Seul le peuple doit sortir victorieux de la crise électorale au Niger
On en a tellement dit et redit sur cette période électorale du Niger qu’il n’ya vraiment pas de chance d’innover. Je vais pourtant m’y essayer. Des journalises, quelque peu narcissiques, véritables collectionneurs de formules ronflantes, mais à l’essoufflement rapide, et à l’abdication facile, se sont dépêchés de distiller une littérature va-t-en-guerre, sur le Niger, le pays du président Issoufou, suite aux malentendus post électoraux issus du dernier scrutin. Pour rappel, le président Issoufou, candidat à sa propre succession, est arrivé en tête du scrutin, suivi du principal opposant Hama Amadou, curieusement détenu dans les cellules infectes des prisons de Niamey.
Pour les observateurs les plus avertis, puisqu’on en compte, c’est la preuve, s’il était question, que le régime en place à Niamey est d’essence dictatorial. Interrogé sur la question, les partisans du régime en place développement l’idée d’un assainissement urgent des mœurs et de la morale publique au Niger. Toute chose qui ne convainc pas au premier abord ceux qui s’intéressent au sujet de la détention de cet homme politique. Les vues sont plus nombreuses que variées et les questions plus nombreuses que les réponses.
Est-ce par hasard donc que l’opposant Hama Amadou a été interpellé en plein contexte électoral ? Qu’est ce qui a bien pu motiver l’ouverture du dossier ? Les faits sont ils avérés ? Voilà, autant que questions pour lesquelles nous n’avons toujours de réponses. Pour l’instant du côté de Niamey, ne nous parviennent que des élucubrations tendancieuses, condamnant plutôt que de trouver le point de justice.
Pourtant, l’orage gronde à Niamey, même si le peuple retient son souffle. A présent, l’entrée en jeu des syndicats semble être le fait majeur de cette actualité électorale. Il s’agit pour la société civile nigérienne de ne pas manquer l’occasion historique de renégocier le contrat social au Niger et donc, d’arrêter, si cela est possible, la saignée financière du pays ainsi que toutes les concussions et autres détournements ayant conduit à ce que l’on appelle dans l’opinion publique au Niger aujourd’hui, la nouvelle classe des riches artificiellement créée qui n’était rien avant l’accession de M. Issoufou à la magistrature suprême de son pays.
Le peuple nigérien doit éviter une nouvelle fracture douloureuse. Il faut négocier impérativement une porte de sortie par laquelle, le peuple nigérien, lui et lui seul, sera le vainqueur de cette élection. Car si nous ne prenons garde, il ne nous restera plus qu’à céder à ce puissant vent déstabilisateur qui souffle depuis quelques décennies sur le continent paralysant pays après pays. Après, hier le Mali du président IBK, la Centrafrique, le Cameroun et le Niger, d’après certaines langues, serait sur la liste de l’occident prométhéen et prédateur, à la conquête du Cosmos, et prêt à tout pour les richesses. Alors, question à mille francs : le Niger a-t-il intérêt à la guerre ? Chacun doit apporter à cette question, une réponse. Les prochaines cibles de l’occident pourraient donc être, ces nations riches comme le Cameroun et le Niger ; le Niger avec sa précieuse matière première qu’est l’uranium que personne ne voudrait perdre. Nous nous efforcer de bâtir une alliance suffisamment puissante pour décourager ceux qui nous menaceraient de la guerre, car après tout ; malgré tout, pardessus tout et contre tout, seul l’intérêt de la République doit prévaloir.
Pierre Marie Ngondjo
nigervoice.com
Commentaires
Pardon Webmaster de Actuniger ; Il faut enlever le bandeaux de resultats du site actuniger, Il faut respecter les Nigeriens ,
Pardon hein , Ils ont T
Et ce revenant ? Il s'est ressuscit
Et ce revenant ? Il s'est ressuscit