Lutte contre la débauche : Niamey se dote d’une brigade des mœurs pour préserver la décence publique
Dans le cadre de la lutte contre les atteintes aux bonnes mœurs, le Gouvernorat de la Région de Niamey a instauré une brigade des mœurs pour veiller au respect des valeurs sociales et prévenir les comportements contraires à la décence dans les espaces publics, répondant ainsi à un constat souvent amer : la ville de Niamey est de plus en plus confrontée à des dérives de jeunes mineurs et à la prostitution visible sur ses voies publiques. Cette décision, prise par arrêté signé le 20 octobre 2024 par le Gouverneur, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna, est effective dès sa signature et marque la création d'une brigade qui mènera des patrouilles jour et nuit dans toute la région de Niamey. Sous la supervision du Conseil Régional de Sécurité, cette brigade a pour mission de lutter contre le racolage, l’outrage public à la pudeur et d’autres comportements jugés offensants pour la morale, avec le pouvoir de signaler les infractions aux autorités compétentes et d’intervenir en cas de flagrant délit.
Selon l’arrêté, cette brigade des mœurs aura pour mission de préserver les valeurs cardinales qui guident la vie en société et de garantir un environnement respectueux des normes sociales. Ses agents, issus des forces de défense et de sécurité et placés sous la supervision du Conseil Régional de Sécurité, opéreront jour et nuit par des patrouilles motorisées et pédestres dans tous les quartiers de Niamey.
La nouvelle brigade agira principalement à titre préventif, ciblant les comportements en désaccord avec les normes de décence, notamment le racolage, l’outrage public à la pudeur, et toute forme d’acte pouvant choquer la morale sociale, que ce soit sur la voie publique ou dans les lieux ouverts au public. En cas de constat d’infractions pénales, le responsable de la brigade pourra alerter l’autorité compétente pour des mesures appropriées.
En vertu de l’article 67 du Code de procédure pénale, les agents de la brigade seront également habilités à appréhender directement les auteurs d’un crime ou d’un délit flagrant et à les présenter à l’officier de police judiciaire le plus proche. Ce pouvoir d'intervention directe confère à la brigade une capacité d’action immédiate pour endiguer les situations de trouble à l’ordre public.
Le financement de cette brigade des mœurs sera principalement assuré par le gouvernorat de la région de Niamey, qui a prévu un budget de fonctionnement dédié. Elle pourra également bénéficier du soutien de partenaires techniques et financiers nationaux ou internationaux pour renforcer ses moyens d’action.
La création de cette brigade marque une volonté des autorités de Niamey de garantir un cadre de vie en adéquation avec les valeurs sociétales, en instaurant des mesures concrètes pour préserver la dignité et la sécurité des citoyens dans l’espace public. Avec cette nouvelle brigade, Niamey entend non seulement réaffirmer l’importance des bonnes mœurs dans la vie communautaire, mais aussi renforcer le sentiment de sécurité pour tous les citoyens et visiteurs de la capitale.
A. Karim (actuniger.com)
Commentaires
Pour respecter les mœurs il faut impliquer les parents les religieux (bonnes pratiques pas ces hijab bizarres). Que le corps sexy de la femme ne soit pas à la portée des regards de tous les hommes au maxi qlq uns hein !
La faute à qui ???
TOTO A DIT seulement de passage.......
Par exemple il est relativement admis dans nos ''traditions'' et nos ''mœurs'' que nous battions nos femmes et nos enfants. Or, on peut difficilement qualifier cela de ''bonnes meurs'' ou même d'acte acceptable.
TOTO A DIT dit , l'homme qui bat la femme comme un tambour est simplement et purement un Lâche , une Hommellette en manque de couilles ....
En aucune façon , sous aucune circonstance , un vrai Homme ne doit lever sa main sur une femme , fut elle sa femme ...de la même façon qu'il ne doit même en rêve oser lever la main sur sa mere.....
Si la communication entre conjoints n'a pu décanter un quiproquo, ce n'est pas la tambourinade du mari sur la femme en la battant qui va régler le quelconque problème ou malentendu....
TOTO A DIT se demande , est il concevable , même si la femme a l'aptitude physique et technique de battre son mari à le faire ??
Si à priori, la bonne décence et samouraï éducation ne permet à la femme de battre son mari, qu'est ce qui autorise donc le mari de lever la main sur la femme ?
Un vrai homme protège la femme et non la terroriser..
Il faut d'ailleurs remarquer que ''la lutte contre la dégradation des mœurs'' est un combat toujours recommencé parce que jamais achevé. Et pour cause; personne ne sait en réalité ce que sont ''les bonnes mœurs'' stricto sensu bien que chacun croie en avoir une idée claire. On dirait aussi que c'est un combat de toutes les générations et qu'à toutes les époques ''les mœurs'' n'ont cessé de se dégrader car chaque vieille génération dit qu'en ''son temps'' les choses n'étaient pas comme ça, que la jeunesse était plus disciplinée, plus obéissante, plus respectueuse, etc. Nos grands-parents l'ont dit de nos parents et nos parents l'on dit de nous. C'est maintenant à notre tour de le dire de nos enfants.
Afrique , la dépravation des mœurs chez les jeunes.....
Les mœurs désignent les usages et les habitudes de vie au sein d’un groupe social. La dépravation des mœurs désigne donc le fait de bafouer ces mœurs.
De nos jours, un enfant peut chercher ce qu’il veut et bien évidemment il finira par le trouver.
J’ai pris connaissance il y a quelques jours d’une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux et qui montre plusieurs petites filles se livrant à des rapports homosexuels à l’aide de jouets sexuels.
Je ne sais pas exactement d’où proviennent ces images, mais de ce que j’ai pu observer,
A suivre
les jeunes filles qu’on y voit sont encore très jeunes. Je ne pense pas que la plus petite ait plus de 10 ans.
Elles s’amusent, rient et expliquent ce qu’elles sont en train de faire. À se demander si elles réalisent la gravité des actes qu’elles sont en train de poser…. Mais apparemment non.
En tant qu’adulte et mère, j’ai été surprise et choquée dans un premier temps. Plusieurs questions ont traversé mon esprit: Qui leur a appris celà? Où ont-elles trouvé ces jouets sexuels? depuis combien de temps elles le font et surtout…qui tient la caméra?
À qui la faute ?
De prime abord, on pourrait jeter la pierre aux parents ou aux tuteurs en arguant qu’ils n’ont pas fait leur travail d’éducation. Toutefois, je pense que le problème est beaucoup plus complexe que la seule responsabilité parentale ou familiale.
Il suffit d’envisager les choses sous un angle différent et
l’argument du laxisme parental tombe directement à l’eau.: ces jeunes filles seraient des orphelines vivant dans la rue, et sous le joug de proxénètes, qu’il faudrait analyser les faits sous un angle différent.
La dépravation des mœurs peut être une conséquence de multiples facteurs : familiaux, sociétaux ou culturels.
S’il est bien vrai que l’éducation familiale est censée donner des répères et enseigner la morale, il n’en demeure pas moins que le cocon familial ne constitue plus le seul vecteur d’apprentissage dans nos sociétés modernes.
Quand j’étais petite, je respectais les règles et les interdits parentaux parce que c’était la base de mes répères. C’est grâce à ces balises que je pouvais orienter mes actes et mes comportements. C’est le discours de mes parents qui m’apprenait ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est moral, et ce qui ne l’est pas.
Je n’allais pas chercher sur google ou sur les réseaux sociaux des réponses à mes questions (et d’ailleurs ça n’existait pas encore). Quoique, les influences extérieures étaient toujours présentes, mais sous différentes formes. Que ce soit au niveau de la télévision, de la mauvaise compagnie ou tout simplement d’une personne à laquelle on est attaché et à qui on veut plaire ou ressembler.
Dans ce dernier cas, on a tendance à copier tout ce qu’elle fait, bon ou mauvais, jusqu’à ce qu’on soit sévèrement recadré.
Malheureusement, les temps ont beaucoup changé. L’avènement des nouvelles technologies rend accessible diverses sources d’informations. Informations pas toujours contrôlées ou contrôlables par les parents ou les adultes qui gravitent autour des enfants.
Une fois que ces derniers sont hors de la maison, ils sont soumis à une multitude d’influences qui échappe parfois à notre contrôle :
L’école, la rue, les faits divers, le groupe d’amis, les réseaux sociaux, etc…
L’accès à internet s’étant démocratisé via la prolifération des cybercafés, les plus jeunes peuvent trouver le moyen de se connecter même en l’absence de téléphone personnel. Ils voient ce qu’ils ne sont pas censés voir et entendent ce qu’ils ne sont pas censés entendre.
C’est ainsi qu’on assiste à toutes sortes de dérives verbales et comportementales, contraires aux attentes sociales et culturelles en matière de bonnes mœurs
Plutôt que de chercher qui blâmer pour cet état des choses, peut-être devrions nous nous pencher sur le ‘comment on en est arrivé là’.
Quelques facteurs explicatifs de la dépravation des mœurs
De mon analyse personnelle et d’après quelques lectures sur le sujet, je citerai les éléments suivants:
Le contrôle social
Dans les pays d’Afrique si je peux me permettre cette généralisation,
la famille n’est pas seule dépositaire de l’éducation et de la surveillance des enfants. Le voisinage ainsi que toute la communauté a un droit de regard sur les comportements jugés déviants.
Il était courant à une certaine époque de se voir réprimandé en pleine rue par des inconnus quand on affichait des comportements immoraux ou irrespectueux.
C’était également courant qu’un voisin ou une voisine vous dénonce à vos parents si jamais ils vous croisent en mauvaise posture ou en mauvaise compagnie.
La pression à la conformité aux règles éducationnelles était très grande , et il fallait réfléchir à deux fois avant d’oser poser certains actes.
De nos jours, tout le monde s’occupe de ses affaires et le contrôle social est de moins en moins opérationnel. Sans oublier qu’à la moindre tentative de recadrage, un adulte peut se voir copieusement insulté par un jeune qui a l’âge d’être son fils ou sa fille.
Le respect des ainés a vraiment « foutu » le camp chez certaines personnes.
Les informations non sélectives
Les médias véhiculent tout un ensemble de comportement ainsi que des modes de vie qui peuvent être alléchants pour des jeunes en recherche d’identité, de reconnaissance, ou tout simplement curieux.
Un enfant qui va sur google est immédiatement bombardé d’informations en tout genre, or, il n’a pas encore la capacité de discernement qui lui permet de faire le tri ainsi que la part des choses.
À une certaine époque, les parents autorisaient les enfants à regarder uniquement des émissions précises et à des heures bien spécifiques. Ils effectuaient une sélection de ce que leurs enfants pouvaient regarder et écouter.
L’hétérogénéité des expériences
Surveiller son enfant ne garantit toutefois pas qu’il ne puisse avoir connaissance de ce qu’on lui interdit.
L’école est le plus grand vecteur des expériences interindividuelles, et dans son cercle d’amis, il y a des chances que certains soient déjà au courant de ce qu’on souhaite lui épargner ou lui cacher.
Avoir des amis du même âge n’est plus une garantie de l’uniformité de la connaissance.
Le manque de cadre et de répères
Notons qu’il existe aussi des parents démissionnaires ou négligents. Ils ne savent pas ce que font leurs enfants et ne surveillent pas leurs activités et fréquentations. Ils ne prennent pas le temps d’inculquer des répères identitaires, ni de fournir une feuille de route ou des conseils face aux réalités de la vie.
Leurs enfants doivent se débrouiller tous seuls pour savoir ce qui est bien ou mal, permis ou défendu. Et bien souvent, ils vont se tourner vers leurs amis ou les médias.
Le mauvais exemple de l’entourage
Les enfants imitent en general ce que les adultes qu’ils côtoient font. Il ne sert à rien de leur interdire certains comportements si on n’est pas un exemple en la matière. À savoir, utiliser un langage vulgaire, opter pour un habillement indécent, avoir des relations multiples au vu et au su de tout le monde, poser des actes de prostitution, banaliser la sexualité et la nudité, ne pas avoir de limites physiques, les exposer aux pratiques adultes, que ce soit dans le virtuel ou dans la réalité.
Apprendre aux enfants à respecter leur corps et leur nudité est indispensable. Personne n’a le droit de les toucher et ils doivent également respecter le corps de l’autre.
Ils devraient pouvoir poser leurs questions directement aux parents et non rester paralysés par le tabou sur la sexualité.
La sensibilisation
Bien que je comprenne qu’il existe une gêne à parler de la sexualité aux enfants, il n’en demeure pas moins que si nous ne le faisons pas, d’autres s’en chargeront, et pas toujours avec la meilleure des intentions.
Protéger nos enfants passe aussi par une communication éclairée sur le corps humain , ses changements physiologiques, et le rôle de la sexualité. En adaptant bien sûr le vocabulaire à leur âge, à leur niveau de compréhension et surtout aux valeurs culturelles qu’on souhaite leur emseigner.
NB: La sexualité ne se résume pas aux relation sexuelles. On peut donc en discuter dans une optique de sensibilisation aux abus et aux prédateurs sexuels.
Si vous avez honte de le faire, vous pouvez toujours demander l’aide de votre médecin, ou d’une personne en qui vous avez confiance.
Donner cet espace de discussion à vos enfants contribuera à les sensibiliser sur les dangers de la pédophilie et de toute autre dérive sexuelle.
La banalisation de la nudité et du sexe
La dépravation des mœurs illustre parfaitement la fuite de certaines valeurs traditionnelles, qui autrefois garantissaient un socle éducatif solide.
À force de voir des adultes vêtus de façon indécente, parler vulgairement et dévoiler leur intimité sans aucune gêne, il est fort probable que la dépravation des mœurs devienne quelque chose de banal. Si les adultes censés être les gardiens de la morale ne se sanctionnent pas eux-mêmes, comment pourront-ils sanctionner les plus jeunes.
Aujourd’hui les enfants fument, boivent, se droguent et commencent à avoir des relations sexuelles avant même la puberté. Symptôme d’une société qui va mal et au sein de laquelle le rôle de la famille et de la communauté tend à disparaître.
L’argent est devenu le maître et chacun s’occupe de ses propres affaires.
Les pistes de solutions pour diminuer la dépravation des mœurs ?
Je n’ai pas de solution miracle, toutefois je pense qu’un certain nombre de précautions aiderait à diminuer la probabilité d’une dépravation des mœurs chez les jeunes :
Que chacun commence à sensibiliser au sein de sa propre maison et de sa propre famille. Notamment, éduquer les enfants sur le respect de leur corps et sur les valeurs morales
Surveiller leurs accès aux réseaux sociaux et à internet, sans oublier de veiller à leurs fréquentations
Leur parler des dangers du proxénétisme et de la pédophilie quand ils entrent dans l’adolescence; afin que nul ne puisse les manipuler et les abuser.
Vérifier qu’ils ne visionnent pas des contenus inappropriés susceptibles d’imprégner dans leur esprit des images indécentes.
Car à force de les voir, ils finiront par vouloir imiter
Avoir soi-même un comportement qui réflète ce qu’on leur recommande de faire. Ils feront plus ce qu’on fait que ce qu’on leur dit
Vos enfants doivent avoir confiance dans le fait qu’ils peuvent tout vous dire ou tout vous demander.
Il est important de briser un tabou quand il n’aide pas à résoudre des problemes sociétaux, et surtout lorsqu’il contribue à les entretenir.
Informer un enfant sur la dépravation des mœurs c’est aussi le protéger..
TOTO A DIT a oublié de vous rappeler que le partage est long ....
Et ce que doit dire , à ces messieurs et mesdames qui offrent des smartphones dernier cri à leurs enfants pour paraître évolués , vous ne rendiez pas service , c'est une bombe d'aliénation dans leur main si vous pouvez seulement savoir les sites qu'ils peuvent du confort familial visiter
Et ce que. TOTO A DIT doit dire , à ces messieurs et mesdames qui offrent des smartphones dernier cri à leurs enfants pour paraître évolués , vous ne rendiez pas service ,
Dans votre optique de suivisme , de snobisme , de paraître évolués , même aux Etats Unis d'Amérique , supposés être le socle de démocratie et des droits de l'homme , il est formellement interdit dans beaucoup d'États , à l'adolescence , du primaire au lycée d'apporter un téléphone à l'école , smartphone semble même un rêve .. pour eux ...
Si même un téléphone doit être utilisé c'est le genre avec les claviers alphanumérique pour contacter les parents en cas d'urgence....
De l'usage et vision des TV , un volume horaire est alloué à l'enfant par semaine au regard de son rendement à l'école ...
Tout ce que l'enfant regarde sera sous le contrôle parental et autorisé du parent ...
Du cas daq hasidiques Juifs , appelés les orthodoxes ils banissent tout simplement l'usage de la télé , les mass media dans leur maison , du téléphone usage pour un adolescent c'est une utopie
Pour une petite brigade de rien du tout, vous sollicitez l'appui des PTF (y compris internationaux)?! Mais où est donc passée notre fierté basée sur la lutte pour notre souveraineté, en totale rupture avec l'aide internationale? C'est moi qui ne comprends pas bien, ou bien le régime est en train de faire machine arrière? La communication gouvernementale manque singulièrement de cohérence. Et puis, de toute façon, la souveraineté ne saurait s'accommoder de la pauvreté.