Les cours de russe au Niger : un succès qui se poursuit mois après mois

Depuis plusieurs mois, le programme de formation en langue russe lancé par l’ONG Ensemble Main dans la Main Niger-Russie (EMMNR) continue de séduire un nombre croissant d’apprenants nigériens. Et ce mois d’octobre 2025, comme tous les mois précédents depuis le lancement de l’initiative, les cours se déroulent avec régularité et enthousiasme.
Pensé comme un véritable pont entre les peuples nigérien et russe, ce programme dépasse largement l’apprentissage de la langue. Il permet aux participants de découvrir la culture, l’histoire, les traditions et les codes sociaux russes, offrant une ouverture précieuse sur un pays souvent méconnu au Niger. « Chaque cours est une véritable immersion. J’apprends non seulement les mots et la grammaire, mais aussi l’histoire et les traditions russes, ce qui rend l’expérience passionnante », confie Issa, étudiant inscrit depuis plusieurs mois.
Les sessions se tiennent tous les soirs, selon deux créneaux : de 18h45 à 19h45 et de 20h00 à 21h00. En octobre, malgré la chaleur saisonnière et les obligations quotidiennes, les participants sont fidèles au rendez-vous, comme ils l’ont été depuis le début de l’année. La régularité des cours témoigne de l’engagement de l’ONG et de l’attrait durable du programme auprès des apprenants.

À la tête des cours, le professeur Semenov, originaire de Saint-Pétersbourg, adopte une approche interactive et dynamique. Il guide les participants à travers la langue russe tout en leur faisant découvrir l’histoire, les traditions et les codes culturels de son pays. « L’objectif n’est pas seulement d’apprendre le russe, mais de comprendre la Russie et ses habitants », explique-t-il. Cette pédagogie contribue à maintenir un haut niveau de motivation et de curiosité parmi les étudiants.
Face à l’intérêt croissant, une liste d’attente a été ouverte pour les prochaines sessions, preuve que l’apprentissage du russe suscite un attrait durable au Niger. Pour de nombreux participants, maîtriser cette langue représente également une opportunité académique et professionnelle : des échanges universitaires, des carrières internationales ou des missions diplomatiques deviennent accessibles grâce à cette compétence. « Apprendre le russe est un atout concret pour mon avenir professionnel et pour mieux comprendre le monde », souligne Amina, jeune professionnelle et participante.
Les cours se déroulent au siège de l’ONG, situé non loin de l’échangeur Mali Béro, juste après la direction de Niger Télécom, à côté de la station Orbiba. Le lieu offre un cadre idéal pour l’apprentissage, favorisant à la fois la concentration et les échanges interculturels entre participants.
L’initiative de l’ONG EMMNR s’inscrit dans une vision durable d’échanges culturels et de coopération entre le Niger et la Russie. En poursuivant ses cours mois après mois, l’ONG EMMNR confirme que l’apprentissage du russe n’est pas un projet ponctuel mais un programme structuré et durable, capable de transformer la vie de ses participants. En offrant aux Nigériens de nouvelles compétences linguistiques et culturelles, l’initiative contribue à renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays tout en ouvrant de multiples perspectives personnelles et professionnelles.
Avec des cours réguliers, des participants motivés et un intérêt croissant, le programme de langue russe au Niger s’affirme comme un succès durable. Il illustre comment l’éducation et la culture peuvent devenir de véritables leviers de rapprochement entre les peuples, mois après mois, et année après année.








Commentaires
Dans une optique aésienne , TOTO A DIT souhaiterait apprendre le BAMBARA et le MOORÉ pour mieux echanger avec ses frères Africains...
Une question et une seule, enseigne t on ou poursuit on l'apprentissage des langues Nigériennes en Russie aux Russes ?
TOTO A DIT quand l'esclavage mental se revele plus pernicious que l'esclavage physique....se lancer dans la poursuite et l'apprentissage du Russie est ce cela la souveraineté linguistique???
Il ne resterait plus qu'à ces apprenants à apprendre le Mandarin de la Chine , le Ourdou ou Pendjabi du Pakistan, le Persan ou Farsi pour l'Iran ou Turk de la Turquie comme ceux la , et autres nouveaux partenaires du Niger .
Et pourquoi ne leur apprenez vous pas vos langues chez eux ...
C'est aussi une sorte de colonisation linguistique, un renoncement culture, identtaire en renoncant aux langues maternelles
renoncement cultureL.
Dans cette poursuite et quête effrénée de la langue de l'autre, n'est ce pas l'adoption d'une culture étrangère au détriment de sa propre identité?
Surtout ceux s'appelant intellectuels , ces PERROQUETS RÉPÉTITEURS avec leur gros gros mots et longs discours de untel a dit à la conne , qui associent la maîtrise de la langue du colon leur conférant un statut social plus élevé au mépris de leur propre langue maternelle et culture...
Comment le Pakistan, une nation multiethniques avec plus de 70 langues parlées dont le cachimiri, sindhi , saraiki ,patcho ou Pendjabi ou Ourdou entre autres...
Malgré que le PENDJABI soit la langue la plus parlée au Pakistan avec avec 90 millions de locuteurs presque 50 % de la Population, que le OURDOU , représentant la langue maternelle de la Population , une minorité 7% soit choisi comme langue nationale et officielle malgré que le PENDJAB reste dominant politiquement et militairement ?
Ne pas oublier que le Pakistan a aussi l'Anglais comme langue coofficielle à côté du Ourdou
La particularité de l'esclavage arabe etait que les hommes africains etaient castrés ,destinés à garder les harems des femmes..
Sur 100 castrés a titre d'exemple 10 ou 15 survivaient..
Il est fait cas selon les données de 15 millions à 40 millions Africains faits esclaves ...même avec l'avènement de l'islam, ce commerce de noirs avait continué.
C'est dire l’esclavage arabe a coexisté avec l’islam, qui l’a réglementé, mais sans l’interdire entièrement.
Convient il de noter que le commerce et l'esclavage des Noirs a été aboli en 1962 en ARABIE SAOUDITE et 1981 en Mauritanie..
Seulement pour une sorte de solidarité apparemment musulmane, les Musulmans ne veulent pas parler de cela .
Au finish , tu n'as pas besoin de ressembler à l'Arabe pour être Musulman.
La particularité de l'esclavage arabe etait que les hommes africains etaient castrés ,destinés à garder les harems des femmes..
Sur 100 castrés a titre d'exemple 10 ou 15 survivaient..
Il est fait cas selon les données de 15 millions à 40 millions Africains faits esclaves ...même avec l'avènement de l'islam, ce commerce de noirs avait continué.
C'est dire l’esclavage arabe a coexisté avec l’islam, qui l’a réglementé, mais sans l’interdire entièrement.
Convient il de noter que le commerce et l'esclavage des Noirs a été aboli en 1962 en ARABIE SAOUDITE et 1981 en Mauritanie..
Seulement pour une sorte de solidarité apparemment musulmane, les Musulmans ne veulent pas parler de cela .
Au finish , tu n'as pas besoin de ressembler à l'Arabe pour être Musulman.
Si tu as un nom comme Kantou , Bonkano, Agali ou Abiola , Keïta , Diop , il faut les remplacer par Nasser , Aboubacar, Ousman et autres...
TOTO A DIT c'est une compréhension limité, car il est bien c'est quand l'appellation est offensive ou degradante , il est conseillé de le changer..
TOTO A DIT se rappelle en conversation avec des amis du monde, lors des présentations, un ami demandait les noms , après presentation de Beaucoup de frères, il a dit , je ne vous demande pas vos noms arabes mais vos noms authentiquement Africains ...
Et sa remarque est pertinente.
Meme logique au niveau de la Chrétienté, pour ette considerer Chrétien faudrait être appelé Paul , David , Peter et non Kouame , Koffi , Adom.
C'est bien un génocide culturel.
Le hijab est plus culturel que Musulman.
TOTO A DIT DIT dit c'est une compréhension limitée de la religion car il est bien DIT.. et relevé :
c'est quand l'appellation est offensive ou degradante , il est conseillé de le changer..
Autrement exprimer La foi aussi bien d'allégeance musulmane ou chrétienne ne dépend pas du nom. Un nom africain ou chinois est totalement légitime tant qu’il ne contredit pas les valeurs religieuses.
En Islam , ce qui importe et relevant
c’est la foi (la shahada), pas l’origine ou consonance arabe du nom.
1/ Il est recommandémais pas obligatoire d’avoir un bon nom avec une signification positive.
2/ Si le nom d’origine signifie quelque chose de négatif ou est lié à des pratiques polythéistes, alors il est conseillé de le changer.
3/ Sinon, garder un nom africain, chinois ou autre est tout à fait accepté.
A suivre
Qu'y a t il de mauvais de s'appeler Saranouniya et vouloir le changer en Zeinab ou s'appeler Shaka ou Samori ou Soundjata ?
Le spécialiste de Hadith et Savant AL TIRMIDHI de Tirmidh , actuel Ouzbékistan, que les Musulmans citent n 'est pas un nom arabe et POURTANT.
Al-Farabi
Le celebre philosophe musulman, AL FARABI originaire de Farab en Asie centrale) est un nom turque et Persan et non arabe
Quelle est donc la justification de vouloir changer Gambina en Aisha ou Olefemi en Ousmane., porter l'un ou l'autre ne te fait pas MOINS Musulman.
.
Mais pour beaucoup si la femme ne s'habille pas en ressemblant à une Afghane ou Saoudienne , elle n'est pas Musulmane..
C'est dire, ne faudrait il pas confondre le culturel avec le religieux..
L'Afrique a ses tenues et valeurs qu'il faut promouvoir, l'Indonésie avec la plus grande population musulmane au monde à sa façon de s'habiller, les Bangladeshi , ou Pakistanais ont leur tenue vestimentaire propre à eux , les femmes ont leur shari qui ne ressemble en rien au Hijab et Ninja de l'Arabie Saoudite, même les djellaba des Pakistanais different de ceux arabes ..
Pourquoi donc les Africains abandonnent tout ?
(Alexandre Pouchkine, novembre 1823)
Semeur de liberté, dans le désert,
Je sortis tôt, avant l’étoile ;
D’une main pure et innocente,
Dans les sillons de l’esclavage,
Je lançais la semence vivifiante –
Mais je n’ai perdu que mon temps,
Mes nobles pensées et mes travaux…
Paissez, peuples paisibles !
Le cri de l’honneur ne vous éveillera pas.
À quoi bon, pour des troupeaux, les dons de la liberté ?
Il faut les tondre ou les égorger.
Leur héritage, de siècle en siècle,
C’est le joug, les grelots et le fouet.
Pays d’esclaves, pays de maîtres,
Et vous, uniformes bleu pâle,
Et toi, peuple qui leur est fidèle.
Peut-être, derrière la crête du Caucase,
Je m’abriterai de vos tsars,
De leur œil qui voit tout,
De leurs oreilles qui entendent tout.
Adieu, Russie sale et non lavée…) — a été écrit par Mikhaïl Iourievitch Lermontov (1814–1841), l’un des plus grands poètes russes du XIXᵉ siècle.
Il fut composé en 1841, peu avant его гибели на дуэли в Пятигорске.
Le poème exprime son protestation contre la tyrannie, la servilité et la censure de l’Empire russe — cri d’un esprit libre, fatigué d’une patrie asservie.