Maradi : une attaque sanglante au quartier Yandaka fait un mort et cinq blessés
La quiétude du quartier Yandaka, à Maradi, a été violemment brisée dans la nuit de ce vendredi 14 mars 2025. Entre 2 h et 3 h du matin, une horde d’hommes armés, munis d’armes blanches, a lancé une attaque brutale, semant la terreur parmi les habitants. Selon des témoins oculaires cités par notre confrère Le Souffle de Maradi, les assaillants, surgis des jardins environnants, ont frappé sans distinction, poussant des cris de « Allahu akbar ». Le bilan est lourd : un mort et cinq blessés graves, plongeant la communauté dans l’effroi et le deuil.
Vendredi matin, le Gouverneur de la région, le CGP Issoufou Mamane, et le Sultan du Katsina, S.A Dan Baskore Ahmed Maremawa Ali Zaki, se sont rendus sur les lieux pour exprimer leur soutien aux familles des victimes. Leur présence, bien que symbolique, témoigne de l’urgence de rétablir la paix dans une zone où les tensions intercommunautaires menacent de dégénérer.
Cette attaque, qualifiée de « grave incident » par les autorités locales, intervient dans un contexte déjà tendu entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs de la région. En effet, cette violence semble s’inscrire dans une spirale de représailles qui ne cesse de s’amplifier. Déjà, le 2 janvier 2025, trois corps avaient été retrouvés dans la mare Mahwaliya, ceux de deux gardiens de jardin et d’un cultivateur. Ces décès faisaient suite à une série d’attaques et de vols de bétail attribués à des éléments de la communauté nomade, ayant causé un mort et plusieurs blessés.
Les habitants de Maradi s’interrogent sur les motivations de cette attaque. Pour beaucoup, il s’agirait d’une « expédition vengeresse » menée par des éleveurs, gardiens des jardins du Goulbi, appartenant à des agriculteurs et commerçants. Ces derniers mois, les conflits liés à l’accès aux ressources et aux terres ont exacerbé les rivalités, créant un climat de méfiance et de violence.
Un élément vient toutefois complexifier l’enquête : ce matin, un propriétaire de jardin, soupçonné par les riverains d’être complice des agresseurs, a été convoqué au Sultanat. Là, il a juré sur le Saint Coran son innocence, niant toute implication dans les attaques. Pourtant, les témoignages des habitants sont unanimes : c’est depuis son jardin que les bandits auraient planifié leurs méfaits, notamment des vols de bétail et des attaques dans la périphérie ouest de Maradi.
actuniger.com avec le Le Souffle de Maradi
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Le président Bazoum avait permis des investissements en dizaines de milliards. Si maintenant les chinois partent, l'industrie nigérienne ne sera plus qu'une ruine. Les chameaux et les ânes redeviendront le seul moyen de locomotion.
Ces militaires gloutons n'ont pas de limite dans le racket, jusqu'à scier la branche où ils sont assis. Ils avaient déjà demandé une avance de 400 millions de dollars à la Socarz. Quand les caisses seront définitivement vides, vers qui vont se tourner ces prédateurs ? Les 26 millions de Nigériens seront leurs derniers esclaves économiques.