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Dans son dernier point de la situation sur les théâtres d’opérations extérieures (OPEX), l’Armée française a publié un entretien avec le général de Brigade Oumarou Namata, commandant de la Force conjointe du G5 Sahel depuis le 13 juillet 2019. Selon l’Etat-major de l’armée française, un mois après le sommet de Pau où le président de la République française a demandé à la force Barkhane d’accentuer son action dans la lutte contre les groupes armés terroristes, les efforts se poursuivent. « La coordination entre la chaîne de commandement de la force Barkhane et celle des forces partenaires, notamment la force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S), se renforce », a indiqué la même source en introduction de  l’entretien avec le général nigérien Oumarou Namata.

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Mon général, quelle est la mission de la FC-G5S ?

Conformément au mandat du conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine, la FC-G5S a pour mission de mener des opérations pour contenir la menace terroriste et éradiquer le crime organisé en particulier le trafic de drogue et les trafics d’êtres humains dans l’espace des pays du G5 Sahel, en vue d’y créer un environnement favorable au développement socio-économique. Il faut certainement préciser que c’est une initiative récente pour répondre à un phénomène d’ampleur internationale qui, lui, est largement plus ancien. La FC-G5S est donc relativement bien jeune et est toujours en pleine montée en puissance.

À propos de cette montée en puissance, où en est-elle ?

La FC-G5S agit sur le terrain malgré les difficultés, dont celles liées au manque d’équipements. Elle a à son actif une bonne vingtaine d’opérations ayant permis pour le moins de marquer sa présence et sa détermination à poursuivre la mission et capitaliser d’assez bons résultats. Actuellement, il apparaît clairement que la force n’est pas en reste dans le combat général engagé contre le terrorisme et le crime organisé qui gangrènent l’espace sahélo-saharien. Elle constitue même l’une des alternatives crédibles et déjà disponibles.

Comment qualifieriez-vous l’adversaire ? Quel regard portez-vous sur lui ?

Nous faisons face d’une façon générale à trois types de défis :

Tout d’abord, les groupes armés terroristes (GAT) qui ont proliféré en nombre et en volume. Ils maintiennent la pression sur certaines zones à travers des éléments, des assassinats ciblés et des rackets prenant des formes de collectes forcées, de taxes et de vols massifs de bétail ;

Ensuite, les groupes criminels organisés (GCO) agissant autour des trafics de drogue, d’armes et d’êtres humains qui constituent une menace tout aussi sérieuse et qui sont imbriqués avec les GAT, avec lesquels ils interagissent ;

Enfin, à côté de la menace purement terroriste, la situation sécuritaire est aussi fragilisée par l’exacerbation par endroit des conflits à caractère intercommunautaires et interethniques, le plus souvent instrumentalisés par les divers groupes armés précédemment cités.

Mais il faut certainement le rappeler, l’extrémisme n’est pas l’apanage du Sahel, c’est un phénomène qui fait fi des frontières et qui essaye sournoisement de s’installer là où ses adeptes pensent pouvoir diffuser leurs théories du chaos.

Comment jugez-vous la coopération avec la force Barkhane ?

Pour ce qui est de la FC-G5S, Barkhane est actuellement un partenaire de taille qui l’accompagne et reste décisif dans beaucoup de domaines, permettant de faciliter l’accomplissement de la mission assignée. Pour l’heure, la plupart des réussites actuelles l’ont été grâce à une bonne coordination ou à des actions conjointes avec les armées nationales dont nous complétons les dispositifs, mais aussi avec Barkhane. Cette coopération déjà fonctionnelle en pratique s’est vue confortée par les instructions découlant du récent sommet de Pau, demandant la mise en place d’un mécanisme de commandement conjoint entre la FC-G5S et Barkhane.

Où en est la mise en place de ce mécanisme conjoint entre la FC-G5S et Barkhane ?

Des échanges d’officiers entre les deux forces ont été opérés et les planifications conjointes sont déjà avancées. Un poste de commandement conjoint ad hoc sera largement outillé pour conduire ensemble, de façon synchronisée les différentes actions envisagées. Des officiers provenant des états-majors burkinabé, malien et nigérien ont aussi été associés, pour l’harmonisation des actions avec les forces nationales concourantes.

Source : Armée Française.



Commentaires

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Shakala
4 années ya
Bonne chance
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