MÉDIAS : Aussitôt sorti de prison, le journaliste Baba Alpha expulsé vers le Mali
Le journaliste de la Télévision Bonferey, Baba Alpha, est sorti de la prison civile de Niamey ce mardi 3 avril après un an de détention. La joie pour ses confrères et ses soutiens qui se mobilisaient pour lui réserver un accueil des plus chaleureux a été pourtant des plus courtes. Avant même qu’il ne regagne son domicile, le journaliste et secrétaire général du SYNATIC a été « cueilli » par des éléments des services de l’immigration qui l’on aussitôt conduit à la frontière malienne. Des membres de sa famille qu’il a pu joindre au téléphone ont confirmé qu’il a été bel et bien conduit vers le Mali « où il ne connait personne ».
Auparavant, des membres de la société civile ont tenté de joindre le procureur de la République pour en savoir davantage sur la destination de Baba Alpha, sans succès. Par la suite, nous avions appris que le journaliste a fait l’objet d’une mesure administrative c'est-à-dire une expulsion. C’est ce qui apparait dans le sauf-conduit délivré par la Direction de la surveillance du territoire (DST) pour un retour au pays du journaliste « de nationalité malienne ». Les contours avec lesquels la décision a été prise et exécutée tend à conforter la thèse d’une cabale politique du régime à l’encontre d’un journaliste assez critique.
Par arrêté du ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, Bazoum Mohamed, le journaliste est également et désormais interdit de séjour sur le territoire nigérien pour « raisons de sécurité intérieure de l’Etat ».
Son avocat Me Boubacar Mossi, a animé dans la soirée une conférence de presse à son cabinet pour dénoncer la violation des lois et conventions internationales ratifiées par notre pays.
L’annonce de cette expulsion a provoqué également une vague d’indignation auprès de l’opinion d’autant que Baba Alpha est né au Niger où il a passé toute sa vie en plus d’être marié à une nigérienne et père d’un enfant nigérien. Son père, âgé de 70 ans, se trouverait encore lui au Niger.
Baba Alpha a été interpellé et détenu depuis un an, avec son père, pour « faux, usage de faux et détention de papiers falsifiés ». En juillet dernier, il a été condamné à deux ans de prison ferme et dix ans de privation de ses droits civiques et politiques ainsi que la destruction de ses papiers d’état-civils. Le 12 mars dernier, la peine a été ramenée en appel à deux années de prison dont une avec sursis.
Commentaires
Esp
Esp
ah Oui t;as raison.. le prochain qui sera reconduit a la frontiere sera Bazoum Mohamed.. a la frontiere Libyenne
X
Pauvre de toi xenophobe
Esp
c'est a cause des gens comme vous que le Niger n'avance pas gnadafo samo
Mais ses actes affligeanes sont des complots envers le gouvernement .
Il semblerait que d'autres seraient des Libyens, des ...
H
Bazoum pense te nuir en t expulsant mais cette
Tu n