attendu scrutin. Dans une réaction à chaud qui fait polémique sur les réseaux sociaux, le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló a salué "une sage décision de Macky Sall" alors qu’éclataient à Dakar les premières manifestations des opposants à la décision du chef de l’État sortant.
C’est le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló, qui a été l’un des premiers à réagir et à féliciter son homologue sénégalais, Macky Sall, pour « la sage décision » qu’il a prise en reportant l’élection présidentielle du 25 février, à quelques heures du début de la campagne électorale. « J'adresse mes sincères félicitations au Président Macky Sall du Sénégal pour la sage décision, prise ce 3 Février après concertation, du report des élections présidentielles, ceci dans le but d'aller vers des futures élections plus inclusives, plus justes et plus crédibles », a posté Umaro Sissoco Embaló sur son compte X (ex Twitter), ce qui a provoqué de violentes critiques contre le chef de l’Etat bissau-guinéen dont certains qui mettent en avant qu’il n’est pas un exemple de démocrate pour avoir à maintes reprises piétiné la constitution de son pays.
Dans un communiqué le samedi 3 février, la commission de la CEDEAO a tenu à exprimer « ses préoccupations quant aux circonstances qui ont conduit au report de l’élection et lance un appel aux autorités sénégalaises à accélérer les différents processus afin de fixer une nouvelle date de l’élection». L’organisation communautaire ouest-africaine a aussi saisi l’occasion pour exhorter la classe politique sénégalaise à «prioriser» le dialogue et la collaboration afin que la prochaine élection soit transparente, inclusive et crédible. En ce sens, la Commission de la CEDEAO a tenu à féliciter le président Macky Sall pour avoir respecté sa décision de ne pas briguer un 3e mandat et l’a encouragé à défendre la «longue tradition démocratique au Sénégal».
La Cédéao a été ainsi une des premières institutions à réagir au message à la nation du président Sall du samedi 03 février dans lequel il a annoncé l’abrogation du décret convoquant les électeurs pour le scrutin président du 25 février qui se trouve de facto reporté sans qu’une nouvelle date ne soit annoncée. Le Chef de l’Etat a évoqué « un conflit ouvert » entre le Conseil Constitutionnel et l’Assemblée nationale pour justifier sa décision, ce qui, comme il fallait s’y attendre, a provoqué une véritable levée de boucliers principalement dans les rangs de l’opposition et des associations de la société civile qui dénoncent « un coup d’Etat ».
Pou rappel, le 20 janvier dernier, le Conseil constitutionnel sénégalais avait publié la liste définitive des 20 candidats à la présidentielle du 25 février, écartant Ousmane Sonko, actuellement en prison, et Karim Wade qui venait de renoncer à sa nationalité française pour briguer la magistrature suprême de son pays.
Le 31 janvier, l'Assemblée nationale a mis en place une commission pour enquêter sur des juges qui auraient été corrompus pour écarter l’ancien ministre et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.
Le 3 février dans un message à la nation, le président Macky Sall, a annoncé le report de la présidentielle du 25 février 2024, justifiant, entre autres, l'admission d'un binational sur la liste des candidats et la crise qui existe entre l'Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel. Une décision inédite qui risque de plonger le pays dans une crise électorale sans précédent.
Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
Commentaires
Sinon comment comprendre et expliquer dans 3 pays à savoir le Mali , le Burkina et le Niger minés et confrontés, plus d'une DÉCENNIE, à des problèmes d'insécurité , de terrorisme , de morts d'innocents civils et leurs déplacements internes , devenus par la force des choses , réfugiés dans leurs propres pays , avec fermeture d'écoles laissant les enfants au chômage, incendie express des greniers et des villages , vol de bétail , nonobstant tous ces travers dans l'AES , ce qui préoccupe ces cons de tas du SIDA C'EST DAOH, c'est la tenue sans condition des élections et le retour des civils aux affaires , mais dans le cas du Sénégal , un pays en paix , face au coup d'État institutionnel de MAQUIS SALE perpétré,24 heures avant le lancement des campagnes au Sénégal,
A suivre..
Ce SIDA C'EST DAOH ne trouve rien à redire que de parler de report d'élections et de décision sage, lorsque ce connard de Umbalo félicite MAQUIS SALE pour « la sage décision » qu’il a prise en reportant l’élection présidentielle du 25 février,
EST CE CELA CETTE DÉMOCRATIE IMPORTÉE ET TANT PRÔNÉE POUR L'AFRIQUE ET SUR LES AFRICAINS ?
COOPTER des civils qui peuvent fouler et marcher sur les textes comme bon leur semble ..
TOTO A DIT dit .Le problème en Afrique de disant francophone , ce ne sont pas les textes qui font le problème mais les acteurs choisis pour appliquer ces textes ..
Ce que TOTO A DIT comprend et dit Sale peut faire le bourricot , jusqu'à 2 MARS ,, APRÈS CELA , il n'est plus le Président du Sénégal, et les Forces de Défense ne sont pas tenues de lui obéir ..
Qu'est qui différencie un coup d'État militaire d'un coup d'État institutionnel ou constitutionnel civil?