Faux étudiant en médecine : l’Université de Zinder lève l’équivoque !
Ces derniers jours, la toile a été inondée par une information relative à une affaire rocambolesque d’un faux étudiant en médecine qui aurait administré des soins pendant plusieurs années au sein de l’université de Zinder. Vu le buzz sur les réseaux sociaux, l’Université de Zinder a décidé de sortir de son mutisme pour clarifier la lanterne de l’opinion publique nationale et lever l’équivoque.
Dans une mise au point faite ce jeudi 23 juin 2022, le temple du savoir de Zinder a clairement définit les contours de cette affaire qui continue de défrayer la chronique.
De quoi s’est-il agit exactement ?
Dans sa réponse, l’Université de Zinder de préciser après investigation que le prétendu étudiant incriminé, n’a jamais appartenu à la communauté universitaire car n’étant jamais inscrit dans aucune des facultés. Les investigations menées au niveau du service de la scolarité centrale et à la Faculté des Sciences de la Santé ont prouvés l’inexistence de ce fameux étudiant en médecine.
Mieux, le communiqué précise que contrairement à la rumeur qui a circulé, ledit étudiant qui a en réalité abandonné l’école à partir du Cour Moyen, n’a jamais composé un examen ou administré des soins au sein de la communauté universitaire.
Par contre, concernant l’individu l’Université reconnait l’appartenance de cette personne à la Commission des Affaires Sociales et de l’Ordre (CASO). C’est nanti de cette position qu’il a pu bénéficier des larges de ses camarades étudiants qui ont mis à disposition un logement et de la restauration gratuite.
Pendant plus de trois (3) ans, cet énergumène a bénéficié des avantages auxquels ont droit tous les étudiants, notamment le logement et la restauration.
Pour l’Université, cette situation s’explique par la complicité dont le prétendu étudiant a bénéficié de la part de ses camarades de la CASO.
Face à cet acte isolé mais qui est loin d’être inédit, l’Université de Zinder d’exhorter les différentes composantes de l’institution de rester vigilantes et surtout d’informer l’administration aussi rapidement que possible afin de prendre les mesures qui s’imposent.
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