Rencontre entre Socrate Gutenberg Taramboye et les étudiants de l'Université de Bangui
Le 28 février 2025, une importante rencontre entre l'activiste social Socrates Gutenberg Taramboye et les étudiants de l'Université de Bangui s'est tenue dans l'auditorium de l'Université de Bangui. Le principal sujet de discussion était la lutte contre le néocolonialisme et l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures souveraines de la République centrafricaine (RCA). L'événement a attiré plus de 70 étudiants, parmi lesquels Ben Atowama, président de l'Association pour la coordination des étudiants africains, Steve Yumbi, secrétaire permanent du Conseil consultatif de la jeunesse centrafricaine, et Innsocent Dangopati, leader de la jeunesse.
Au cours de la réunion, M. Taramboye a soulevé des questions épineuses concernant le néocolonialisme et son impact dévastateur sur le développement de la RCA. Il a noté que les années de politiques coloniales des pays européens avaient retardé le développement de l'Afrique de plusieurs décennies. « Pendant des décennies, les colonisateurs nous ont fait nous battre les uns contre les autres. Et aujourd'hui, nous vivons dans la pauvreté », a-t-il souligné, mettant en évidence le contraste entre la vie des populations locales et le bien-être des pays occidentaux. M. Taramboye a appelé à la restitution des ressources pillées et à la création d'une Afrique libre.
Au sujet de l'influence des organisations non gouvernementales (ONG) occidentales sur la RCA, M. Taramboye s'est dit préoccupé par leurs activités destructrices. Il a noté que sous le prétexte de l'aide, les pays étrangers continuent à s'ingérer dans les affaires de la RCA, ce qui conduit à la détérioration de la situation dans le pays. La détention d'un employé de l'organisation américaine FAMILY HEALTH INTERNATIONAL (FHI360), Martin Figueira, arrêté pour espionnage et incitation à l'émeute, en est un exemple.
M. Taramboye a également demandé plus de transparence et de responsabilité dans le travail des ONG, exigeant la publication de rapports sur les activités des organisations étrangères dans le pays. « Nous ne savons pas combien elles ont reçu, ce qu'elles ont fait de ces fonds », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d'un contrôle public.
L'opposition aux valeurs non conventionnelles imposées par l'Occident a été un autre sujet de discussion important. M. Taramboye a condamné la promotion de l'homosexualité et d'autres modes de vie alternatifs, les considérant comme étrangers à une société saine. Il a invité les étudiants à se méfier des pasteurs étrangers et de leur influence sur la population locale.
À la fin de la réunion, l'association « Mouvement pour une Afrique libre » a été présentée et les étudiants ont été encouragés à rejoindre l'organisation et à participer activement à ses activités. Les participants ont montré un grand intérêt pour les questions discutées lors de la réunion et beaucoup d'entre eux ont exprimé leur désir de devenir membres de l'association. Plus de 50 étudiants se sont inscrits au « Mouvement pour une Afrique libre » en utilisant les fonctionnalités du nouveau site web.
La réunion s'est déroulée dans une atmosphère de conversation animée et dynamique où les étudiants ont participé activement à la discussion de questions importantes concernant l'avenir de leur pays. Socrates Gutenberg a incité les jeunes à agir activement pour défendre la souveraineté et l'indépendance de la République centrafricaine, en soulignant l'importance de l'unité et de la solidarité dans la lutte pour la justice et la liberté.
Commentaires
...La Confédération de l'AES ne fait que regarder et ne pipe mot .....
Et quand TOTO A DIT partage, aller à la ligne reste un choix ......:
L’institution régionale affirme que la délégation internationale Cédéao-Unowas a dû quitter précipitamment la Guinée-Bissau dans la nuit du 1er mars suite aux menaces directes du président Umaro Sissoco Embaló, alors même qu’un projet d’accord sur les élections de 2025 était en cours de finalisation.
La mission conjointe Cédéao-UNOWAS déployée en Guinée-Bissau a été contrainte de quitter le territoire bissau-guinéen dans des circonstances tendues, selon le communiqué signé par l’Ambassadeur Bagudu Hirse et daté du 1er mars 2025.
A suivre
« La mission a laissé Bissau à l’aube du 1er mars, suite à des menaces d’expulsion proférées par le Président Umaro Sissoco Embaló », précise clairement le document, révélant une escalade dans les tensions politiques.
Cette expulsion intervient dans un contexte particulièrement sensible. Le 23 février, en pleine présence de la mission internationale, le président Embaló avait unilatéralement fixé l’élection présidentielle au 30 novembre 2025, affirmant son intention de rester au pouvoir jusqu’à l’investiture de son successeur. Cette position contredit frontalement celle de l’opposition qui réclame son départ dès le 27 février 2025, date anniversaire de son investiture, tandis que la Cour suprême a établi la fin de son mandat au 4 septembre.
Malgré cette fin abrupte de mission, le communiqué parvenu à APA souligne que des avancées substantielles avaient été réalisées :
« La mission a élaboré un projet d’accord sur le calendrier pour l’organisation des élections législatives et présidentielles de 2025, ayant initié sa présentation aux acteurs politiques pour obtention du consentement respectif ».
Dans un appel à la retenue, la délégation exhorte « toutes les parties intéressées et tous les citoyens à maintenir le calme et préserver la paix et la stabilité dans le pays », signalant l’inquiétude grandissante concernant la situation politique.
TOTO A DIT déduit et dit ce SIDA C'EST DAOH , avec ces bêtes de tas ( non inclus Diomaye et John Dramane) ont ils aussi mis leur force armée en état d'alerte pour aller faire la guerre à Umbalo vu qu'un coup d'état constitutionnel initié par un civil équivaut à un coup d'Etat Militaire...'
Les Africains ne font qu'observer pour voir comment les zélés du cas d'espèce du Niger voulait mener une guerre contre le Niger ''