La classe politique nigérienne : Toujours égale à elle même
Ce pays dit fragile, dirigé d’une main de fer de 1974 à 1987 par le général Seyni Kountché, avait ensuite connu les turbulences démocratiques, de la décrispation. Comme dans beaucoup de pays d’Afrique, l’avènement de la démocratie au Niger a suscité un grand engouement. Conduite par le général Ali Saïbou jusqu` à la Conférence Nationale de 1991.
Le processus de la démocratie s`installe nonobstant l’insuffisance de bonnes bases socio culturelles, ou du moins les tares faisant obstacle, pour « le gouvernent du peuple, par le peuple et pour le peuple » pour reprendre les mots du président américain Abraham Lincoln.
Puis viens la première élection présidentielle de 1993, préambule de 3 trois coups d’Etat militaires successifs 1996, 1999, 2010. Le pays renouât avec la démocratie,
L`élection et l` investiture d`un président démocratiquement élu le 7 Avril 2011 pour un mandat de 5 ans.
il nous parait judicieux de faire une exégèse de la situation socio démocratique du Niger actuelle. Il s’agit notamment de voir comment ce terme noble tant sur la graphie que dans le fond connaît tant de difficultés à se faire approprier par le peuple et nos acteurs politiques, qui pourtant est censé être son porte flambeau. Malheureusement ils confondent la démocratie à l’ethnocentrisme, au régionalisme, à l`égoïsme et aux mensonges.
Des politiciens véreux, qui sont sous l`emprise de la négativité .qui cherchent par tout les moyens à mètre en péril la paix et la stabilité sociale pour des ambitions purement irréalistes et personnelles.
Le concept de la démocratie théoriquement, semble à tout égard trivial à appréhender mais sa mise en œuvre est rarement un long fleuve tranquille tant les difficultés à cette application sont nombreuses.
En fait la conception de la démocratie est plurielle, si bien que des hommes d’Etat, des penseurs et des citoyens ordinaires l’ont fait chacun en fonction de son aptitude et de sa compréhension. Néanmoins, toutes les définitions données concourent à un seul et unique dénominateur commun : le PEUPLE. Ainsi, sans hésiter on peut affirmer que seul le peuple est apte pour donner un sens à la démocratie. Donc sans lui, la démocratie serait dénuée de sa substance et de sa raison d’être.
La démocratie pour beaucoup de personnes au Niger se limite seulement à l’organisation des élections caractérisées par le vote des citoyens. Or les élections sont sans aucun doute un élément constitutif de la démocratie mais quand ce dernier se fait par l’achat des consciences, le truquage et la tricherie, il ne s’agit alors plus de démocratie mais plutôt un mélange de dictature et de ploutocratie.
Pour parler d’une véritable démocratie il faut entre autres : le respect des règles, l’égalité des citoyens devant la loi, la liberté d’expression et la liberté de presse.
L’information des citoyens et la participation de ces derniers constituent un impératif pour la vie démocratique. Sans la satisfaction de ces critères fondamentaux, nous croyons qu’aucune démocratie digne de ce nom n’est possible. Mais au Niger les hommes politiques avec leur kyrielle de partis politiques croient faire la démocratie. Mais de quel genre de démocratie s’agit-il ? A la nigérienne.
Malgré la succession des régimes, certains démocratiques et d’autres exceptionnels, les populations continuent toujours à subir les dérives de leurs dirigeants qui souvent n’aspirent qu’à satisfaire leur caprice, celui de leur famille et enfin celui de leur clan.
Sur le plan social les choses vont de mal en pis avec un fort taux de chômage, un clientélisme qui atteint des sommets et surtout une chute vertigineuse du système éducatif qui, à notre sens, ne doit jamais être délaissé quelque soient les difficultés.
Paradoxe alors que l`année 2014 est déclarée année de l`éducation au Niger.
Egoïste, incapable, et ingrate notre classe politiques nationale est à l`origine des dérives politiques qu`a connu le Niger durant les années écoulées, ils ont lutté et obtenu l’instauration de la Démocrite, mais ils peinent à installer le développement du pays, car n`ayant pas une bonne notion de la démocratie et de la bonne gouvernance.
Par manque de patriotisme, Ils n`arrivent pas à assoir une bonne politiques permettant aux pays de rompre avec le fléau de la misère, la mendicité et les crises alimentaires répétitives.
Ils ont combattu ensemble le Cosimba, puis le Tazartche de l`ancien homme fort de Niamey.,
un geste dont nous saluons ici, ils ont qualifier le puissant Tandja à l’époque comme un PGDC, le Plus Grand Diviseur Commun, voila l`histoire les rattrapes. Ils sont devenus des ennemis jurés par ironie du sort, et ils veulent diviser le pays pour des raisons politiques.
de l`AFC en passant par le régime du Cosimba, le Tazartche ou le Guri nationale tous ses systèmes et ses régimes ont un trait commun : l`inconscience politique et le détournements des deniers publiques. Et ils ont lamentablement échoué laissant le pays en bas de l`échelle du développement humain.
Après la dislocation de l`alliance pour la renaissance du Niger ARN, une alliance de contre nature pour certain, le 22 Aout 2013 .le climat est tendu entre acteurs politiques, la rupture pourrait ouvrir la voie à une crise politique majeure car la faussé s`élargie de plus en plus entre partis politiques ces temps ci.
Des dérapages de tous bords pouvant conduire le pays dans les désarrois.
Certain appelant même à l’intervention de l’armé, mais nous ne voulons pas arriver à cela. Car la dernière en date à laisser des séquelles néfastes égoïstes qu`il sont, il veulent mètre en péril ,la paix, la stabilité sociale que connait le pays pour des fins personnelles et des ambitions irréalistes ,nous avons constater le manque de patriotisme de nos acteurs politiques préférant leurs intérêts personnelles que celle de la patrie, ils appellent à la haine, la violence , à des soulèvements populaires ,le peuple doit être à la hauteur des querelles politiciens ,qui ne cherchent que leur intérêt et non les intérêts du peuple.
Nos politiciens doivent le savoir au Niger le pouvoir ne se gagne pas dans la rue, ni par des complots de tout genre, des tentatives de coups d`états ou des tentatives d`assassinat parfois mal fonder à travers des montages grotesques.
Un conseil à l`endroit de notre classe politiques, le pouvoir se gagne par les urnes, il est primordiale dans l’intérêt supérieur de la nation que les acteurs respectent leurs status.car la constitution a bien défini le rôle de l`opposition et celui de la majorité. Par conséquent le respect de la constitution s`impose à eux tous.
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Manipulatrice, elle veut conduire le bas peuple dans l`utopie et les mensonges grossières dans l`unique but d`accéder au pouvoir ou bien de réaliser leur rêves politiciennes .le tout sanctionner par un complot à grand échelle contre la masse populaire, Après s`installe la corruption, le passe droit, l`abus de pouvoir, le culte du personnage, l`achat des consciences et les violations successives de la constitution.
Toujours égale à elle même, notre classe politiques a échouée, elle est à la base de l`échec totale du pays sur le plan économique et sociale. Tout les domaines sont prioritaires au Niger, l`éducation, la sante, la justice, l’agriculture, l`élevage, le sport, et l`environnement etc.….Nous sommes au 21eme siècle, les autres nations amorcent le développement à grand pompe, les peuples les plus austères nous parlent de mondialisation et de globalisation, alors que le Niger n`arrive même pas à s`auto suffire alimentairement.
L`inconscience politique conduit nos dirigeants politiques à perpétrer des actes horribles conduisant à la déstabilisation des acquis démocraties farouchement obtenu.
Se croyant des supers nigériens destiner toujours a gouverner au lieu d`être gouverner.
Le développement du Niger n`est pas pour maintenant car le pays est pris en sandiswh par des mercenaires politiques.
Ils doivent Défendre les intérêts du pays face aux vautours de multi nationale (AREVA, CNPC, SORAZ) qui pillent les ressources du pays sur des bases purement obscures...
Car le Niger les a tout faits. Il faut appeler le chat par son nom, nos acteurs politiques s` enrichissent bêtement sur le dos de l`états avec l`argent du pauvre contribuable, quant à la progéniture, elle s`adonne à la bamboula.
La qualité de nos leaders politiques est devenue un enjeu majeur dans la réussite et l’enracinement du processus démocratique.les régimes se succèdent mais se ressemblent.
Le Niger est désormais au cœur des préoccupations de développement dans lesquelles sont engagés ses dirigeants depuis plusieurs années. Ces derniers peinent à trouver une issue heureuse à partir de laquelle le pays pourrait jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale. Il est nécessaire de réfléchir à une nouvelle génération de leaders, capables de relever plusieurs défis comme ceux du savoir, de la refondation de l’Etat moderne , du développement , de la promotion de la démocratie et des droits humains, et de la mise en place de nouvelles conditions de paix et de liberté, gage d’un développement durable.
La particularité de notre jeune démocratie ce que la séparation des pouvoirs, celle qu’a défendue Montesquieu, n’est que théorique. Les gens ou du moins ceux qui sont censés animer la vie démocratique font allégeance « au roi ». Mais, l’histoire nous a enseigné que le véritable changement ne peut venir que de la prise de conscience de tous et de chacun pour ce qui est de l’amélioration des conditions de vie des populations, qui à notre sens, est le crédo de la démocratie.
la haute politique n`est que le bon sens appliqué aux grandes choses, Napoléon Bonaparte , La politique nigérienne est contraire à celle définie par Napoléon. La morale est absente de notre système de démocratie.
Si la jeunesse et la société civile consciente peuvent prendre leurs responsabilités ca en vaut le cout. Car nous ne voyons pas un horizon clément pour la politique et l` émergence du Niger dans les années à venir.
L’entrée en scène de l’intelligentsia, qui se complait dans l’observation et la critique est la seule alternative pour le pays de refaire une vraie démocratie en mettant en place de véritables bases pour un développement.
Si les intellectuelles continuent à être des simples observateurs ou des inconditionnelles nous allons assister à une mort lente de toute une génération.
Zaroumey Mahamadou.
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