Humanitaire : plus de 600.000 personnes en situation de crise alimentaire à fin 2018 (OCHA/ONU)
Selon la même source, entre octobre et décembre 2018, il est estimé que 600.329 personnes seront en crise alimentaire 1 (phase 3 à 5) sur l’ensemble du pays d’après les derniers résultats issus des travaux du cadre harmonisé d’analyse de la vulnérabilité tenus courant novembre 2018 à Niamey.
Selon les experts de la sécurité alimentaire, « il s’agit de personnes avec des déficits céréaliers de plus de 50% ainsi que des ménages pastoraux ayant enregistré des fortes mortalités de leurs animaux suite aux inondations et des victimes d’autres chocs qui ne disposent pas des ressources conséquentes ». A cela s’ajoute également les populations des zones en insécurité impactées par les mesures sécuritaires (fermetures des marchés, déplacements des villages, restrictions des mouvements des personnes et des biens…).
1,2 million de personnes seront en crise alimentaire pendant la soudure
Selon l’analyse du cadre harmonisé, le nombre de personnes en crise alimentaire va doubler pendant la période de la soudure (juin-août 2019) pour atteindre 1 221 943 personnes susceptibles d’être affectées par des hausses saisonnières à cause des fortes demandes en produits alimentaires. Les projections sont encore plus importantes dans les zones du Lac Tchad, au Nord Tahoua et dans la zone du Liptako Gourma (région de Tillabéri), « où la situation sécuritaire et les effets de l’état d’urgence pourront se traduire par des difficultés d’accès aux ressources alimentaires pour les ménages plus pauvres ». D’après le bulletin humanitaire, près d’une cinquantaine d’écoles fermées dans les régions de Diffa et Tillabéri
Réponse humanitaire
Pour limiter la situation, les experts de la sécurité alimentaire ont recommandé la mise en action immédiate d’une assistance alimentaire et nutritionnelle pour les 600.329 personnes en crise alimentaire pendant la période d’octobre à décembre 2018, ainsi que la reconstitution des stocks de sécurité alimentaire en organisant les achats institutionnels en fin des récoltes. De même, il sera mis en œuvre précocement, l’opération « vente des céréales à prix modéré » dans les zones avec un déficit critique de production et les zones sous état d’urgence. Parallèlement, les experts ont estimé qu’il sera aussi nécessaire de faciliter l’accès humanitaire dans les zones sous tension (nord et ouest Tillabéri, nord Tahoua et autour du bassin du Lac Tchad) et de renforcer les capacités de résilience des populations.
Ikali (Actuniger.com)
Commentaires
Tu dis bien "votre" donc toi tu ne crois pas nig