MRN : Le cri de colère de Sanoussi Tambari Djackou (STJ)
Intervenant il y a quelques jours sur les ondes de la télévision privée Anfani et évoquant la rencontre qui s’est tenue la semaine dernière entre la secrétaire générale de l’OIF et les partis membres de la majorité au pouvoir, Sanoussi Tambari Djackou (STJ) n’a pas été assez tendre avec certains de ses alliés de la majorité (MRN).
Le président du PNA Al Oummah et ministre-conseiller à la Présidence n’a pas mâché ses mots pour décrier le fait que certains partis de la mouvance présidentielle aient pris soin d’écarter les autres pour aller s'entretenir avec Micheälle Jean. Cette situation passe apparemment mal au travers de la gorge du président du PNA Al Oummah qui a tenu à le faire savoir en des termes qui ne souffrent d’aucune ambigüité et qui témoignent surtout de l’état de la cohésion qui prévaut au sein de la MRN. De manière très claire et en véritable porte-parole des « petits partis politiques » qui ne se retrouvent plus dans la MRN, STJ a lancé « qu’il y a des gens qui pensent qu'ils sont des représentants de Dieu sur terre qui nous gouvernent ». Selon lui, personne ne les consulte avant de prendre des décisions et estimant par conséquent que «trop c'est trop », STJ a déclaré qu’ils ne vont plus accepter cette situation. « Moi, si j'accepte de rester dans la MRN, c'est tout simplement à cause d'Issoufou et c'est tout ».
En ce sens, il a reconnu l’existence au sein de la majorité MRN « de plusieurs sous groupes », ajoutant par la même occasion que certains sont là « pour se faire de l'argent uniquement, d'autres pour avoir des postes et d'autres encore sont dans ce regroupement sans aucune conviction ».
C’est pourquoi, il a encore réitéré « qu'ils ne vont plus continuer à accepter l'humiliation » car c’est assez souvent plusieurs jours après les faits « qu'il va apprendre qu'il y a eu une rencontre et ce, de la bouche d'autres hommes politiques qui ne sont pas du même bord politique que lui ».
La cohésion de la majorité est donc mise à rude épreuve et la question qui se pose c’est s’il y aura encore d'autres Adeil Roubeid? Le président du MDR Tarna a en effet jeté l’éponge il y a quelques mois après avoir fustigé la manière dont le régime actuel gère le pouvoir. Il y a quelques semaines encore, c’est le MNSD Nassara de Seyni Omar qui a décidé de fonder une nouvelle tendance au sein de la coalition présidentielle, quelques mois seulement après avoir rejoint la majorité.
Kaka Mamane Touda Goni (avec actuniger.com)
Commentaires
Tonton Sanoussi, personne n'est la pour personne, surtout pas en politique. Nous avons vu des couples