L’activiste nigérien Maikoul Zodi relaxé après deux semaines de détention
Arrêté le 5 avril à son domicile, le militant Maikoul Zodi, président du Mouvement des jeunes républicains, a été relaxé après deux semaines de détention. C'est l'un de ses collègues qui a annoncé sa libération ce mardi 18 avril.
« Notre camarade à été relaxé. Le juge vient de nous donner raison en disant que les faits n’étaient pas constitués et qu’il n’y avait pas matière à poursuites, a déclaré mardi 18 avril à l’AFP Ali Idrissa, membre du Collectif de la Société civile, auquel appartient également Maikoul Zodi.
« Dès le début nous savions que notre camarade n’avait eu à commettre aucune faute », a t-elle poursuivi. Celui-ci était en détention depuis le 5 avril, jour de son arrestation.
Soupçonné de « concussion »
Recruté en 2014 comme professeur d’histoire et de géographie, Maikoul Zodi était soupçonné de « concussion ». Il était plus précisément accusé de n’avoir jamais pris son service, tout en ayant perçu son salaire. L’intéressé s’est toujours défendu de cette accusation, en affirmant n’avoir jamais reçu ni affectation, ni sommation à reprendre son activité, après sa démission du poste de rapporteur de la société civile à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Également membre de l’ONG Tournons la page, œuvrant pour la démocratie en Afrique, en mars 2016 il avait refusé de valider le processus électoral, à la veille du second tour de la présidentielle.
Maikoul Zodi est en outre l’un des cinq dirigeants de la société civile ayant déposé plainte contre X avec constitution de partie civile, le 30 mars dernier, dans l’affaire dite de l’UraniumGate.
Jeune Afrique
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