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5eme Edition Foire semences maraichere BIS2

Le préfet du département de Dogondoutchi, le Capitaine Yaou Ada a procédé au lancement officiel de la foire des semences maraichères, le lundi 11 Novembre 2024 dans la commune rurale de Matankari, département de Dogondoutchi, région de Dosso. Organisée par l ’ONG Internationale SWISSAID, cette foire entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet Urgence 2024 et vise essentiellement à renforcer durablement les capacités de production des petits producteurs agricoles à travers l’accès à des semences irriguées ainsi qu’à d’autres intrants agricoles. Au total, 4500 ménages vulnérables seront soutenus au cours de cette foire à travers des subventions de plus de 40 millions de FCFA facilitants l’achats aux semences maraichères et d’autres intrants agricoles de leur choix pour mettre en valeur leurs exploitations.

En prenant la parole à cette occasion, l’Administrateur Délégué de la commune rurale de Matankari, l’Officier Principal de police Ibrahim Kako a tout d’abord souhaité la chaleureuse bienvenue aux participants dans sa localité, précise-t-il berceau de l’Arewa. Il poursuit ses propos en affirmant que cette foire vient compléter les nombreuses actions de l’ONG SWISSAID dans la commune de Matankari. Entre autres activités, Ibrahim Kako a cité la création des mini-adductions d’eau potable, des puits, des forages, l’aménagement des sites maraichers, la formation des paysans et des producteurs, la création et l’équipement des banques de semences, des dons aux ménages sinistrés, la récupération des terres dégradées, la mise en place de l’initiative ‘’école bleu’’ dans les établissements scolaires mais également de l’information et la sensibilisation de la population sur la gestion des airs de pâturages et des couloirs de passages, etc.

Mahaman Abdou Rabilou 5efoire


Mahaman Abdou Rabilou, Représentant Pays de l’ONG Internationale SWISSAID a noté qu’après quatre éditions de foires qui avaient permis de soutenir plus de 30 000 agricultrices et agriculteurs dans la région de Dosso et Tillabéry, il est désormais devenu une tradition pour son institution de soutenir les efforts de l’Etat pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire au Niger à travers des évènement de ce genre. « Après une campagne hivernale caractérisée par d’importantes pluviométries, il nous semble approprié de transformer cette disponibilité d’eau de surface importante en un potentiel agricole visant à augmenter la production agricole à travers le maraichage dans nos villages », a-t-il précisé. En terminant ses propos, Mahamane Rabilou appui que SWISSAID souhaite montrer aux producteurs à travers cette activité que d’autres types de cultures plus résilientes peuvent être explorées pour une meilleure adaptation des populations face au changement climatique.


En procédant au lancement officiel de cette importante rencontre, le Capitaine Yaou Ada, Préfet de Dogondoutchi a précisé que cette initiative cadre parfaitement avec les orientations stratégiques du conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) dans le secteur de l’agriculture durable. C’est pourquoi, il a exhorté les bénéficiaires et les autres producteurs à saisir cette opportunité pour acquérir des intrants susceptibles de leur permettre d’améliorer la productivité de leurs exploitations. Yaou Ada n’a pas manqué en cette circonstance solennelle d’exprimer au nom des populations bénéficiaires et au nom des plus hautes autorités du Niger, toute sa profonde gratitude à l’ONG internationale SWISSAID pour sa coopération exemplaire et son engagement constant aux cotés des populations nigériennes dans la lutte contre la pauvreté de manière générale.


Cette activité a également enregistré la présence du Chef de Canton de Dogondoutchi, l’Honorable Amadou Sabo, du Chef de Groupement Peulh de Dogondoutchi, l’Honorable Maman Mahamadou, du Président de la Plateforme Agroécologique Raya Karkara monsieur Ousmane Dambadji, des Administrateurs Délégués des communes d’intervention du projet Urgence, des services techniques de l’Agriculture, de l’élevage et de l’Environnement, du staff de SWISSAID ainsi que des médias.

5eme Edition Foire semences maraichere BIS5


Pour rappel, le Projet Urgence a déjà permis d’accompagner 3 150 ménages vulnérables en kits alimentaires et en semences pluviales dans les communes de Dankassari, Fabidji, Kankandi, Matankari et Soucoucoutane dans la région de Dosso et celles de Dantchandou et Kouré dans la région de Tillabéry.
SWISSAID, un partenaire incontournable au service du développement durable !

5eme Edition Foire semences maraichere BIS4


Mariam ADAMOU/ REJEA



Commentaires

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Calibri
2 jours ya
Bravo!
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TOTO A DIT
Hier
8) :Rien n'est souverain, indépendantiste, digne et respectueux que l'auto-suffisance alimentaire de façon endogène en implantant et exploitant des procédures et politiques endogènes qui peuvent se passer de la dette ...de se comporter comme un éternel assisté , un continuel mendiant talibé qui ne sait rien d'autre que tendre la main , ne connait rien d'autre que d'espérer des aides par ci par là des autres.cette attitude passive, attentiste d'assisté ne peut développer un pays .

Les pays développés et émergents conçoivent ils leurs affaires des aides reçues par telle structure internationale ou telle miette jetée à la volée par un autre pays ??

Ne faudrait il changer de fusil d'épaule en se dévoilant créatif , innovant et promouvant les ressources et compétences endogènes en retroussant les manches et titillant le congolo .?

La mendicité internationale ne peut faire évoluer un pays en LABOU SANI ou ZANCHEN KASSA
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Liboto Dobou
Hier
''Rien n'est souverain, indépendantiste, digne et respectueux que l'auto-suffisance alimentaire de façon endogène en implantant et exploitant des procédures et politiques endogènes qui peuvent se passer de la dette''. très bonne remarque, Toto - le problème c'est l'investissement - ce n'est pas à SWISSAID de financer nos producteurs - 40 millions pour 4500 producteurs à peu-prés 10000 par personne - c'est très insuffisant quand 50 kg d'engrais coute 16 000, un litre d'insecticide 10 000 et l'Energie pour arroser, labourer et défricher.
il faut évaluer les 3N des 10 dernières année pour voire l'étendue de l'échec de notre politique agricole. il nous faut une révolution verte
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