Démocratie participative, paix et cohésion sociale : Save the Children sensibilise sur la participation et l’inclusion des enfants et des jeunes
L’ONG Save the Children lnternational appuyée par Save the Children Etats Unis organise des Dialogues sur la démocratie participative, la paix et la cohésion sociale dans huit pays dont le Niger. Ce débat qui cible les enfants, les jeunes, les femmes, la société civile et les décideurs politiques, a eu lieu ce mercredi 26 octobre 2022, à l’hôtel Radisson Blu de Niamey à travers deux panels de discussions dont : le premier est : «la démocratie participative » et le second « la paix et la cohésion sociale ».
La cérémonie d’ouverture de cette rencontre présidée par Mamadou Bakary Traoré, Représentant Directrice pays de Save the Children International Niger, s’est déroulée en présence des Représentants de la Présidence, de la Primature et des ministères; de I’ Assemblée nationale, du bureau du Médiateur de la République; des confessions religieuses; de la Fondation Noor ; de la société civile ; des ONG locales et internationales ; des organisations d’enfants, de jeunesse et de femmes ; des Représentants des Organisations internationales USAID et Nations Unies; des panelistes, ainsi que les participants.
En ouvrant le dialogue, le représentant de la Directrice pays de Save the Children International Niger, Mamadou Bakary Traoré, a situé le contexte ayant conduit à la tenue de ce dialogue. « Il faut remonter en décembre 2021 quand le Président Américain, Joe Biden, a initié virtuellement (COVlD-19 oblige) un « Sommet sur la démocratie » avec une panoplie des dirigeants du monde dont Son Excellence Mohamed Bazoum, Président du Niger », a fait savoir Mamadou Bakary Traoré avant de rajouter que « l’objectif principal de ce sommet était de renouveler et renforcer l’engagement démocratique des participants pour un monde plus juste ».
Selon M. Bakary, ce dialogue répond à la volonté du Président Bazoum qui avait réaffirmé l'attachement du Niger à la démocratie et à ses principes inscrits dans la Constitution, lors de ce sommet. « Il a aussi renouvelé son attachement à la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la bonne gouvernance et à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples », a-t-il souligné.
Pour Mamadou Bakary Traoré, Responsable du Département Plaidoyer, Campagnes, Communication et Médias de Save the Children Niger, « les jeunes et les enfants représentent trois quarts de la population Nigérienne. Ils sont aussi les futurs gouvernants du pays. Leur donner l'opportunité de dialoguer autour des questions aussi importantes que la démocratie inclusive, la paix et la cohésion sociale, c’est, s'assurer de tenir compte du point de vue d'une frange importante de la société ».
La rencontre s’est poursuivie tout le long de la journée avec des échanges, des contributions et des débats très enrichissants.
Les travaux ont été clôturés par plusieurs recommandations et un rapport avec des points de suivi pour capitaliser sur les retombées et maintenir ce cadre d’échanges pour valoriser l’apport des jeunes et des enfants pour la gouvernance participative, le processus de paix et la cohésion sociale au Niger.
Ainsi, à l’endroit de Save The Children, il a été recommandé de faire le plaidoyer à l’Etat de programmes éducatifs.
Les Représentants de l’Assemblée nationale, ont quant à eux formulé plusieurs recommandations notamment : la réforme du programme pour l’instauration de l’instruction civique et morale à l’école ; l’implication du dialogue dans le maintien de la paix ; l’application stricte des textes aux niveaux des différentes structures ; la création des AGR, l’amélioration de la communication au sein des communautés ; la propagation des questions sur la paix et la sensibilisation.
Le représentant du médiateur a recommandé le développement de l’emploi au niveau rural pour une meilleure cohésion sociale ; la formation dans le leadership communautaire ; l’instauration d’une journée spéciale à la jeunesse, l’Instruction civique et morale jusqu’au niveau BEPC…
La promotion des activités de jeunesse ; l’implication de l’Etat dans toutes les localités du pays ; la surveillance et le contrôle des réseaux sociaux par l’Etat, la sensibilisation des parlementaires d’intégrer l’importance de la jeunesse à leurs assises ont été entre autres les recommandations faites par la représentante de l’ONG FAD.
Mamane Adamou (actuniger.com)
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