Hollande exhorte Issoufou à "continuer les actions" contre Boko Haram
"Nous sommes mobilisés, et le Niger est en première ligne, par rapport à Boko Haram et nous avons pu (...) infliger des pertes à ce mouvement terroriste qui s'est aujourd'hui dédoublé", a expliqué le président français François Hollande, dans le cadre d'une déclaration commune avec son homologue nigérien.
Le président Hollande a affirmé vendredi qu'il fallait "continuer les actions" contre le mouvement jihadiste nigérian Boko Haram, à l'occasion de la réception du président du Niger, Mahamadou Issoufou, à Paris.
"Nous avons abordé, avec M. Issoufou les questions de sécurité, de développement et de croissance éco"
"Nous sommes mobilisés, et le Niger est en première ligne, par rapport à Boko Haram et nous avons pu (...) infliger des pertes à ce mouvement terroriste qui s'est aujourd'hui dédoublé", a expliqué M. Hollande, dans le cadre d'une déclaration commune avec le président nigérien.
"Nous devons continuer les actions", a-t-il insisté.
Le groupe jihadiste nigérian Boko Haram a pris les armes en 2009 pour établir un califat dans le nord-est du Nigeria, étendant au fil des ans son insurrection dans les pays voisins du lac Tchad - Cameroun, Tchad, Niger.
Les succès militaires remportés par l'armée nigériane et la force multinationale des armées de la région ont permis d'affaiblir la rébellion et de chasser les combattants des territoires dont ils s'étaient emparés.
Au total, 4.000 soldats français sont mobilisés au sein de l'opération Barkhane qui mène des opérations antiterroristes dans cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso), dont certains où le groupe Boko Haram est présent.
L'opération Barkhane "nous rend un grand service, au niveau de l'ensemble des pays du Sahel", elle "nous aide beaucoup dans le combat que nous menons dans le bassin du lac Tchad face à Boko Haram", a de son côté salué M. Issoufou.
Vendredi, un militaire a été tué et onze blessés dans une embuscade de Boko Haram contre une patrouille mixte de soldats nigériens et tchadiens dans le sud-est du Niger, dans la zone du lac Tchad, a annoncé vendredi l'armée nigérienne.
Un total de 291 civils ont été tués au Niger et 143 blessés dans des attaques attribuées au groupe Boko Haram en deux ans, entre février 2015 et février 2017, indique un bilan de l'ONU.
Et au Nigeria, l'insurrection armée de Boko Haram et sa répression ont fait quelque 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis 2009.
Avec AFP
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