Mali : le président de l’UA appelle à une conjugaison des efforts pour « s’opposer à tout recours à la force pour la sortie de crise politique »
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a « énergiquement condamné» l'arrestation du président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) ainsi que des membres de son gouvernement. Après avoir appelé à « leur libération immédiate», il a également lancé un appel à la CEDEAO, les Nations Unies et toute la communauté internationale, pour « conjuguer efficacement leurs efforts pour s'opposer à tout recours à la force pour la sortie de la crise politique au Mali ».
C’est à travers une série de déclaration sur Twitter que le président de la Commission de l’UA a réagit à l’arrestation, quelques instants plutôt par des mutins, du président IBK, de son Premier ministre ainsi que de plusieurs membres de son gouvernement. Après avoir condamné « fermement » toute tentative de changement anti constitutionnel et appelé les mutins à cesser tout recours à la violence et au respect des institutions républicaines, Moussa Mahamat Faki, a lancé un appel à la CEDEAO, aux Nations Unies et toute la communauté internationale à conjuguer efficacement leurs efforts « pour s'opposer à tout recours à la force pour la sortie de la crise politique au Mali ».
« Je condamne énergiquement l'arrestation du Président Ibrahim Boubacar Keita, le Premier Ministre et autres membres du Gouvernement maliens et appelle à leur libération immédiate. Je condamne énergiquement toute tentative de changement anti constitutionnel et appelle les mutins à cesser tout recours à la violence et au respect des institutions républicaines. J’appelle la CEDEAO, les Nations Unies et toute la communauté internationale à conjuguer efficacement leurs efforts pour s'opposer à tout recours à la force pour la sortie de la crise politique au Mali ». Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’UA
Il faut noter qu’un peu plutôt dans la journée alors que la situation était toujours confuse, la CEDEAO, la France et les USA avaient déjà condamné la mutinerie et condamné tout « changement anticonstitutionnel».
A.Y.B (actuniger.com)
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