mardi 6 juin 2023

3069 lecteurs en ligne -

fraren

ELECTIONS 2016 : Le MOJEN appelle au consensus pour éviter une crise sociopolitique

MOJEN 30 05 2015

Communiqué sur l’organisation et la tenue des élections générales 2016

C’est sans surprise que le MOJEN constate la pose du jalon d’une crise sociopolitique de nature à compromettre l’organisation des élections générales en 2016 dans notre pays. En effet, pressentant l’avènement de cette crise, le MOJEN à travers déclarations et communiqués avait attiré l’attention de tous les acteurs politiques sur la nécessité et leur obligation de répondre aux attentes de notre peuple habitué à recevoir les éloges et les honneurs de la communauté internationale en matière d’élections démocratiquement réussies.

Zeyna_transfert_argent_bis.jpg

Les accusations mutuelles entre le pouvoir et l’opposition sur la question de la transparence et l’équité ne peuvent que retarder notre pays au risque de voir ces élections bâclées voire totalement compromises. En la matière rien ne vaut un consensus du moment que le cadre institutionnel existe et que notre pays regorge des personnalités indépendantes à même de renforcer l’arbitrage entre le pouvoir et l’opposition. En dépit, du discours du président de la république de faire éviter à notre pays toute escalade de violence en relation avec l’organisation et la tenue de ces élections, force est de constater le règne d’un climat de méfiance, de défiance et de doute de nature à compromettre la sérénité et la quiétude sociale.

En effet, au MOJEN nous estimons que la traduction concrète de l’aveu du président doit se manifester dans une volonté réelle d’implication effective de tous les acteurs afin que rien ne se passe sans consensus préalable. Il nous semble urgent et nécessaire que les différentes parties s’accordent sur la fiabilité du fichier  électoral qui est l’une voire la première des pièces maitresses dans l’organisation et la tenue des élections. En effet, sans un fichier transparent pour toutes les parties, on ne peut aller en élection sans compromettre les résultats.

C’est pourquoi, il faut auditer le fichier pour mettre en confiance toutes les parties prenantes.

A propos du calendrier électoral, tout autant que la reprise du fichier électoral, le pouvoir actuel ne peut se dérober de son entière responsabilité car nous l’avons dit auparavant qu’il a disposé  suffisamment de temps, en effet plus de quatre années et des moyens financiers nécessaires qui auraient même permis de faire de la question biométrique un lointain souvenir. Malheureusement, c’est à la dernière minute au moment où tout aurait été normalement terminé qu’on a pensé à faire du bricolage. Le pouvoir doit s’assumer et se condamner à s’entendre avec l’opposition afin de ne pas compromettre la promesse du président de la république. N’est –il pas nécessaire de faire un réaménagement permettant de coupler les locales avec le 1er tour des présidentielles et les législatives du second tour ? Si tel qu’il est impossible d’organiser les locales seules en premier puis le reste. Quoi qu’il en soit une rencontre entre les parties s’impose à cet effet. De la récusation  de la cour constitutionnelle, c’est le droit de l’opposition de le faire mais que faire de la loi d’inamovibilité de ses membres ? Si le pouvoir s’en tient exclusivement à l’application de la loi, on ne peut que se tourner vers la cour constitutionnelle elle-même. En effet, les hommes et les femmes qui gèrent cette institution accepteront-ils d’être à la base du cahot sociopolitique nigérien ? Sont-ils à la hauteur de faire un geste inédit de démissionner pour cause de perte de confiance d’une opposition qui représente plus de 45% des citoyens nigériens ? Quoi qu’il en soit l’opposition ne peut espérer obtenir satisfaction sur tous les points, il y a nécessité qu’un consensus se dégage. C’est pourquoi, le MOJEN :

- Attire l’attention du président de la république sur le respect de la parole donnée devant Dieu, la nation et la communauté internationale.

-Demande au président de la république de faire du consensus sur toutes les questions litigieuses l’outil cardinal de solution.

-Invite tous les acteurs impliqués dans cette crise qui se dessine de faire preuve d’élévation d’esprit et de sens de responsabilité pour servir le Niger, rien que le Niger. 

                                                    Fait à Niamey, le 11 Aout 2015

                                                                Je vous remercie

                                                                        LE PRESIDENT du BEN MOJEN

                                                                                            M. Sirajo Issa

.

Commentaires  

0 #1 moussa issouhou alio 11-08-2015 16:15
CET ISSOUFOU EST TETU Mr du MOJEN,IL NE VOUS ENTENDRA PAS.LA OU LA LOI NE TRANCHE ET MEME QUAND ELLE LE FAIT LE CONSENSUS SEMBLE ETRE LE MEILLEUR MOYEN D'EVITER LES GRAVES PERILS QUI SE POINTENT.MAIS TANT QUE CE TRIO (ISSOUFOU-BAZOUM ET L'Ecoplé ne vont pas entendre rien à y faire.
Citer | Signaler à l’administrateur
0 #2 Nancy 11-08-2015 17:44
Mr SIRADJI commence à raisonner. Le passage à la détention préventive n'aura pas été vain. En tout cas, depuis, ces discours sont de plus en plus intelligibles.
Citer | Signaler à l’administrateur
+2 #3 Killman 11-08-2015 19:23
Mahamadou isou a besoin des elus locaux existants pour tricher soit par l'utilisation des moyens de l'etat ou pour enfer faire pression sur Les forces de 'dre. LA cour lui est favorable, donc il ne va rien negocier. Pour LA cour, il n'ya pas de dignite en affaire publique. Ils ne vont pas demissionner. Seul Francois Holland, alias maitre de issou peit lui imposer le consensus.
Citer | Signaler à l’administrateur
+1 #4 IKONALLAH 11-08-2015 23:55
Pour la récusation de la Cour Constitutionnelle, le même ISSOUFOU avait demandé la même chose en 1996 et en 1998. C'est l'arroseur arrosé quoi.. Même l'actuelle Présidente de la Cour Const. avait demandé la dissolution de la Chambre constitutionnelle de la Cour Suprême. C'est le fantôme de BARE qui pourchasse Issoufou
Citer | Signaler à l’administrateur
0 #5 bogoiri 12-08-2015 08:35
IN BAKAGI BARI BA KAGI ....
Citer | Signaler à l’administrateur
0 #6 hamissou 12-08-2015 09:29
le MOJEN a changer de camp apparement!!!!!
Citer | Signaler à l’administrateur
+2 #7 nigérien 12-08-2015 12:46
On est tous des nigériens et on a rien de plus cher que ce pays. Personne n'a intérêt d'un chaos pour ce pays. Je ne connais pas cette structure ni les personnes qui l'animent étant loin du pays mais analysons avec objectivité ces multiples déclarations il y va de l'intérêt du pays et de tout un chacun. Soyons prévoyant;
Citer | Signaler à l’administrateur
0 #8 Alheri 12-08-2015 16:01
Siradji, un corrompu jusqu’à la moelle. Le MOJEN doit être dissout car c'est un groupement de prébendiers.
Citer | Signaler à l’administrateur
0 #9 kirgam 12-08-2015 16:16
je suis presque sûr que siraji l'opposant farouche et aveugle n'a pas participé à la rédaction de cette déclaration à moins qu'un pactole assez convaincant l'ait dissuadé de jouer autrement
Citer | Signaler à l’administrateur
+1 #10 aboubacar 12-08-2015 19:22
En tout cas un consensus serait mieux car l' opposition n'est pas à ignorer car une bonne partie de la population est disposition donc pour éviter un chaos il faut faire les élections de façon qu'il ait pas problème c'est à l'intérêt commun
Citer | Signaler à l’administrateur
0 #11 aghali 13-08-2015 02:30
une crise politique sera une catastrophe pour le Niger, vu les problème sécuritaire qui nous entour, Ex Libye, multiples groupes armé du Nord Mali, Boko Haram sauvage, kay yan Niger dan allah kouchirya sakaninkou zaman lahiya yafi zama sarki, que dieu protège notre pays Amine
Citer | Signaler à l’administrateur
0 #12 SEYNOS 13-08-2015 14:41
C'est très malheureux que nos autorités qui savaient depuis 5 ans qu'elles ont des élections à organiser en fin 2015/début 2016 aient attendu jusqu'à maintenant pour lancer le processus. En principe, toutes ces questions de litige devraient être réglées si le processus a été lancé dès la première/deuxième année de la mandature de Issoufou. A quelques mois seulement des élections, il est difficile de ramener tous les camps à une position consensuelle.
Citer | Signaler à l’administrateur

Ajouter un Commentaire

Code de sécurité
Rafraîchir

Image

Site web d'informations générales sur l’actualité politique, économique, culturelle, sportive au Niger et dans le monde.

Tél: (+227) 89 99 99 28  / 92 55 54 12
Email: contact@actuniger.com