Crise scolaire : En réponse au gouvernement, l’USN maintient sa grève illimitée et le boycott du BEPC Sportif
Le Comité directeur de l’USN (CD/USN) n’a pas tardé à réagir aux décisions annoncées, hier samedi 28 avril par le gouvernement, dans sa tentative de mettre fin à la persistance de la grève illimitée des étudiants et élèves. Dans une déclaration rendue publique ce dimanche 29 avril, le CD/USN a décidé de maintenir son mot d’ordre jusqu’à la satisfaction de ses revendications. Dans la même lancée, le CD a maintenu le boycott des épreuves du BEPC sportif, lesquelles d’après le gouvernement, débuteront ce lundi 30 avril 2018. Afin de faire respecter son mot d’ordre, le CD a instruit toutes ses sections à se mobiliser pour cette fin.
Selon le CD/USN, cette décision est une réponse à la décision du gouvernement de mettre fin, par tous les moyens, à la grève illimitée déclenchée par l’USN et surtout aux dernières menaces sur la fermeture des cités et restaurants universitaires.
241 scolaires et étudiants déjà en détention
Dans son communiqué, le CD/USN a dénoncé « le refus par le gouvernement du dialogue » malgré les appels des associations des parents d’élèves ainsi que des médiateurs de bons offices qui ont tous, plaidé pour l’ouverture des négociations. Le syndicat des scolaires a aussi fustigé les manœuvres du gouvernement, lequel « s’enfonce chaque jour un peu plus dans la violence et la répression avec des mesures les unes plus draconiennes que les autres ». A titre de preuve, le CD/USN fait état de 241 scolaires et étudiants qui sont actuellement détenus dans les prisons et locaux de la police nationale et sur toute l’étendue du territoire national.
En tout état de cause, le CD/USN s’est dit ouvert au dialogue mais a maintenu fermement sa détermination à aller jusqu’au bout de sa lutte. Et pour mieux assumer cette décision, les étudiants ont décidé de vider les cités universitaires avant même l’expiration de l’ultimatum que leur a donné le gouvernement pour rependre le chemin de la fac.
Ikali (Actuniger.com)
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Nos gouvernants ont reni