NIAMEY : Au moins 9 morts et d’importants dégâts suite à une pluie diluvienne
Au moins neuf (9) personnes ont perdu la vie à la suite de la pluie diluvienne qui s’est abattue sur la capitale Niamey dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 juin. Il s’agit d’un bilan provisoire car les recherches se poursuivent encore plusieurs heures après la fin de la pluie qui a débuté vers 20H et n’a pris fin qu’au petit matin aux environs de 6H. Le bilan pourrait donc s’alourdir surtout que des personnes sont encore portées disparues et des dizaines de blessés ont été enregistrés dont des cas graves.
Les victimes ont pour l’essentiel succombé à la série d’effondrements des murs de leurs maisons qui a suivie. La pluie a en effet également provoqué d’importants dégâts matériels. Les infrastructures publiques tout comme les maisons et les commerces n’ont pas été épargné par les eaux qui ont inondé la capitale.
Les autorités ainsi que les partenaires humanitaires et structures associatives sont actuellement en train d’établir le bilan des dégâts et de recenser les sinistrés afin qu’ils soient pris en charge dans les meilleurs délais
Selon les services de la météorologie, il a été enregistré 132 millimètres de pluie au quartier Aéroport, 116 mm à Banifandou 1 et 139 mm au centre ville.
Les maisons en banco notamment dans les quartiers périphériques notamment à la rive droite ‘Saga) n’ont pas beaucoup tenus et même les murs d’institutions publiques comme celui du palais justice ont cédé à l’averse. Des maisons et des bureaux ont été inondés par les aux qui ont aussi submergés les principales voies de la capitale provoquant l’effondrement de plusieurs édifices un peu partout dans la ville.
Ce mercredi matin, la capitale nigérienne offrait le spectacle chaotique d’une ville qui a survécut à un « Waterloo ». Ce qui n’a pas manqué de soulever aussitôt le courroux de l’opinion sur la responsabilité des autorités notamment municipales.
L’une des premières pluies de la nouvelle saison hivernale qui ne fait que débuter a en effet mis à nue et de la plus mauvaise des manières, les conséquences d’une urbanisation très maitrisée de la capitale du pays.
Manque de caniveaux, engorgement des réseaux d’évacuation des eaux ou construction anarchique : la liste des facteurs prévisibles et donc gérables à titre préventif est assez longue tout comme des principaux responsables qui vont des autorités à la population.
Il reste qu’au delà de toutes les polémiques, l’enjeu principal est que des dispositions soient prises pour qu’à l’avenir, les effets d’un tel scénario soient atténués à défaut d’en pouvoir prévoir « les caprices du climat ».
106 000 personnes à risque d’inondation en 2017
Cette année, les autorités nigériennes et les partenaires humanitaires estiment à environ 106 000 les personnes vivant dans les zones inondables selon le dernier bulletin du Bureau local de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) de l’ONU. Le gouvernement du Niger, à travers le plan de soutien, estime à 3,6 milliards FCFA soit environ 6,5 millions de dollars les fonds requis pour la fourniture de l’assistance en vivres et en biens non alimentaires aux personnes qui pourraient être affectées selon la même source qui rappelle qu’en 2016, plus de 145 000 personnes ont été touchées par les inondations. Les régions d’Agadez, de Maradi et de Tahoua comptaient, à elles seules, 75 % des sinistrés alors que les inondations les plus graves enregistrées dans le pays au cours des cinq dernières années remontent à 2012 quand plus de 500 000 personnes étaient affectées.
La capitale du Niger n’est pas la seule de la région à payer le plus fort des pluies torrentielles qui s’abattent dans l’Afrique de l’Ouest. Après Ouaga, Abidjan et Accra ont également enregistrés dernièrement des pluies diluviennes qui ont engendrés des inondations en série causant la mort de plusieurs dizaines de personnes et d’importants dégâts matériels.
Commentaires
ce qui arrive et l`accumulation d`un laisser aller depuis que Niamey a ete cree. les conduits qui devraient normalement servir a evacuer les eaux usees et autres sont devenus des depotoirs de toute sorte de merde,resultat tout est bouche et donc l eau stagne et s accumule dans nos maisons
a nous population d etre responsable en premier avant d accuser les autorites ,
C est issifou qui a ordonn
Quant
O