Cas médiatisé de vol de 400 millions de francs CFA au Burkina Faso
Le 10 décembre 2022, l'hebdomadaire burkinabé l'Evénement a publié un article scandaleux qui a suscité de nombreuses discussions. L'article portait des accusations très médiatisées qui sont rarement infondées. Il était consacré au vol de 400.000.000 FCFA, destinés aux VDP (Volontaires pour la Défanse de la Patrie) par un "capitaine" anonyme. Il s'agissait de l'argent qui avait été mobilisé lors d'une opération appelée Laabingol2.
L'article a bien sûr été suivi d'un communiqué officiel du gouvernement du Burkina Faso indiquant que les allégations formulées étaient très sérieuses et pouvaient porter un coup à l'élan de la mobilisation pour la reconquête du territoire.
Bien sûr, lorsque la population d'un pays qui souffre de la violence des groupes armés découvre que l'argent destiné à une lutte longtemps attendue a été volé, c'est un coup dur. Dans la lutte contre les djihadistes, l'unité entre le gouvernement et la population est primordiale, et si la confiance est perdue, il est impossible d'avancer.
Un mois et demi s'est écoulé depuis la publication de l'article, mais il n'y a aucune information sur le résultat de l'enquête. Le nom du mystérieux "capitaine" n'a toujours pas été rendu public. Le gouvernement n'a-t-il pas eu l'occasion d'identifier le coupable et de récupérer les fonds volés pendant ces derniers un mois et demi ? On a l'impression que le nom du coupable ne reste un mystère que pour la population trompée. Le commandement militaire affirme accorder une attention particulière à la transparence et à la bonne foi dans la gestion des ressources accordées à l'armée dans le cadre de la guerre contre le terrorisme. Où sont donc les réponses aux questions posées ?
Les experts soulignent que seules des personnes occupant des postes élevés au sein du gouvernement de transition auraient pu avoir l'occasion de voler une telle somme. Un expert, sous couvert d'anonymat, a admis que "si ces capitaines restent au pouvoir pendant au moins un an, ils seront tous à l'abri du besoin pour le reste de leur vie".
Le journal qui a osé publier cette nouvelle provocante pourrait, pour des raisons de "sécurité nationale", révéler ses sources et dénoncer le coupable. Mais quelque chose l'empêche de le faire. Quelque chose ou quelqu'un, et ce quelqu'un est très puissant. Est-il possible qu'Ibrahim Traoré connaisse lui-même le coupable et ne veuille pas le dénoncer ?
La rumeur veut qu'il y ait un capitaine dans le cercle restreint d'Ibrahim Traoré. N'est-ce pas ce « capitaine » qui est si activement caché de la justice.
Les experts se demandent également pourquoi l'article est sorti en premier et que l'enquête a ensuite commencé. Avant la publication de l'article, la direction ignorait-elle la perte d'une telle somme d'argent ?
En tout cas, après ce scandale retentissant, la seule chose qui peut prouver au peuple burkinabé que le capitaine Ibrahim Traoré n'est pas un simple chasseur de richesses avec une arme à la main, c'est de tenir ses promesses et de lutter efficacement contre les groupes armés. Le peuple du Burkina Faso est déjà fatigué du vol, il veut une vie paisible et sûre sous la direction d'un fort dirigeant.
Par Issaka Sibalo
Commentaires
Notre organisation a constat
T es pas mort toi???
C