La fête de travail, une fête contrariée cette année (Par Zakaria Abdourahaman)
«Le travail et après le travail l’indépendance mon enfant, n’être à la charge de personne telle doit être la devise de votre génération. Et il faut toujours fuir l’homme qui n’aime pas le travail.» Bernard B. DADIÉ
Ce sage conseil d'un sage africain est universel, il est valable et édifiant dans toutes les sociétés. L'un des contextes qui siéent à cette citation, c'est bien sûr la fête du 1er mai, la fête de travail. C'est aussi une fête universelle; c'est toute une histoire. Retenons seulement que c'est la journée internationale des travailleurs.
Elle puise son origine avec le combat des travailleurs qui a commencé aux États-Unis d'Amérique en 1884 avec les syndicats américains. Ils ont revendiqué la réduction du temps de travail à une journée de 8h. Cette revendication était à la base de la grève générale du 1er mai 1886 aux États-Unis. Elle fut instaurée journée internationale du travail par la Deuxième International où International socialiste lors du Congrès de Paris en 1889 en mémoire de la répression et du massacre du 4 mai à Chicago.
Elle consacre la victoire du mouvement ouvrier international à un moment donné de l'histoire. Ça été un bras de fer entre patrons et travailleurs qui a finalement tourné à l'avantage des travailleurs. Aujourd'hui encore, partout dans le monde, les travailleurs luttent pour l'amélioration de leurs conditions de travail. C'est d'ailleurs à juste titre que je me rappelle de cette citation de Karl Marx et Friedrich Engels: " l'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes."
Le 1er mai de chaque année donne lieu à des célébrations un peu partout dans le monde. Malheureusement, cette année la fête est gâchée par la pandémie de COVID-19. Il est quand même réconfortant de voir que dans tous les pays du monde, les gens luttent pour vaincre ce fléau.
Au Niger, les dirigeants et le peuple sont debout. Des hommes et des femmes travaillent d'arrache-pied pour sauver des vies humaines et éradiquer ce fléau. Dans certaines situations, il faut se rappeler de cet adage, “la reconnaissance du travail bien fait est une récompense souvent bien plus appréciée qu'un salaire.”
Bon courage à tous, la victoire est certaine !
Je vous souhaite une bonne fête de travail.
Zakaria Abdourahaman
Commentaires
COMMUNIQUE : Ouverture des Mosquées au BURKINA.
En réponse à la lettre de la FAIB en date du 20 avril 2020, le Ministre en charge du culte a autorisé ce jour 02 mai 2020 la réouverture des lieux de culte. Par conséquent, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) annonce la réouverture des mosquées à partir de ce jour sur toute l’étendue du territoire national.
Cette réouverture des mosquées devra se faire dans le strict respect des mesures barrières déjà édictées par la FAIB dans un précédent communiqué :
- Désinfection régulière des mosquées ;
- Aération des mosquées par l’ouverture des portes et des fenêtres et ou par la ventilation ;
- Lavage et désinfection des mains avant d’accéder à la mosquée ;
- Ablutions à la maison autant que possible avant de se rendre à la mosquée ;
- Prise de température par thermo flash à l’entrée des mosquées ;
- Port obligatoire de masque ou cache-nez ;
- Utilisation des tapis individuels autant que possible lors des prières ;
- Distanciation sociale ;
- Libération immédiate des mosquées après chaque prière ;
- Interdiction de se serrer les mains avant et après les prières ;
- Abstention de participer à la prière en groupe pour ceux présentant les symptômes de la maladie (rhume, toux, fièvre, mal de gorge, maux de tête etc.) ;
- Sensibilisations dans les mosquées sur la maladie par les imams et les prêcheurs ;
- Affichage des messages de prévention contre le Coronavirus.
En outre, il est demandé aux responsables des structures de gestion des mosquées, le respect des consignes suivantes à la reprise des prières collectives :
- Terminer la prière de Icha et de Tarawih au plus tard à 20h30 pour prendre en compte le contexte du couvre-feu (21H00 à 4H00) ;
- Suspendre les assises de tafsirs et privilégier la diffusion par les médias (radio, TV, réseaux sociaux) ;
- Eviter les prises de repas communautaires à la rupture du jeûne, le soir dans les mosquées et privilégier la distribution des kits à chaque jeûneur.
La FAIB tient à saluer le sens élevé de responsabilité des imams et de l’ensemble des fidèles
qui sont restés respectueux des mesures prises depuis la fermeture des mosquées. Elle invite les fidèles musulmans à la solidarité et à l’intensification des actes d’adoration.
Nous prions Allah Le Tout Puissant de répandre Sa miséricorde dans notre cher pays le Burkina Faso.....
N'en demeure pas moins que le questionnement de TOTO A DIT pour qu'il n'ait pas deux poids et deux mesures comme les Masjid sont ouverts , faudrait il que les Églises du Burkina suivent le pas .....
Et à TOTO A DIT de se demander quelle mouche a bien piqué les responsables du Burkina .pour la réouvertures des mosquées en ces temps de pandémie ....en ces temps où l'on ignore qui est porteur du vireur ou qui ne l'est pas quand même à la Mecque et au Vatican les Mosquées et les eglises sont fermées...... aussi bien que plusieurs autres pays musulmans.....