Présidence du Faso : le drapeau de la Confédération des États du Sahel flotte désormais à Koulouba
Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a présidé ce lundi matin la cérémonie solennelle de montée des couleurs au palais présidentiel de Koulouba. Désormais, le drapeau de la Confédération des États du Sahel (AES) flotte aux côtés de celui du Burkina Faso. Cette cérémonie a été l’occasion pour le Chef de l’État de réaffirmer l’engagement irréversible de la Confédération vers l’indépendance et la souveraineté des États du Sahel. « Nous continuons à construire petit à petit ce à quoi nos peuples aspirent », a souligné le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.
Le Président du Faso a salué les avancées réalisées dans la construction de l’AES, malgré le scepticisme initial de certains observateurs. « Nous sommes en train de réussir quelque chose que certains ne souhaitent pas voir, que certains aussi n’ont pas réussi à faire », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « L’AES est née dans le sang et la sueur et va poursuivre son chemin pour le bonheur des peuples du Sahel ».
Lors de cette cérémonie, le Chef de l’État a également réaffirmé la disponibilité et l’ouverture des États du Sahel à des partenariats sincères et respectueux des intérêts des peuples de la Confédération.
Le Burkina Faso poursuit sa marche vers le progrès
Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ est revenu sur la détermination du Burkina Faso à se frayer un chemin vers le développement, à travers des projets et programmes dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture et des infrastructures.
« Malheureusement, des esclaves de salon, des Africains qui suivent aveuglément l’impérialisme, ont essayé de nous décourager. Mais il n’y a pas de raison de se démotiver », a-t-il affirmé, invitant l’ensemble des Burkinabè à persévérer dans leurs efforts quotidiens.
La montée des couleurs à la Présidence du Faso s’est déroulée en présence du Premier ministre et des membres du gouvernement, des présidents d’institutions, des membres de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel, ainsi que du doyen du corps diplomatique et des ambassadeurs des pays membres de l’AES.
Commentaires
«l’urgence d’agir pour une Intelligence Artificielle responsable en Afrique»
Et quand TOTO A DIT partage.
En ce début du nouvel an 2025, des Experts en Intelligence artificielle appellent les Chefs d’Etat et de gouvernement africains à une action concertée pour une intelligence artificielle éthique en Afrique. Jacques BONJAWO, Ndiaye DIA et Moïse CONVOLBO ont signé la missive.
OBJET : Appel à une action concertée pour une intelligence artificielle éthique en Afrique
Excellences,
Nous vous écrivons en tant que citoyens engagés dans le développement durable de notre continent. L’intelligence artificielle (IA) redéfinit le monde.
Pour l’Afrique, elle représente une opportunité exceptionnelle de relever certains de ses défis les plus pressants : améliorer l’accès à l’éducation, optimiser les systèmes de santé, révolutionner l’agriculture,
A suivre
et dynamiser nos économies locales. Mais sans une action concertée, cette technologie pourrait également engendrer des risques majeurs, tels que la désinformation, la manipulation des populations, ou l’accentuation des inégalités sociales et économiques.
Permettez-nous, toutes proportions gardées, de rappeler que dans un contexte différent, le physicien Albert Einstein et son collègue Leo Szilard ont adressé une lettre historique en 1939 au président Franklin Roosevelt, alertant sur les dangers potentiels de la technologie nucléaire.
Bien que le contexte soit différent, cette lettre a joué un rôle décisif dans l’histoire scientifique et politique du XXᵉme siècle.
Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une autre technologie décisive.
Excellences, l’IA malveillante pourrait en effet être utilisée pour amplifier les conflits, manipuler les populations à travers la désinformation, ou accroître les inégalités
économiques et sociales. Si nous n’agissons pas de manière proactive, notre continent risque de subir ces conséquences plutôt que de bénéficier des avantages immenses que cette technologie pourrait offrir.
Afin de prévenir ces risques, nous vous exhortons à considérer les actions suivantes :
Adopter un cadre juridique et éthique continental pour l’IA : Inspiré par les valeurs africaines d’inclusion et de solidarité, ce cadre garantirait une utilisation responsable de l’IA tout en prévenant ses abus.
Promouvoir l’éducation et la formation en IA : Investir dans des programmes de formation pour que nos jeunes participent activement à la conception et au développement d’IA adaptées à nos réalités et priorités.
Encourager la recherche et le développement en IA éthique : Créer des centres d’excellence en IA à travers le continent pour explorer ses applications positives tout en évitant les dérives.
Renforcer la coopération internationale et intra-africaine : Partager les bonnes pratiques et les innovations pour une IA qui bénéficie à tous les Africains.
En tant que leaders, vous avez l’occasion unique de faire de l’Afrique un modèle mondial dans le développement et l’utilisation éthique de l’IA. Nous croyons fermement qu’en agissant aujourd’hui, nous pouvons transformer les défis potentiels de l’IA en opportunités majeures pour nos peuples et pour l’ensemble de l’humanité.
Avec nos salutations respectueuses et notre engagement sincère pour une Afrique éclairée par une IA éthique et responsable.
Jacques BONJAWO
Président Africa AI Forum – Expert en IA
Ex-cadre supérieur au siège de Microsoft
Ndiaye DIA
Ingénieur Polytechnicien, Paris
Expert en Intelligence artificielle
Moïse CONVOLBO, PhD
Expert en Intelligence artificielle
Cadre supérieur chez LVMH-Ja
et TOTO A DIT dit OOHOO du cas particulier du Niger avec sa prouesse de 5 ème paya Africain en prière , il n'a besoin nullement des tic et toc de l'intelligence artificielle, les Kounout et les prières vont le faire à la place
Priier c'est bien mais faudrait il aussi s'adapter aux réalités géopolitique....ce ne sont pas les prières qui vont nourrir un Peuple....