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Candidat face aux resultats BAC

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, Pr Saidou Mamadou, a rendu publics ce vendredi les résultats définitifs du baccalauréat 2025. Sur 73 944 inscrits, 70 304 candidats ont effectivement composé du 8 au 23 juillet dans 198 jurys répartis à travers le pays. Avec 23 631 admis, le taux de réussite national s’élève à 33,58 %, enregistrant une timide progression de 0,68 % par rapport à 2024. Mais derrière cette légère amélioration se cachent de profondes disparités entre régions, types d’enseignement et profils de candidats.

 

Zeyna commission0

 

Niamey en tête du palmarès national, Tillabéri ferme la marche

La capitale tire son épingle du jeu avec un taux de réussite de 38,75 %, suivie de près par Zinder (35,97 %) et Tahoua (35,46 %). À l’autre bout du classement, Tillabéri affiche un taux préoccupant de 24,88 %, précédée de Dosso (25,97 %). Les autres régions se situent entre ces extrêmes : Maradi (31,67 %), Agadez (28,18 %) et Diffa (29,07 %).

Parmi les lauréats, 15 ont décroché la mention Très Bien247 la mention Bien et 1 896 la mention Assez Bien. Là encore, Niamey surclasse les autres régions, cumulant à elle seule 8 mentions TB163 mentions Bien et 916 mentions Assez Bien.

Les régions de Maradi et Zinder suivent à distance, confirmant leur rang parmi les plus performantes du pays.

Le faible taux de réussite au baccalauréat dans la région de Tillabéri (24,88 %) reflète une réalité inquiétante : celle d’un système éducatif mis à rude épreuve par l’insécurité. La fermeture d’écoles, la fuite des enseignants et le déplacement massif de familles ont gravement compromis la préparation des candidats, mettant en lumière les liens étroits entre sécurité, stabilité et réussite scolaire.

 

Le bac pro surclasse le général, le privé domine le public

Autre enseignement majeur de cette session 2025 : la performance remarquable des candidats au baccalauréat professionnel, qui enregistrent un taux de réussite de 69,38 % (66,09 % pour les filles, 71,36 % pour les garçons). L’enseignement technique suit avec 58,38 % de réussite globale. Loin derrière, le baccalauréat de l’enseignement général pourtant souvent considéré comme la voie royale,n’affiche que 29,37 %, avec un léger avantage pour les filles (30,19 %) sur les garçons (28,68 %). 

Le taux de réussite est également révélateur selon le type d’établissement : 42,65 % pour les établissements privés, 33,11 % pour les établissements publics, et seulement 18,72 % pour les candidats libres. Des chiffres qui, selon plusieurs observateurs du secteur, soulignent l'urgence d’un rééquilibrage qualitatif du système public d’enseignement. 

Tout en saluant les efforts des enseignants, des élèves et des familles, le ministre Saidou Mamadou a lancé un appel à un diagnostic sans complaisance. « Cette situation, on doit interpeller l'ensemble des acteurs pour un diagnostic sans complaisance afin d'identifier et d'agir sur les facteurs qui y concourent », a-t-il lancé, appelant à une mobilisation urgente du secteur éducatif.

Alors que le pays s’engage dans une dynamique de refondation de ses institutions, la qualité de l’enseignement et l’égalité des chances demeurent des défis cruciaux. Les résultats du baccalauréat 2025 en sont à la fois le reflet et le révélateur.

Ibrahim Issa (actuniger.com)



Commentaires

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Ibrahim
1 mois ya
C'est très triste,voilà le fruit des dizaines d'années de terrorisme dans le département de tillabery pour les résultats du bac.
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HAMZA MAI GARKUA
1 mois ya
Tant que nous ne bannirons pas et ne remplacerons pas L'ENSEIGNEMENT MONOLINGUE, EXCLUSIVISTE ET ASSIMILATIONNISTE DU FRANÇAIS ET EN FRANÇAIS, par L'ENSEIGNEMENT PLURILINGUE OBLIGATOIRE DE NOS LANGUES NATIONALES, DE TOUTES NOS LANGUES NATIONALES, au moins pour les trois à 6 premières années, couplé à l'enseignement d'une de nos langues maternelles que nous aurons adoptée comme langue d'unification qui sera introduite dès le premier jour d'école ou à partir de la troisième année à coté de la langue maternelle de l'enfant, les performances scolaires de nos enfants seront toujours faibles. Il faut bien se rendre compte que nos enfants ne commencent à apprendre cette langue étrangère qu'est le français qu'à partir de leur 6eme ou 7eme année d'age alors qu'ils ont déjà appris et bien maitrisé leur propre langue maternelle et sont en mesure de comprendre tout ce qu'on leur explique dans cette langue. Ce qui n'est pas le cas avec le français.
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Mar
1 mois ya
AH ! LE TARÉ !
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HAMZA MAI GARKUA
1 mois ya
Ensuite, comme tous les pays du monde SANS AUCUNE EXCEPTION, nous devons introduire l'enseignement de l'anglais, comme PREMIÈRE LANGUE ÉTRANGÈRE pour les besoins du développement scientifique, du commerce internationale et de la diplomatie. DANS TOUS LES PAYS DU MONDE, Y COMPRIS EN FRANCE, EN CHINE, A CUBA, EN CORÉE DU NORD ET EN RUSSIE, etc., L'ANGLAIS EST LA PREMIÈRE LANGUE ÉTRANGÈRE ENSEIGNÉE AUX ENFANTS, SOUVENT DÈS LE PRIMAIRE COMME AU MAROC ET EN ALGÉRIE ACTUELLEMENT. C'est seulement en Afrique francofolle que nous n'avons pas le droit d'enseigner nos langues maternelles à l'école et de prendre l'anglais, langue de la science et du commerce international, à la place du français auquel on donne même le statut de première langue à l'école. Les Africains sont les seuls, sur toute la surface de la planète Terre, a procéder méthodiquement a leur propre suicide linguistique et culturel en refusant d’enseigner leurs langues à leurs enfants.
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HAMZA MAI GARKUA
1 mois ya
Aujourd’hui en Afrique dite « francophone », dans certains pays, plus d'un tiers des enfants s’expriment uniquement en français et ne parlent aucune langue maternelle africaine et tout le monde semble trouver cela acceptable, normal, comme allant de soi, alors qu’il s’agit du plus grand scandale qu’on puisse imaginer dans ce monde car le droit de transmettre sa langue et sa culture maternelles est un droit universellement reconnu. LA DIVERSITÉ ETHNIQUE ET LINGUISTIQUE N’EST PAS UN FREIN À L’ENSEIGNEMENT DE NOS LANGUES, DE TOUTES NOS LANGUES, CAR 99% DES PAYS DU MONDE SONT MULTIETHNIQUES ET PLURLINGUES ET LA QUASI-TOTALITÉ DE CES LANGUES SONT ENSEIGNÉES (AILLEURS QU’EN AFRIQUE DITE « FRANCOPHONE »). En dehors de l’Afrique, il n’y a aucun pays, je dis bien aucun pays, où les gens n’enseignent d’abord et avant tout sa langue maternelle à chaque enfant et ensuite l’anglais comme deuxième langue pour les échanges internationaux et la science.
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Le Parisien
1 mois ya
Tu as bien menti, expert linguiste ! Trêve de verbiage ! Faites et évaluez si vous êtes en mesure de le faire ! Tchussss !
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HAMZA MAI GARKUA
1 mois ya
98% des publications scientifiques sont faites en anglais et si aucune université du CAMES n’est classée parmi les mille (1.000) premières universités mondiales, c’est en grande partie parce que nos chercheurs publient en français et non en anglais. Leurs publications ne sont donc pas lues et citées par leurs pairs à l’échelle internationale et ils se condamnent à un ghetto scientifique à cause de la langue française. Même en France 95% des scientifiques publient en anglais. Bref! Voici en résumé ce que je propose et qui n'a rien de nouveau PUISQUE C'EST CE QUI SE FAIT DANS LA QUASI-TOTALITÉ DES PAYS DU MONDE EN DEHORS DE l'AFRIQUE. Dans ces conditions, pourquoi est-ce que les Français nous disent: ''Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais'' alors que dans toutes leurs grandes écoles aujourd'hui, en plain Paris, certains ^programmes sont exclusivement enseignés en anglais et que vous ne pouvez pas y accéder si vous ne parlez pas anglais?
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HAMZA MAI GARKUA
1 mois ya
Bref: Voici ce que je propose et qui n'a rien d'original puisque c'est ce qui se fait dans la quasi-totalité des pays du monde:

1. Enseigner d'abord et avant tout et dès le premier jour d'école, SA LANGUE MATERNELLE A L'ENFANT. C'EST CE QUI SE FAIT DANS TOUS LES PAYS DU MONDE, JE DIS BIEN DANS TOUS LES PAYS DU MONDE EN DEHORS DE L'AFRIQUE.
2. A partir du premier jour d'école ou à partir de la troisième année d'école, introduire une langue nationale d'unification CHOISIE PAR CONSENSUS que l'enfant apprendra à côté de sa langue maternelle. Je propose le haoussa comme langue nationale d'unification.
Cela veut dire que le petit Touareg apprendra le tamacheckh ET le haoussa; le petit zarma apprendra le zarma ET le haoussa. le petit Kanouri apprendra le kanouri ET le haoussa, le petit Gourmantché apprendra le gulmancema ET le haoussa, etc. Cette proposition est la seule à meme de préserver la diversité linguistique et culturelle dans notre pays.
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HAMZA MAI GARKUA
1 mois ya
3. En troisième lieu, nous bannirons le francais comme langue d'enseignement et introduirons l'anglais comme première langue étrangère pour l'enseignement et le développement de la science, et pour la diplomatie et le commerce international COMME CELA SE FAIT DANS TOUS LES PAYS DU MONDE SANS AUCUNE EXCEPTION, Y COMPRIS EN FRANCE.
Bien entendu, cette proposition est différente de LA PROPOSITION MONOLINGUE, EXCLUSIVISTE ET ASSIMILATIONNISTE DU HAOUSSA COMME SEULE LANGUE NATIONALE ET D'ENSEIGNEMENT QUI ABOUTIRA INÉLUCTABLEMENT AU MÊME RÉSULTAT QUE l'ENSEIGNEMENT MONOLINGUE, EXCLUSIVISTE ET ASSIMILATIONNISTE DU FRANÇAIS: LE GÉNOCIDE LINGUISTIQUE ET CULTUREL, C'EST-A-DIRE LA MORT DES AUTRES LANGUES ET CULTURES AU NIGER A l'EXCLUSION DU HAOUSSA. Cela évitera les solutions extrémistes et ethnocentristes des deux bords: 1) d'un coté ceux qui disent qu'il ne faut enseigner que le haoussa comme seule langue nationale juste parce que c'est la langue majoritaire.
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HAMZA MAI GARKUA
1 mois ya
2) Ceux qui refusent d'accorder un statut unitaire au haoussa juste parce que c'est le haoussa et nous proposent à la place de ne rien faire ou même ...l'arabe!!!!. Ce qui est une aberration, vu le contexte subsaharien.
Car les premiers (ceux qui disent qu'il ne faut adopter et n'enseigner que le haoussa comme langue nationale) oublient TOUTES LES LANGUES, QUEL QUE SOIT LE NOMBRE DE LEURS LOCUTEURS, ONT DROIT A LA MÊME DIGNITÉ, A LA SURVIE ET A LA TRANSMISSION A LEURS LOCUTEURS NATIFS. C'est un droit international universellement reconnu. Refuser d'enseigner les autres langues ua profit d'une seule, c'est les condamner a terme, à la disparition tout comme l'enseignement monolingue, exclusiviste et assimilationniste du français a fait en France d'abord, puis est en train de faire dan les pays africains. D'AILLEURS LES FRANÇAIS EUX-MEMES SONT EN TRAIN DE REVENIR SUR CE GÉNOCIDE ET RECONNAISSENT AUJOURD'HUI TOUTES LES LANGUES RÉGIONALES.
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HAMZA MAI GARKUA
1 mois ya
La solution que je propose, QUI EST AUSSI LA SOLUTION ADOPTÉE PAR LA QUASI-TOTALITÉ DES PAYS DU MONDE, EST LA SEULE A MÊME DE GARANTIR L'EXIGENCE DE DIVERSITÉ LINGUISTIQUE ET CULTURELLE, GAGE D'HARMONIE SOCIALE ET NATIONALE, ET l'EXIGENCE D'UNIFICATION NATIONALE, GAGE DE CONSTRUCTION D'UNE NATION UNIE ET SOLIDAIRE.
Toute autre solution qui ne tient compte que des intérêts d'une des parties et non de ceux des autres aboutira inévitablement à des tensions permanentes et au bout, à des conflits qui déchireront le tissu national et social. En effet, L'HOMOGENEISATION FORCÉE ne sera jamais totalement acceptée comme elle n'a été totalement acceptée nulle part au monde, y compris en France ou même après 300 ans, les Basques, les Bretons et les Corses, etc., sont en insurrection permanente. De l'autre coté, nous ne pouvons pas accepter que les politiques identitaires ruinent la construction nationale et la coexistence harmonieuse entre nos populations.
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Waly
1 mois ya
@toto a dit
La racaille de l'internet
L'homme qui a applaudi les juntes criminelles
Les juntes sont une trajedie pour le sahel
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lilwayne
1 mois ya
vous avez parfaitement raison %r WALY
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Waly
1 mois ya
@lilwayne26
Rappelez vous frère
Dès la premiere seconde je n'ai jamais soutenu ces militaires....
Je ne me suis pas trompé
Mr Tiani a été mandaté par Issoufou pour faire le sale boulot
Sinon pourquoi...il n'amene pas bazoum en justice ou le liberer? Pour l'empecher de parler....
Mr Tiani est un kidnappeur
Pour son honneur, il doit envoyer Bazoum en prison ou le liberer
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