Dosso : Intronisation du chef de canton de Gaya
Le chef de canton de Gaya, l’honorable Roumane Elhadj Moussa Gani, élu le 24 février 2024, a été intronisé ce samedi 4 janvier 2025 à Gaya au cours d’une cérémonie présidée par le gouverneur de la région de Dosso le général de brigade iro Oumarou, en présence des autorités administratives et coutumières, de plusieurs personnalités civiles et militaires et de nombreux invités de marque venus du Nigéria voisin et de l’intérieur du pays.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette circonstance, le gouverneur de la région de Dosso a souhaité bonne chance au nouveau chef de canton de Gaya à qui il a demandé d’être un chef rassembleur pour la prospérité du canton et lui a prodigué de sages conseils dans l’exercice de ses fonctions.
Le Général de Brigade Iro Oumarou a par la même occasion invité la famille royale et l’ensemble de la population du Dendi à accompagner leur nouveau chef et à l’aider dans l’accomplissement de ses fonctions afin qu’il puisse régner conformément aux principes des lois et règlements de l’administration et des valeurs morales et traditionnelles.
Notons que l’honorable Roumane Moussa Gani est le 24ème chef de canton de Gaya.
ANP
Commentaires
Le Premier ministre conteste l'affirmation selon laquelle le départ des bases françaises aurait fait l'objet de négociations préalables. "La France n'a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l'Afrique sa sécurité et sa souveraineté", tranche-t-il
Dans une déclaration cinglante ce lundi 6 janvier 2025, le Premier ministre Ousmane Sonko a vivement réagi aux propos tenus par le président français Emmanuel Macron lors de la conférence annuelle des ambassadeurs à l'Élysée, concernant le retrait des bases militaires françaises d'Afrique.
Le chef du gouvernement a particulièrement contesté l'affirmation du président Macron selon laquelle le départ des bases françaises aurait fait l'objet de négociations préalables avec les pays africains concernés. "Dans le cas du Sénégal, cette affirmation est totalement erronée", a déclaré
A suivre
Ousmane Sonko, ajoutant qu'"aucune discussion ou négociation n'a eu lieu à ce jour".
Le Premier ministre a tenu à réaffirmer que la décision de faire partir les bases militaires françaises "découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain", rejetant ainsi la version du président français qui avait suggéré avoir "consenti la primeur de l'annonce à ces pays africains" par "simple commodité et par politesse".
La réponse de Sonko s'est faite particulièrement acerbe lorsqu'il a abordé la déclaration de Macron affirmant "qu'aucun pays africain ne serait aujourd'hui souverain, si la France ne s'était déployée". Le Premier ministre sénégalais a réfuté cette vision, soulignant que "la France n'a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l'Afrique sa sécurité et sa souveraineté". Il a notamment cité l'exemple de l'intervention française en Libye,
qui selon lui, a "contribué à déstabiliser certains pays africains [...] avec des conséquences désastreuses notées sur la stabilité et la sécurité du Sahel".
Dans une conclusion particulièrement mordante, le Premier ministre a rappelé le rôle crucial des soldats africains dans la libération de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. "Si les soldats Africains, quelque fois mobilisés de force, maltraités et finalement trahis, ne s'étaient pas déployés lors la deuxième guerre mondiale pour défendre la France, celle-ci serait, peut être aujourd'hui encore, Allemande", a-t-il déclaré.
Cette passe d'armes entre les dirigeants français et sénégalais intervient dans un contexte de redéfinition des relations franco-africaines, marqué par une volonté croissante d'autonomie des États africains dans la gestion de leur sécurité et de leur souveraineté.