Débrayages en cadres dans les universités publiques au Niger
Les enseignants-chercheurs de l'ensemble des universités publiques du Niger observent depuis jeudi matin, à l'appel de leur syndicat, une grève illimitée pour exiger du gouvernement le paiement intégral de leurs arriérés de salaires et primes de recherche, a constaté sur place un correspondant de l'agence Xinhua.
Selon le secrétaire général du Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du supérieur (SNECS), Bakasso Sahabi, à cette date les enseignants de l'université de Zinder accusent quatre mois d'arriérés de salaires, deux mois pour ceux des universités de Maradi et de Tahoua. A cela s'ajoutent les arriérés de primes de recherche qui varient d'un à trois trimestres et bien d'autres droits.
"Tant que ces points ne sont pas satisfaits, nous sommes déterminés à conduire de manière indéfinie la grève. Le salaire n'est pas négociable", a-t-il fait savoir.
De leur coté, les étudiants de l'université Abdou Moumouni de Niamey ont lancé jeudi matin un mot d'ordre de boycott des activités académiques pour trois jours, après l'expiration mercredi d'une première grève de 72 heures.
Ils exigent de meilleures conditions d'études ainsi que l'apurement de tous les arriérés de bourses et de l'aide sociale.
Aussi, la rentrée universitaire prévue pour le 1er septembre dernier n'a toujours pas eu lieu sur l'ensemble du territoire national.
Le Niger compte au total huit universités publiques.
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