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Eleves en salle examen BAC

Les épreuves du Baccalauréat session 2020 débutent ce matin sur toute l’étendue du territoire national. Ils sont au total 71.990 candidats repartis dans 179 centres à se présenter à l’examen qui sera organisé pour la première fois par le nouvel Office National du Baccalauréat (OBN). Avec comme principal défi, l’organisation d’examens propres avec l’appui de la HALCIA.

Zeyna commission0

Initialement prévus au mois de juillet, les examens de la session 2020 du Baccalauréat ont été reportés pour cause de pandémie du Covid-19. Ce lundi 17 Août, 71.990 candidats dont 38,96% de filles vont donc entamer les épreuves écrites dans les 179 centres que compte le pays,  pour l’obtention de leur premier diplôme universitaire. Dans le message qu’il a livré à la veille du début des épreuves, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Yahouza Sadissou, a assuré que  toutes les dispositions financières et matérielles ont été prises par le gouvernement pour un bon déroulement des examens. Comme il est de tradition, il n’a pas manqué de lancer un appel à l’ensemble des acteurs impliqués dans l’organisation de la session c'est-à-dire les élèves, les surveillants de salle, les correcteurs, les présidents des jurys et les membres des secrétariats, à respecter les dispositions légales et réglementaires qui régissent l’organisation du baccalauréat au Niger. Aux candidats surtout, il les a appelé à compter sur leurs propres efforts.

Des examens propres pour la crédibilité du bac nigérien

La principale nouveauté cette année, c’est que pour la première fois, le bac se déroulera sous l’égide de l’Office National du Baccalauréat (OBN), l’établissement public et administratif qui remplace désormais l’ex Service du bac qui relevait de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Pour cette première expérience, le Directeur général de l’OBN, le Pr Mounkaila Laouali Abdo Serki, a indiqué que tout est prêt pour la réussite de cette session. 179 présidents de jury et quelques 4.000 correcteurs ont été mobilisés avec toute la logistique nécessaire afin de couvrir tout le territoire national.

Le grand défi pour l’OBN, c’est l’organisation des examens sans les fameuses fuites qui ternissent depuis quelques années la crédibilité des diplômes nigériens comme  c’était le cas dernièrement avec le BEPC 2020. Cette année encore, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) a été mise à contribution et à quelques jours du début des examens,  ses équipes sont allées à la rencontre des présidents des jurys, des correcteurs et des membres des secrétariats des jurys pour passer des messages de sensibilisation avec comme objectif , un bac propre pour cette session. Le 14 août 2020, la HALCIA avait par la voie de son président, le magistrat Abdourahmane Ghousmane, lancé un appel à tous les acteurs impliqués dans l’organisation du Baccalauréat session 2020 « pour des examens propres, débarrassés de corruption et autres infractions assimilées, comme la fraude ». Dans son message, le président de la HALCIA n’a pas manqué de reconnaitre d’ailleurs que « la corruption en milieu scolaire constitue une grave menace pour le système éducatif de notre pays ». Avec une perception de plus de 78% pour ce qui est  de l’indice de perception en la matière, l’ampleur du phénomène est assez inquiétant pour ne pas dire critique et c’est pourquoi la HALCIA a demandé aux candidats de ne pas être « auteur, co-auteur ou complice de cette descente aux enfers de l’école nigérienne ». Pour mieux appuyer son message, la HALCIA a jugé utile de  rappeler aux parents d’élèves, correcteurs, surveillants, membres des jurys et autres acteurs impliqués dans l’organisation du bac, les dispositions de la loi déterminant et réprimant les fraudes aux examens et concours. A titre de rappel, les fraudes et tentatives aux examens et concours constituent un délit puni d’un emprisonnement de un (1) mois à trois (3) ans et d’une amende de cent (100.000) mille à cinq cent (500.000) mille francs, ou de l’une de ces deux peines seulement.

Le fait est que malgré l’existence de ces sanctions prévues par le législateur et qui sont bien connu des acteurs, les fraudes aux examens et autres concours sont devenues un véritable fléau au Niger d’autant que les sanctions prévues par le Code pénal ne suivent pas. C’est là tout le nœud du problème comme en atteste la persistance et même l’amplification du phénomène ces dernières années.

A.Y.B (actuniger.com)



Commentaires

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Bacho
4 années ya
Bonne chance
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Zoom
4 années ya
Bonne chance
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Lecteur-Actuniger
4 années ya
Bonne chance aux candidats BAC 2020
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SG anoor
3 années ya
Bonne chance aux candidats 2020
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Zeyna commission0

 

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