Mines : Orano, ex-Areva, veut fermer la mine de la Cominak
Ce n’est pas encore officiel puisque l’Etat du Niger n’a pas encore été formellement avisé mais la multinationale française Orano (ex-Areva), planifie la prochaine fermeture du site minier de la Cominak. Des contacts en ce sens ont été pris par les responsables de l’entreprise qui a déjà approché les syndicats notamment le Syntramines afin de baliser le terrain. Selon certaines indiscrétions recueillies auprès des cadres de la compagnie, un autre site plus riche en teneur d’uranate serait dans le viseur d’Orano.
L’éventualité de cette fermeture constituera sans aucun doute une mauvaise affaire pour le secteur minier notamment l’exploitation de l’uranium dans notre pays qui traverse déjà des difficultés depuis plusieurs années. Certes il ne s’agit pas d’un départ ou d’une cessation des activités mais ce projet n’augure rien de bon pour le pays mais aussi pour les travailleurs (800 agents contre plus de 2000 il y a 20 ans). On se rappelle que le site géant d’Imouraren qui devrait entrer en activité depuis 2016 a connu presque le même sort et depuis son ouverture est renvoyée sans cesse aux calendes grecques.
Située à Akouta près d’Arlit, la Cominak (Compagnie Minie?re d’Akouta) est détenue a? 34 % par Orano, a? 31 % par la SOPAMIN (Etat du Niger), a? 25 % par la société japonaise Overseas Uranium Resources Development Company (OURD) et a? 10 % par la société espagnole Enusa Industrias Avanzadas SA (ENUSA). D’une capacité de production de 1.332 tonnes d’uranium par an, la Cominak a enregistré, depuis le début de l’exploitation en 1978, une production de plus de 70 000 tonnes. Avec la Société des mines de l’Air (Somair), c’est l’une des deux sociétés d‘uranium exploitées au Niger par Orano.
Ikali(Actuniger.com)
Commentaires
Nois avons acquis une expertise certains dans le fonctionnement de la mine malgr