Burkina Faso : Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo dévoile son gouvernement de 24 membres avec 4 nouvelles entrées et 3 départs
Vingt-quatre heures après sa nomination en tant que Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a présenté ce dimanche soir son gouvernement. Composé de 24 membres, ce nouvel exécutif marque l’arrivée de quatre nouveaux ministres et le départ de trois figures majeures.
Parmi les changements marquants opérés dans le nouveau gouvernement burkinabè, le ministère de la Défense et des Anciens Combattants connaît une transition stratégique : le général Célestin Simporé succède au général de brigade Kassoum Coulibaly, un remaniement essentiel dans un contexte sécuritaire exigeant.
Dans le domaine humanitaire, Nandy Somé/Diallo cède sa place au commandant Pélagie Kabré/Kaboré au ministère de l’Action humanitaire. Cette nomination suscite l’espoir d’une réponse plus dynamique face aux crises multiples que traverse le pays.
Au ministère de la Fonction publique, Bassolma Bazié est remplacé par Mathias Traoré, ancien secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, dont l’expertise en administration publique est largement reconnue.
Enfin, au ministère de la Communication, de la Culture, du Tourisme et des Arts, Gilbert Pengwendé Ouédraogo, ancien directeur de la Communication à la Présidence, prend la relève de Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, qui occupe désormais le poste de Premier ministre.
Ces ajustements illustrent une volonté de combiner renouveau et continuité au sein du nouvel exécutif.
Certains ministres ont vu leur statut évoluer. C’est notamment le cas du commandant Ismaël Sombié, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, désormais promu ministre d’État.
La composition de ce gouvernement reflète une volonté d’équilibrer continuité et renouvellement dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, humanitaires et économiques. Le Premier ministre Ouédraogo est attendu sur plusieurs fronts, notamment la gestion de la crise sécuritaire et la reconstruction de la confiance entre l’État et la population.
Avec ces nominations, l’exécutif burkinabè cherche à insuffler un nouvel élan pour relever les défis complexes auxquels le pays fait face. Reste à voir si ces choix stratégiques porteront leurs fruits dans les mois à venir.