8ème congrès de l’AISCCUF : pour un contrôle plus efficace des finances publiques dans les Etats membres!
Du 21 au 22 Novembre 2018, Niamey, la capitale du Niger abrite les travaux de la 8ème assemblée générale de l'Association des Institutions de Contrôle ayant en commun l'usage du Français.
La cérémonie inaugurale a été présidée par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Brigi Rafini en présence des présidents des institutions, des députés nationaux, des membres du gouvernement et des représentants d’une vingtaine des pays membres de l’association.
Ce 8ème congrès va permettre d’évaluer les activités et le fonctionnement de l’association et à ouvrir des perspectives permettant de réaliser des nouvelles avancées dans la poursuite de nos objectifs statutaires, a laissé entendre M. Kanvaly Diomandé, président par intérim de l’AISCCUF.
‘’Les enjeux du contrôle des marchés publiques et le partenariat public-privé’’, tel est le thème retenu à l’occasion des assises de ce huitième congrès, qui intervient dans un contexte particulier avec le décès de feu Seydou Sidibé, Premier président de la Cour des Comptes du Niger et président en exercice de l’AISCCUF, jusqu’à sa disparition, le 30 Août dernier.
Le choix de ce thème traduit à suffisance l’intérêt que l’AISCCUF accorde aux questions de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publics.
En ouvrant les travaux de l’assemblée générale, le Premier Ministre, chef du Gouvernement Brigi Rafini, s’est réjoui du choix porté sur le Niger par cette association qui œuvre pour le renforcement des institutions de contrôle dans l’espace francophone et la promotion d’une bonne gestion des finances publiques.
Le Premier Ministre de rappeler l’importance du contrôle des finances publiques de manière générale et surtout dans le cadre du partenariat public-privé: «Sans contrôle efficace de la commande publique, les mauvaises pratiques des marchés accordés sans respect de la réglementation et dont les conséquences seront la mauvaise exécution, les fausses factures ou les surfacturations continueront à avoir droit de cité dans nos pays.
La question de contrôle de la commande publique fait l’objet d’une attention particulière », a précisé Brigi Rafini.
Conscient de l’importance que joue la Cour des comptes dans le contrôle externe des finances publiques, les autorités nigériennes ont créés les conditions d’amélioration du cadre de vie et de travail de cette institution, afin qu’elle mène convenablement sa mission.
« Notre pays poursuit des réformes en matière de gestion des finances publiques à travers le programme de la Renaissance du Président de la République Issoufou Mahamadou.
Nous allons tout mettre en œuvre pour que la Cour des comptes du Niger dispose des ressources humaines, matérielles et financières nécessaires à son bon fonctionnement ainsi qu’une législation appropriée, lui permettant d’exercer ses compétences de contrôle.», a renchérit le Premier Ministre.
Birigi Rafini d’exhorter les participants à la rencontre de Niamey à mener des réflexions et des recommandations dans le sens de l’accélération du développement économique et social des pays membres de l’AISCCUF.
Auparavant, le représentant du 1er Président de la Cour des Comptes française M. Remy FRENTZ a salué la présence massive des autorités du Niger, qui selon lui, est un témoignage de considération pour l’apport essentiel attendu des instituons de contrôle dans la bonne gouvernance des finances publiques.
M.FRENTZ de saluer par la suite, la Cour des Comptes du Niger pour sa détermination dans l’organisation des présentes assises: « la Cour des comptes du Niger, malgré les turbulences qu’elle a subie à la suite du décès de son premier Président, il y a seulement deux mois, a su se mobiliser pour que cette assemblée générale puisse être maintenue à Niamey à la date prévue, s’est félicité M. FRENTZ.
Signalons que la cérémonie a été marquée par un vibrant hommage rendu à l’ancien premier président de la Cour des comptes du Niger et président de l’AISCCUF M. Seydou Sidibé, décédé le 30 Août dernier.
Créée en 1994, et regroupant actuellement 21 pays avec une cinquantaine des participants aux assises de son 8ème congrès à Niamey, l’AISCCUF donne le signe d’une vitalité hors pair dans sa volonté de renforcer par la coopération, sa capacité de contrôle des finances publiques au sein des pays membres.
Abdoulkarim
Commentaires