Maradi : le délégué spécial en guerre contre la prostitution dans les lieux publics
Le président de la délégation spéciale de la ville de Maradi, Mahaman Laouali Issa, a décidé de lutter contre la prostitution des jeunes filles dans les endroits publics. A travers une note d’information qui a été publié dans les principaux médias locaux de la capitale économique, le président de la délégation spéciale de Maradi a informé toute la population que conformément à l'arrêté numéro 024/VM/PDS du 27 mai 2019 relatif à la pratique des mauvaises mœurs dans la ville de Maradi, « il est formellement interdit à compter de ce jour les regroupements des femmes libres et des jeunes filles qui se livrent à la prostitution aux alentours de la tribune officielle, de la BCEAO, du chantier du centre des affaires, de l'école Mission et de la Mairie ».
La décision du délégué spécial a été favorablement accueillie par la population de Maradi. Bien que le phénomène ne date pas d’aujourd’hui, surtout au niveau des endroits mentionnés par la note d’information, la prostitution ne cesse de prendre de l’ampleur. Des professionnels du sexe mais aussi de jeunes filles dont la plupart sont issues de milieux défavorisés, s’adonnent publiquement au plus vieux métier du monde et aux alentours d’endroits bien situés de la ville.
Il reste à attendre les mesures que prendra la délégation spéciale pour appliquer cet arrêté. Les vieilles pratiques ont la peau dure comme on dit, mais à plusieurs reprises, les autorités se sont essayées à atténuer ce fléau. Sans grand succès au regard de ce qui se passe dans toutes les grandes villes du pays.
Au Niger, la prostitution n’est pas interdite mais le proxénétisme et le racolage sont punis par la loi.
Ikali (Actuniger.com)
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