Le PNPD Akal-Kassa dénonce les irrégularités qui ont émaillé le scrutin dans l’Air et l’Azawak

POINT DE PRESSE DU PARTI PNPD AKAL-KASSA RELATIF AUX ELECTIONS DANS L’AIR ET L’AZAWAK

Mesdames et Messieurs les journalistes, 
Permettez-moi tout d’abord de vous remercier pour votre présence ici pour relayer le message de notre parti PNPD AKAL-KASSA par rapport au déroulement des élections du 21 février 2016 dans l’Air et l’Azawak : précisément dans les communes d’Abalak, Tamaya, Azay, Tchitabaraden et Tassara de la région de Tahoua et certaines localités de la région d’Agadez.

Dans la commune de Tamaya, par exemple, dans 18 bureaux de vote les urnes ne sont jamais parvenues. Les urnes ont été interceptées à 21 km au sud-ouest de Tamaya dans la vallée MIRIKNI par un groupe de bandits sous la menace et une tentative de corruption.
Devant le refus des présidents des bureaux de votes, les bandits (des militants du PNDS) formellement reconnus et identifiés, ont bourré les 18 urnes et signé les procès-verbaux avant midi. Notre parti s’est rendu sur les lieux pour constater les faits. Les faits sont avérés et corroborés par des preuves matérielles (photos et vidéos) et aussi par plusieurs témoignages, dont des chefs de village injustement spoliés de leur droit de vote. A cela, il faut ajouter qu’il ya aussi deux axes dont les urnes ne sont jamais parvenues à destination. Il s’agit de l’axe Mini-Mini et l’axe ChissiKak, soit 25 bureaux de vote qui n’ont pas participé aux scrutins. 
En somme, dans cette commune, il y a 43 bureaux de votes où la population n’a pas voté. Malgré l’absence de vote, des résultats de vote ont été transmis à la commission communale de la CENI de Tamaya.

À ABALAK, dans 12 bureaux de vote les urnes ne sont pas parvenues. Notre parti a fait le constat sur place dans toutes ces localités.
Dans la commune d’Azay, plusieurs bureaux de vote n’ont pas fonctionné, mais curieusement, il y a des procès-verbaux et même une répartition des voix. La même chose s’est passée dans la commune de Tchintabaraden. Pour preuve, il y a même un chef de village qui, lassé d’attendre, est venu de lui-même réclamer son bureau de vote sans succès. La situation est pareille à Tassara et dans certaines communes d’Agadez. 
En conclusion, dans l’Air et Azawad, dans plusieurs bureaux, il n’y a pas eu de vote. Les présidents et les secrétaires se sont contentés de bourrer les urnes, d’établir de faux PV et fabriquer en plus des listes additives fantaisistes.

Enfin, nous tenons à témoigner que nous n’avons vu aucun observateur, ni national, ni international dans ces zones.