La société civile nigérienne « condamne les harcèlements, arrestations, interpellations et intimidations des citoyens »
Ce jeudi 06 Avril 2017 a eu lieu un point de presse du collectif des organisations de la société civile Nigérienne a l'espace Frantz Fanon au siège de l'Association Alternative Espaces Citoyens.
Ce point de presse fait suite selon les organisateurs à l'interpellation, a l'arrestation et aux intimidations des acteurs de médias et de la société civile notamment le cas Maikoul Zodi et Baba Alpha.
Pour les initiateurs de ce point de presse, depuis quelques temps, les gens sont menacés au Niger du fait de leurs engagements et de leurs prises de positions. Baba Alpha est poursuivi pour faux et usage de faux. On lui reproche qu'il détient illégalement sa nationalité. Pour le collectif, un débat portant sur la nationalité est malsain et que le pays n'a pas besoin en ce moment. Pour eux, de tout temps, le pays est connu pour ses valeurs de la tolérance, de la paix et de la quiétude sociale. C'est pourquoi, ils n'accepteront pas d'autres remettent cela en cause pour leurs intérêts mesquins. Pour eux, le pays est tombé trop bas en arrêtant un père du fait de l'engagement et de la célébrité de son fils.
Pour le collectif, il est impensable au Niger, depuis l'avènement de la démocratie dans les années 90 a aujourd'hui et surtout au seuil du 21 ème siècle qu'un débat sur telle personne est Nigérienne et telle autre ne l'est pas s'ouvre véritablement. Cela est très grave et interpellateur.
En ce qui concerne le Maikoul Zodi, acteur de la société civile, il est accusé de percevoir son salaire depuis quelques années sans travailler. Pour le cas Zodi, les organisateurs pensent que cela relève du civil et non du pénal. Pour ce faire, il revient de régler administrativement d'abord l'affaire avant toute autre décision. Une telle accusation est évidemment grave, mais, en réalité, cela montre une fois de plus que, lui aussi, paye le prix de son engagement et de son combat face au système.
Mais, la logique mise en œuvre consiste à châtier, sinon, selon les organisateurs, dans ce pays, à un certain moment de l'histoire, même les parlementaires ont fait l'objet d'accusation de trop perçu, mais personne n'a été arrêté.
C'est pourquoi, les organisateurs de ce point de presse condamne et exige:
1- condamne les harcèlements, arrestations, interpellations et intimidations des citoyens;
2- condamne avec regret la volonté d'instauration du débat portant sur l'origine des citoyens;
3- exige la Libération des personnes arrêtées du fait de leurs engagements et de leurs combats;
4- exige l'arrêt des intimidations et de harcèlement des acteurs de la société civile et des médias.
Enfin, les organisateurs demandent aux citoyens de se mobiliser partout sur le territoire nigérien pour défendre la démocratie et l'état de droit. Ils disent ne laisser personne remettre en cause les acquis démocratiques chèrement gagné aux prix des vies d'autres Nigériens.
Vive la démocratie
Vive l'état de droit,
Tous unis, nous vaincrons
La lutte continue
C/R : Kaka Touda Maman Goni
Commentaires
bazoum faux pasport diplomatique
karidjo et le fils de zaki detournement
masaoudou usurpation d identite
ladan taper un officier en fonction
marou detournement
birgi africard
issifou mansonge d etat car la justice a tranche un non lieu
un jour chacun va repondre de sa forfeture comme la sue bien dit bazoum a la conference nationale
l'actualit