L’opposition nigérienne exige à nouveau le départ immédiat du Président Issoufou
Ce samedi 11 novembre 2017, au siège du Parti Lumana, les partis politiques membres du Front pour la Restauration de la Démocratie et la Défense de la République (FRDDR) et du Front des Partis Politiques Non Affiliés pour l’Alternance Démocratique au Niger (FPNAD) ont rendu publique une déclaration relativement à la situation sociopolitique et économique nationale.
L’opposition politique nigérienne a relevé que le calendrier a été inversé avec la tenue des élections générales avant les élections locales pour permettre, selon elle, aux élus déjà connus d’en être les organisateurs.
Aussi, le FRDDR et le FPNAD ont dénoncé avec virulence l’infiltration et le concassage des partis politiques par le régime en place, préviennent l’opinion publique nationale et internationale que certains syndicats et organisations de la société civile seront tour à tour censurés et ou instrumentalisés pour être au service exclusif du régime du Président Issoufou Mahamadou.
Pour l’opposition, cette démarche n’épargnera pas les institutions de gestion et de sauvegarde de l’Etat de droit actuellement mises sous ordres. A cela s’ajoute, poursuit la déclaration, le cas de certains médias privés et canalisés pour servir l’entreprise de confiscation du pouvoir d’Etat ou transformés en instruments d’intimidations et de chantage.
L’opposition politique nigérienne accuse le Président de la République Issoufou Mahamadou de geler les élections locales prochaines tout en mettant en place « un mécanisme sournois de remise en cause de l’option constitutionnelle qui consacre la décentralisation, avec en perspectives la nomination des militants proches du Président Issoufou à la tête des collectivités territoriales. »
Qualifiant le régime du PNDS-Taraya de « democraticide » et « anti-républicain », et le Président de la République d’usurpateur, l’opposition s’est insurgée contre l’incapacité du régime actuel à garantir la Paix et la stabilité sociopolitique au peuple Nigérien.
Au regard de ce qui précède, les partis politiques de l’opposition réunis au sein du FRDDR et du FPNAD disent ne pas reconnaitre l'installation de la nouvelle CENI et la rejettent dans sa forme actuelle. Cela tout en exigeant le départ immédiat du Président Issoufou Mahamadou du pouvoir.
Ecrivain du Sahel
Commentaires
ce massage loin d