24 personnes détenues après des affrontements meurtriers entre Peuls et Haoussas dans le village de Bangui (Département de Madaoua) au Niger
Mercredi soir, 24 personnes avaient été arrêtées et placées en détention à Madaoua, après des affrontements meurtriers entre éleveurs peuls et agriculteurs haoussas dans le village de Bangui, au Niger, le 1er novembre.
La bagarre et les représailles qui ont suivi se sont soldées par un bilan de 18 morts, 43 blessés et plusieurs maisons incendiées, mardi 1er novembre. Beaucoup d’enfants et de femmes figurent parmi les morts. Les affrontements ont éclaté dans la matinée du 1er novembre, lorsqu’un troupeau de bovins appartenant à un éleveur a traversé et dévasté un champ de céréales en dehors du village de Bangui.
Une première altercation s’est alors déclenchée, des agriculteurs haoussas cherchant à se venger de l’éleveur peul. Ont suivi des représailles contre la communauté peule, menées en grande partie par des groupes de jeunes armés de machettes, dont nombre d’entre eux ne venaient pas de Bangui mais des localités environnantes, selon une source proche de l’enquête. Ceux-ci étaient environ 300 et auraient profité du jour de marché pour opérer ces représailles.
L’unité de police locale, composée de 18 personnes, a été rapidement débordée et a dû attendre le renfort de la garde nationale afin de rétablir le calme. Des enquêtes ont depuis été engagées afin de déterminer les responsabilités dans cette affaire. Les conflits entre éleveurs et agriculteurs sont fréquents dans la région, à tel point que le gouvernement a mis en place il y a deux mois un comité chargé de régler les différends entre les deux communautés.
Les leaders haoussas ont condamné ces actes et ont demandé au gouvernement de tout mettre en œuvre pour traduire en justice les coupables. Le ministre de l’Intérieur Mohamed Bazoum était notamment sur place le 2 novembre pour rencontrer les représentants des deux communautés.
Un conflit communautaire ?
Ce qu'on appelle pudiquement conflit entre agriculteurs et éleveurs est un conflit communautaire qui ne dit pas son nom, avec à chaque fois les mêmes victimes, les Peuls, qu'ils soient éleveurs ou pas.
Harouna Abarchi, responsable du pastoralisme et de l'environnement à l'Association pour la redynamisation de l'élevage au Niger (Aren) explique :
« A son début, cela peut être un conflit entre agriculteurs et éleveurs, mais quand ça dégénère, on s’en prend à tout ce qui peut ressembler à un Peul. Les gens ont été attaqués, assassinés, calcinés sur la base de leur appartenance à une communauté. Imaginez des enfants assis dans leur maison et qu’on vienne brûler la maison. La faute revient véritablement aux autorités locales et même nationales. »
Par le passé, l'Etat et ses représentants - préfets, gouverneurs - ont plutôt brillé par leur laxisme. Laxisme et fatalisme - c'est la faute à Dieu. Toujours est-il que très souvent les personnes coupables d'actes atroces arrêtées sont très vite libérées.
« Cette impunité doit finir, affirme Harouna Abarchi, sinon nous serons amené à dire bêtement : ah ces conflits sont récurrents, on ne peut rien faire. Cette fois, et bien le gouvernement doit agir, inch Allah », conclut Harouna.
Jeune Afrique avec RFI
Commentaires
source jeune afrique avec rfi
Toute la question est la
mais dans ce cas il faut cloturer tn champ ou le garder en permance si nn tu n'as pas le droit dont tu penses detenir.
Avec des propos comme les tiens tu attises la guerre civile. Et tu penses vraiment que venir dans ton champ m
entre Eleveurs et Agriculteurs..
Mais non, les super journalistes presentent le conflit en conflit communautaire et que les victimes se sont les peuls. cest vrai que la reaction des agriculteurs a ete pour le moins disproportionne, mais a quoi bon de mettre de lessence au feu par des articles haineux et denudes dintelligene. cest vraiment pathetique ce que vous faites!!!
mais dans ce cas il faut cloturer tn champ ou le gard
Tu ne connais pas bagobiri c est un c o n