Trafic de bébés au Niger: début du procès en cassation de l’opposant Hama Amadou
Au Niger, le procès en cassation de l’opposant Hama Amadou dans l’affaire du trafic de bébés nigérians débute ce mercredi 31 janvier. Lui et son épouse avaient été condamnés l’an passé à un an de prison ferme, reconnus coupables de supposition d’enfant, un délit qui consiste à attribuer la maternité d’un nouveau-né à une femme qui ne l’a pas mis au monde. En exil en France, l’ancien président de l’Assemblée nationale n’a pas purgé sa peine. Ses avocats, eux, montent une nouvelle fois au créneau.
Me Souley Oumarou ne décolère pas. Pour lui, les droits de la défense n’ont pas été respectés dans ce dossier. Hama Amadou n’a jamais été présenté à un juge et lui n’a pas eu accès à l’intégralité du dossier pour ce procès en cassation.
« Malgré nos multiples demandes auprès du greffier en charge de la Cour de cassation, auprès du président de la chambre, nous n’avons pas eu droit à l’intégralité des actes qui sont dans le dossier. Notamment le contenu du rapport qui est le résumé de l’instruction qui a été menée par le conseiller rapporteur pour expliquer les aboutissants du point de vue de la loi justement par rapport à ce dossier », souligne Me Souley Oumarou.
En mars dernier, Hama Amadou et son épouse avaient été condamnés à un an de prison ferme, reconnus coupables de supposition d’enfant, un délit qui consiste à attribuer la maternité d’un nouveau-né à une femme qui ne l’a pas mis au monde. Une peine que l’ancien président de l’Assemblée nationale n’a pas purgée, car il est toujours en exil en France.
Ce procès en cassation intervient en tout cas dans un contexte particulier : la justice nigériane s’est récemment rendue au domicile de l’épouse de l'ancien président de l’Assemblée nationale pour effectuer des prélèvements ADN après qu’un diplomate nigérien ait été arrêté au Nigeria en compagnie de deux jumeaux mineurs.
Des enfants qui, selon ce diplomate, seraient ceux du couple Amadou. Une accusation que les enquêteurs nigérians n’ont pas pu vérifier pour l’heure, et pour cause, Hadiza Amadou n’était pas à son domicile ce jour-là.
RFI
Commentaires
la justice ne doit pas etre un instrument pour detruire ceux qui sont de l autre bord, la justice doit etre indepdante, elle ne doit pas etre qu au service du citoyen de quel bord qu il soit
Surtout alors que ailleurs des supers grand S, entende sur les choses qui avancent le pays meme sil faut valider la betialite ou l, homoxexualite ils le font!