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Etudiants nigeriens fevrier

9  févier 1990,  la situation économique du Niger  était préoccupante : chute du cours de l’uranium, vent de l’est de la démocratie.

Le gouvernement du Général Ali Seibou, le héraut de la décrispation, à son corps défendant ne pouvait que suivre et appliquer les mesures édictées  par le Fonds Monétaire International (FMI)  et la Banque Mondiale à travers son Programme d’Ajustement Structurel (PAS) pour sortir le pays de ce chaos économique.

Zeyna commission0

Les mesures plus impopulaires – conditions d’octroi des bourses, délaissement des secteurs sociaux, gel de recrutements publics, privatisation,  doubles flux  - sont contestées par les Syndicats notamment l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN) et l’ Union des Scolaires Nigériens (USN), les seules forces organisées dans un contexte de monolithisme politique.
En cette matinée du vendredi 9 février 1990,  partis  de « Haro banda » , la rive droite du fleuve où est implantée l’unique Université du Niger, les étudiants et élèves des collèges  tentent de traverser le pont Kennedy, l’unique ouvrage qui relie les deux cotés de Niamey.
La foule des scolaires se heurte à un important dispositif des forces de l’ordre  qui a ordre d’empêcher le déferlement des manifestants à la rive gauche où se trouvent les sièges des principales institutions.
S’en suivent  des  escarmouches, des tirs de gaz lacrymogènes, tirs de fusils et à balles réelles.
Trois étudiants sont fauchés, touchés mortellement, arrachés à l’affection de leurs familles et camarades et plusieurs blessés dont certains portent les séquelles des blessures à vie. Les martyrs du 9 février 1990, morts sur le champ d’honneur.
Ces événements tragiques ouvrent la voie à l’annonce du multipartisme et à des revendications politique  notamment la tenue de la conférence nationale en juillet 1991.
Voilà 29 ans que les étudiants réclament la  justice et la lumière sur la tuerie dont le chef de l’Etat de l’époque a assumé la responsabilité politique et morale en tant que chef de l’Administration.
Cette année encore, les scolaires nigériens entament à compter de  ce samedi 9 février la semaine commémorative de la tuerie de  9 février 1990 pour réclamer notamment  la justice, 29 ans après ces événements.

ANP 



Commentaires

3
Pauvre Niger
5 années ya
Il nous faut penser
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2
Djibrilla Adamou Oumarou
5 années ya
Jamais avec les tra
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6
dogo
5 années ya
Au lieu de faire du bruit sur nos d
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6
Oumarou Sanda
5 années ya
Il est grand temps de passer
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1
midou
5 années ya
objectivement il serai difficile de rendre justice car bon nombre de protagonistes sont morts. telle est la v
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1
bagague
5 années ya
Il est grand temps d'abandonner cette revendication.Tous les acteurs sont soit morts soit devenus des vieillards.Ceux qui sont actuellement au pouvoir sont les amis de ceux qui
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2
attarougou
5 années ya
Reste
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0
Blackmarket
5 années ya
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0
KOKADJI
5 années ya
On doit juger tous ceux qui ont amen
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