Burkina : ce que l’on sait du projet de coup d’état déjoué
Le parquet du Tribunal militaire de Ouagadougou a annoncé ce mardi dans un communiqué, avoir été saisi d’une allégation de « projet de déstabilisation des institutions de la République par un groupe de militaire ». Plusieurs militaires dont l’un des présumés meneurs ont été déjà arrêtés et depuis hier lundi, l’internet mobile a été coupé avant d’être progressivement rétabli ce mardi matin.
Depuis hier lundi, personne ne s’en doutait de ce que quelque chose se tramait au Burkina. L’internet a été coupé sans aucune explication des autorités et ce mardi, même si le flux a été certes rétabli, les réseaux sociaux étaient encore inaccessibles aux abonnés une bonne partie de la journée.
En fin d’après-midi, un communiqué du procureur du parquet militaire est venu confirmer ce qui a commencé déjà à circuler dans certaines rédactions. Dans ce communiqué, le parquet a été saisi « par dénonciation d’un membre de la bande », le 08 janvier 2022, « d’une allégation de projet de déstabilisation des institutions de la République par un groupe de militaires ».
Selon le procureur du tribunal militaire de Ouagadougou, une instruction a été ouverte et à la date d’aujourd’hui, huit (08) militaires ont été arrêtés et la procédure se poursuit.
Le Lt-colonel Emmanuel Zoungrana, présumé meneur
Le gouvernement n’a pas encore réagit à cette annonce en attendant certainement les conclusions de l’enquête et les militaires arrêtés bénéficient à ce stade de la procédure, de la présomption d’innocence comme l’a d’ailleurs rappelé le chef du parquet militaire.
Cependant, le nom de certains des officiers arrêtés à déjà commencer à fuiter et on parle du nom même d’un des officiers militaires présumés meneurs du projet. Il s’agit du Lieutenant-colonel Arsalane Mohamed Emmanuel Zoungrana, qui était chef de corps du deuxième Régiment d’infanterie commando (RIC), basé à Ouahigouya et qui commandait à ce titre le secteur ouest du Groupement des forces pour la sécurisation du nord. Ecrivain à ses heures perdues, cet ancien du Prytanée militaire de Kadiogo (PMK) a aussi commandé le bataillon des forces burkinabés déployés au Mali dans le cadre de la MINUSMA.
Pour l’heure, il ne s’agit que de présomptions en attendant la suite des évènements mais déjà chacun y va de son commentaire au regard de la situation sociopolitique et sécuritaire que traverse le pays ainsi que de certains précédents dans la sous-région.
A.Y.B (actuniger.com)
Commentaires
parties civil :iggn s 2020 2780.
dgse nunez belda , meurtres en reunion temoins de radicalisme d'etats . ain harrouda , tamanar dahkla , ghuerguerat.