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chantier MIM

C’est à première vue une bonne nouvelle pour les maradawa ! L’entreprise MIM, après deux ans d’interruption, accepte finalement de continuer la construction du centre d’affaires de Maradi. Mieux, l’entreprise a accepté toutes les conditions posées par la Ville de Maradi pour une éventuelle reprise des travaux. C’est du moins ce qui ressort d’une interview accordée le lundi 15 mai 2017 par Maitre Mahamane Hamissou, avocat de la Ville de Maradi, sur les ondes locales.

Zeyna commission0

Les maradawa ont en effet appris que, à la demande de MIM, des rencontres de conciliation, sous l’égide de l’ARMP, ont eu lieu à Niamey et ont été sanctionnées par un « Procès verbal de conciliation N°003/2017/ARMP » en date du 6 avril 2017.

Aux termes de cet accord, Moutari Issa Moussa, DG des établissements MIM, car c’est de lui qu’il s’agit, accepte de reprendre les travaux de construction du Centre d’affaire et s’engage à satisfaire toutes les conditions préalables fixées par la Ville de Maradi. Notamment, MIM s’est engagé à terminer les travaux dans 5 mois maximum, à accepter d’être payé sur le budget 2018, à payer à la ville de Maradi les pénalités de deux ans de retard et enfin à fournir une nouvelle caution bancaire ou un chèque certifié d’une valeur de 376 millions, équivalent de la somme qu’il a déjà empochée.

C’est la surprise générale à Maradi. On est en effet loin du belliqueux MIM qui traitait avec condescendance la Mairie de Maradi et qui avait développé à Niamey une opération de communication tout azimut pour noyer la vérité.

Mais pour qui connait le dossier, il n’y a aucune surprise quant à ce spectaculaire revirement. C’est pratiquement la queue entre les pattes que MIM a couru à l’ARMP pour chercher secours, un règlement à l’amiable, afin d’éviter que l’affaire n’atterrisse à la Justice. Car aussitôt après la résiliation du marché, la Mairie de Maradi, muni du chèque caution laissé par l’entrepreneur, est allée à la banque, précisément la SONIBANK, pour « toucher » l’argent et payer à l’entrepreneur ce qu’il a dépensé. Malheureusement, le chèque est un faux de bout en bout. Dans une lettre en date du 23 mars 2017, le chef d’agence de Maradi notifie au Maire central que chèque de MIM « n’a pas été certifié, et à ce jour, le solde du compte ne permet pas le dit paiement pour absence provision ».

En clair, MIM a fourni un « faux » chèque sans provision. Ce qui normalement pouvait lui valoir un tour à la case prison et pouvait faire « dégringoler en bourse » la valeur de son entreprise. Voila qui explique l’empressement de « l’entrepreneur indélicat » à accepter toutes les conditions posées par l’avocat de la ville de Maradi.

Aujourd’hui, des voix s’élèvent pour réclamer un audit des conditions de passation de ce marché. C’est le cas notamment d’Abdou Dan Neito acteur de la société civile, pour qui les conditions de passation de ce marché sont tout, sauf régulières.

El Kaougé Mahamane Lawaly

Le Souffle Maradi.

Zeyna commission0



Commentaires

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rien
7 années ya
il faudrait d'abord r
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unemploi
7 années ya
Jeune homme en pleine forme et sportif, recherche un emploi de chauffeur particulier ou chauffeur de camion. Je suis nig
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