BAZOUM MOHAMED, Ministre de l’Intérieur : « La sécurité des Nigériens est une priorité pour moi et pour le gouvernement »
Le tout nouveau ministre d’Etat en charge de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, Bazoum Mohamed, n’a pas tardé à réagir suite à sa nomination, ce lundi dans la soirée, comme le désormais « premier flic du pays ».
« La sécurité des Nigériens est une priorité pour moi et pour le gouvernement » a ainsi tweeter le président du parti présidentiel, le PNDS Tarraya, quelques instants après la publication de la liste du premier gouvernement du second mandat du président Issoufou Mahamadou. Le premier des ministres dans l’ordre protocolaire de la nouvelle équipe de Birgi Raffini, a donc planté le décor en résumant ainsi ce qui sera certainement l’un des grands défis du gouvernement pour le quinquennat.
C’est le cas de le dire, le Niger fait face en effet, à une amplification des menaces sécuritaires particulièrement avec les assauts répétés de Boko Haram qui sévit dans la région Sud-Est du pays (Diffa) où la secte islamiste nigériane mène régulièrement des attaques contre des villages ou des positions des forces de défenses et de sécurité (FDS). A cette menace qui a déjà fait des dizaines de victimes et provoqué un afflux massif des réfugiés dans la zone, s’ajoute celle de la nébuleuse AQMI et ses filiales (Al Mourabitoune, MUJAO,…), lesquelles ont dernièrement étendu leur champ d’action du nord Mali vers les pays de la région avec les attaques meurtrières de Bamako, Ouaga et Grand Bassam. Les grandes villes des pays de la bande sahélio-saharienne sont désormais sur le qui-vive et à Niamey, cette menace est particulièrement prise au sérieux comme l’a confirmé l’ancien titulaire du poste, Hassoumi Massoudou, désormais à la Défense nationale.
La sécurité sera incontestablement l’un des grands défis à gérer durant le second mandat du président Issoufou mais pas seulement ! Bazoum Mohamed va, et dans l’urgence, devoir se charger d’un autre dossier assez brûlant celui-là. Il s’agit de la situation politique actuelle avec la poursuite de la fronde de l’opposition politique qui conteste la légitimité du régime actuelle. La contestation est née des dernières élections présidentielles et des législatives dont la COPA continue toujours de rejeter les résultats et par conséquent, les nouvelles institutions de la République.
Alors que l’opposition continue son boycott de la session de l’Assemblée nationale et a refusé la main tendue du Président Issoufou pour la formation d’un gouvernement nationale, la crise risque de s’exacerber davantage si l’on tient compte des relations assez tendues entre Bazoum Mohamed et les autres leaders de l’opposition. A travers ses dernières déclarations et au plus fort de la crise, le président du parti présidentiel a été classé par l’opinion comme l’un des chefs de file « des faucons » ou « des ultras », ceux qui excluent toute concession dans le cadre du semblant du dialogue politique qui a d’ailleurs avorté, le temps pour le pouvoir et l’opposition de se dire bonjour.
Un autre dossier que l’ancien chef de la diplomatie nigérienne va devoir surveiller comme du lait sur le feu relève lui de « la cuisine interne » du parti rose. Il s’agit pour le patron du PNDS de savoir et surtout de pouvoir concilier ses attributions de ministre et sa casquette de président du principal parti de la majorité. En ligne de mire pour celui dont le nom a été dernièrement évoqué avec insistance comme « premier ministrable », le maintien de la cohésion au sein du PNDS Tarraya. Le Président Issoufou entame en effet son deuxième et dernier mandat, ce qui ouvre la voie à la montée en puissance des ambitions des « dauphins légitimes » avec des risques de télescopage comme c’est le cas de manière générale et en pareille circonstance.
La tâche s’annonce donc assez difficile et même rude à certains égards pour le nouveau ministre d’Etat qui aura également à assurer, de temps à autre, l’intérim du chef du gouvernement Birgi Raffini.
C’est loin d’être une prémonition, mais dans l’ensemble et depuis le début de l’expérience démocratique au Niger, les titulaires de ce maroquin ministériel n’ont pas laissé une bonne impression auprès des citoyens. La raison principale tient peut-être à une tendance parfois assez accentuée au recours au bâton plus qu’à la carotte pour contenir les mouvements de contestation politique ou sociale.
La politique et la sécurité seront donc les priorités du nouveau ministre d’Etat, Mohamed Bazoum. Des chantiers qui transcenderont incontestablement l’acte 2 de la Renaissance.
En attendant, l’un des premiers dossiers sur la table, c’est l’organisation dans quelques mois, des élections locales et régionales. Il s’agira de la dernière étape du processus électoral entamé en février dernier.
Avec ou sans l’opposition ? Le pari reste ouvert…
A.Y.Barma (Actuniger.com)
Commentaires
A koy Aiyki!!!!!!
bazoum doit etre en prison car il a vendu les passports Nigeriens,Il a detourne des milliards(affaire implicant sa fille).
De toute facon ce regime est ilegal et restera toujours illegal.Bande de vauriens de politicards Nigeriens que vous etes , soit disant pouvoir comme opposition,vous etes les meme.
Puisse Allah diviser le Niger pour une R
Vous allez rembourser les milliards de cubes d'eau qu e vous avez bus de notre fleuve b
Puisse Allah diviser le Niger pour une R
Il ne sert
Dieu n'assiste pas des gens pervers des inconscients des regionalistes pardon ne te moque pas de Dieu
La raison pour laquelle Dieu n'a pas assist
Puisse Allah diviser le Niger pour une R
Puisse Allah diviser le Niger pour une R
Puisse Allah diviser le Niger pour une R
Puisse Allah diviser le Niger pour une R