Insécurité : l’Etat islamique revendique l’attaque du domicile de Seyni Oumarou
Dans un message publié sur leur plate-forme habituelle de propagande, l’Etat Islamique (EI) a revendiqué l’attaque, dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 juin dernier, du domicile de Seyni Oumarou, Président de l’Assemblée nationale et président du parti MNSD Nassara. Pour rappel, l’attaque par deux individus venus à motos a fait un mort, un élément de la garde nationale, et un blessé parmi les soldats qui assuraient la sécurité de la résidence privée de l’ancien premier ministre.
C’est par leur canal habituel, authentifié par les services de renseignements et les experts en sécurité, que l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS), a revendiqué « l’attaque à l’arme automatique » qui a visée, dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 juin 2021 aux environs de 1h00, le domicile privé du Président de l’Assemblée nationale qui est situé dans un quartier résidentiel de Niamey. « Dans la nuit de vendredi à samedi, le domicile du président de l’Assemblée nationale a été attaqué par deux individus sur une moto. Ils ont mitraillé les gardes, tuant l’un d’entre eux », avait alors indiqué les médias, Ousseini Salatou, conseiller au cabinet du Président de l’Assemblée nationale et proche du président du MNSD Nassara.
Dans un communiqué publié le lendemain de l’attaque, le ministère de l’Intérieur avait confirmé les faits, précisant qu’avant de « quitter les lieux les deux assaillants ont vainement tenté d’emporter un véhicule 4X4 pick-up stationné au domicile de Seini Oumarou ». « Une enquête a été ouverte immédiatement et les recherches en vue d’identifier et d’interpeller les auteurs sont actuellement en cours », avait alors assuré le ministère.
Depuis, aucune avancée notable des investigations n’a été officiellement annoncée par les autorités et les spéculations sont allées bon train au sein de l’opinion puisque ce n’est pas la première fois que la résidence privée de l’ancien premier ministre et actuelle deuxième personnalité de la République, est attaquée même si ce n’est pas dans les mêmes circonstances.
Avec cette revendication, les choses deviennent un peu plus claires même s’il pourrait s’agir d’un message de propagande. Ce qui est sûr, cela va amplifier davantage la psychose sur le niveau de l’insécurité qui prévaut dans le pays et qui n’épargne désormais plus la capitale du pays.
Il convient de noter qu’au moment où cet article est mis en ligne, aucune réaction officielle n’a été enregistrée de la part des autorités sur cette revendication qui fait déjà le tour des réseaux sociaux.
Ikali Dan Hadiza (actuniger.com)
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