Zone des trois frontières : une dizaine de terroristes dont un chef de l’EIGS neutralisés (Armée)
Une dizaine de terroristes, dont un membre influent de l’État islamique, ont été neutralisés la semaine dernière au cours de différentes opérations menées par les Forces de défense et de sécurité (FDS) dans le département de Téra, région de Tillabéri, dans la zone dite des trois frontières. Selon le ministère de la Défense, ces opérations ont également permis d'interpeller plusieurs terroristes, de saisir des moyens de déplacement et de détruire des moyens de communication.
Dans le dernier bulletin des activités des FDS publié vendredi dernier, le ministère de la Défense nationale a annoncé que dans la nuit du 21 au 22 juin, un raid militaire mené par une unité de l’opération « NIYYA », sur la rive droite du fleuve Niger, a permis de neutraliser le nommé Abdoulaye Souleymane dit « Idouwal », un « membre influent » de l’État islamique dans cette zone des trois frontières (avec le Mali et le Burkina Faso). L’opération s’est déroulée à Gandawal, à une quinzaine de kilomètres de Mehanna, dans le département de Téra, région de Tillabéri.
Toujours dans la même zone d’opération, une mission de contrôle de zone FDS a été prise à partie par des tireurs embusqués, dans l’après-midi du jeudi 20 juin, dans la zone de Nabolé. La prompte riposte des soldats a permis de neutraliser neuf (09) terroristes et d’interpeller trente-un autres (31) dont un blessé. Aussi, l’armée affirme avoir détruit leurs moyens de déplacement et saisi des moyens de communication.
D’autres actions menées dans le cadre des interventions militaires ont également permis d’appréhender des présumés terroristes ainsi que leurs complices au cours d’actions spéciales et ciblées sur les théâtres des opérations qui permettent de sécuriser villes et villages menacés par des attaques terroristes, a annoncé le ministère de la Défense.
Il faut noter que depuis presque une dizaine d’années, les menaces sécuritaires se sont amplifiées dans cette zone frontalière du Mali et du Burkina Faso du fait des actions des groupes armés terroristes (GAT) notamment l’EIS (ex EIGS) et le JNIM (Al-Qaïda). Malgré le renforcement du dispositif militaire et l’adoption des mesures d’urgence, la situation reste toujours critique avec, à la clé, une crise humanitaire qui affecte lourdement les populations civiles.
Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
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