Ressources internes : plus de 600 milliards FCFA de recettes fiscales mobilisées en 2023 par la DGI (SNAI)
Plus de 600 milliards de FCFA, c'est le montant des recettes qui ont été mobilisées au titre de l'année 2023 par les agents de la Direction Générale des Impôts (DGI), a annoncé samedi au cours d’une conférence de presse, le bureau national du Syndicat des Agents des Impôts (SNAI). Selon les responsables du Syndicat des agents du fisc, ce montant correspond à plus de 99% des objectifs fixés en matière de mobilisation des ressources internes par la DGI, ce qui constitue une réelle performance au vu du contexte actuel que traverse le pays, une prouesse que les agents des impôts s’engagent à poursuivre et renforcer pour cette année fiscale 2024 qui démarre dans un contexte toujours critique en raison des sanctions de la Cédéao et de l’UEMOA.
Pour le Bureau national du SNAI, c’est une véritable performance surtout quand on prend en compte des sanctions financières et économiques imposées par l’UEMOA et la Cédéao au Niger depuis le 30 juillet 202 » suite à l’avènement du CNSP au pouvoir. Malgré cette situation, la Direction Générale des Impôts (DGI) a pu mobiliser en 2023 des recettes s’élevant à 636.277.768.654FCFA sur une prévision de 638.322.882.000FCA, soit 99,7%. Lors du point de presse, le SG du SNAI, Abass Mahamane Falalou Mouctar, a d’ailleurs rappelé le contexte ainsi que les engagements pris par les agents du fisc, en août dernier, de relever le défi lié à la mobilisation des ressources internes. La promesse a été tenu et le SG du BEN/SANI a saisi l’occasion pour féliciter les contribuables pour le civisme dont ils ont fait preuve et les agents de la DGI pour leur prouesse avant d’inviter l’ensemble des militants du SNAI à redoubler d’efforts pour rééditer l’exploit pour l’année 2024. Il a saisi également l’occasion pour lancer un appel solennel au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et au gouvernement de la Transition du Niger pour accompagner la DGI dans ses efforts de mobilisation des ressources fiscales à travers, entre autre, la mise à disposition des agents des moyens financiers, matériels et humains ainsi qu’au niveau de la DGI pour l’accomplissement de sa mission.
Il faut dire que l’année fiscale démarre avec le maintien des sanctions, ce qui impacte négativement et durement les activités économiques. En dépit de cette situation, les autorités de transition comptent s’appuyer sur la mobilisation des ressources internes notamment les recettes fiscales pour financer le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (FSRP) dont les grandes orientations ont prévalu lors de l’adoption, début janvier, de l’ordonnance portant loi des finances.
Selon le gouvernement, la loi des Finances 2024 comprend d’importantes mesures nouvelles qui ont été adoptées en vue de relancer l’économie et d’accroitre le pouvoir d’achat des populations. Ces mesures portent entre autres sur le soutien au secteur privé et la croissance avec des exonérations, déductibilité, réductions et retenue sur certains impôts et taxes ainsi que des mesures d’ordre social à travers des exonérations dans le cadre du financement des actions de Waqf ou d’utilité publique ou du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la Patrie (FSSP) ainsi que des mesures tendant à promouvoir le sport avec la rétrocession d’une partie des droits d’accises au fonds national du développement du sport (FNDS). Afin d’élargir l’assiette fiscale, des mesures relatives, entre autres, à la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale et au contentieux fiscal ont été prises comme celle portant rétablissement de la taxe pour les appels internationaux entrants (TATTIE) où le gouvernement espère grappiller quelques 20 milliards FCFA.
En attendant la levée des sanctions, le Niger compte également engranger de substantielles entrées fiscales grâce au démarrage, prévu en principe en début de cette année, de l’exportation du pétrole brut.
A.Y.B (actuniger.com)
Commentaires
Dites nous plutôt où est passé tout cet argent au lieu de venir nous servir des insanités
Cette villa n'est que la face visible de l'iceberg.tu as parfaitement raison LA DGI EST UN TROUSSEAU DE CORROMPUE A 90%