Grève des enseignants dans les universités publiques au Niger
Les cours étaient perturbés lundi dans les universités publiques du Niger par une grève des enseignants qui réclament une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, a-t-on appris auprès de leur syndicat.
"Nous avons lancé une grève de 72 heures à compter de lundi", a affirmé à l'AFP Nabala Adaré, secrétaire général du Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SNECS), pour qui le mouvement est très suivi, en région comme à Niamey.Le SNECS exige notamment "le versement du salaire de janvier 2019" pour les enseignants de l'université de Niamey, la prise en charge pour les assurances-maladie, le versement des frais d'encadrement, de perfectionnement et de soutenance."C'est à peu près les mêmes exigences que lors de notre précédente grève" du 3 septembre au 1er octobre 2018, qui avait été suspendue après une médiation de la Commission nationale des droits Humains (CNDH, publique), a indiqué Nabala Adaré. Il a souligné que la médiation menée par la CNDH "a abouti à un projet de protocole d'accord" mais qui "n'a toujours pas été signé" par les deux parties.
Le Niger compte 505 enseignants-chercheurs pour huit universités, dont sept régionales et celle de Niamey, qui est la plus importante avec 23.000 étudiants.
AFP
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