Burkina Faso: la réduction de la durée de la transition, une porte de sortie heureuse pour la junte militaire?
Les Chefs d'Etat de la Cédéao ont demandé, lors du 61e sommet ordinaire qui s'est tenue hier dimanche à Accra, au Ghana, aux autorités burkinabè de ramener la durée de la transition de 36 à 24 mois. Ce qui pourrait convenir à la junte militaire au pouvoir qui voit la pression populaire s'amplifier de jour en jour avec la persistance de la dégradation de la situation sécuritaire que traverse le pays comme l'illustrent les multiples attaques terroristes de ces derniers jours.
En demandant aux autorités de transition burkinabés de réduire la durée de la transition de 36 à 24 mois, les Chefs d'Etat de la Cédéao viennent d'offrir une voie de sortie opportune à la junte au pouvoir à Kosyam depuis le 24 janvier dernier. Les autorités de la transition avaient élaboré un chronogramme de 36 mois pour un retour à l'ordre constitutionnel normal avec, en sus, un programme de lutte contre le terrorisme d'une enveloppe de 2.300 milliards de francs CFA.
Après la présentation du rapport du Médiateur de l'organisation pour le Burkina, l'ancien chef de l'Etat nigérien Mahamadou Issoufou, qui était à Ouagadougou pour sa seconde visite les 1er et 2 juillet dernier, les dirigeants de la Cédéao ont donc demandé aux autorités d'écourter la durée de leur séjour au pouvoir.
Tout n'est pas encore définitivement scellé et le Médiateur de la Cédéao va devoir retourner dans la capitale burkinabé pour s'accorder avec le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba et ses hommes. A l'issue de son dernier séjour à Ouaga, le Médiateur a indiqué que "le gouvernement s’est montré disposé à parvenir, avec la CEDEAO, à une durée consensuelle de la Transition. Cette durée consensuelle entre les deux parties devra s’inscrire dans le cadre d’un compromis dynamique", comme il a été stipulé dans le communiqué de presse de fin de mission. "Pour la mise en œuvre de ce compromis dynamique, le Facilitateur a proposé au gouvernement la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation. Le gouvernement a marqué son accord de principe pour la mise en place de ce mécanisme", a poursuivi le texte.
Voie de sortie pour la junte
En somme donc, les autorités de transition sont disposées à s'accorder avec la Cédéao même si le gouvernement a demandé à l'organisation de tenir compte de la situation sécuritaire et humanitaire du pays, marquée depuis six ans par des attaques terroristes et des déplacements de populations.
C'est justement cette situation qui risque de peser dans la suite des évènements et surtout, la réduction de la durée de la transition. La junte a, en effet, renversé le régime de Roch Kaboré, à la suite d'un coup d'Etat le 24 janvier 2022, pour son "incapacité à gérer la situation sécuritaire". Or, depuis l'arrivée des militaires au pouvoir, la situation ne s'est guère améliorée comme en témoigne la multiplication des attaques par les Groupes armés terroristes (GAT) avec leurs lots de victimes et de déplacés internes.
Il n y a pas un jour où des attaques ne sont pas enregistrées dans le pays et rien que ce weekend, plus d'une trentaine de civils ont été tués dans différentes attaques terroristes. Malgré les engagements du gouvernement, des zones entières du pays échappent au contrôle de l'Etat et plusieurs localités sont sous le joug des GAT.
Cette situation a engendré, comme il fallait s'y attendre, une exacerbation des inquiétudes au sein de la population. A Ouagadougou et dans plusieurs villes du pays, la colère monte et la tension se fait de plus en plus perceptible au sein de l'opinion. Désormais, c'est la capacité des militaires à contenir les menaces sécuritaires qui occupe le devant de l'actualité. Les multiples déclarations d'acteurs politiques et associatifs qui tirent à boulets rouges sur les autorités de transition témoignent de la pression que les militaires sont actuellement en train de subir dans le pays.
Avec la levée de boucliers qui se profilent, le colonel Damiba et ses hommes ont donc tout intérêt à saisir la balle au rebond et à profiter de cette voie de sortie que leurs offrent les Chefs d'Etat de la Cédéao pour remettre le pouvoir et aller au front. Pendant qu'il est encore temps...
A.Y.B (actuniger.com)
Commentaires
DONC!!! ce qu'il fait avec ton PEDDE de p
nick ta mere
...f++u++c++k o++f+++f
nick ta mere
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Hey TURD,
If you don't know the meaning of a word , don't use it ..
It will be a pleasure for TOTO A DIT to go away , to stay away from a moron transgender of your kind ..... To fu ck off as you stated ..... When at his end said to you : FU CK YOU....
Fu ck off and the one use by TOTO A DIT are different in meaning and sense Ooooo. as TOTO A DIT begs to differ ooooo :
Who is hailing the other , here ?
FAMIWOOO
Ce P
donc c'est ce que tu fais avec ta m
C'est dans le ADN de ce VAURIEN de Charlie ISSOU FOU de faire du mal.
Avec sa qu
A partir du moment ou vous voler mon pseudo...cela veut dire que tu as peur ..toi et ta clic....mr le nul toto.
je t'offre une derniere chance pour rejoindre issouf...sinon ...c'est fini pour toi ..malheureux