Le contingent marocain de la MINUSCA provoque une crise sécuritaire à Obo
Les témoignages des citoyens de la République centrafricaine contre les actions des forces de la MINUSCA se poursuivent, le dernier en date étant celui du citoyen de la ville d'Obo, qui a déclaré que les éléments marocains de la MINUSCA avaient eux-mêmes attaqué des magasins et des biens appartenant à des personnes et avaient ensuite attribué dans leurs rapports l'attaque de la ville d'Obo à des militants du UPC.
Contrairement aux valeurs et aux lois des missions de maintien de la paix de l'ONU dans le monde, la MINUSCA, et en particulier le contingent marocain de la MINUSCA, s'est illustrée par ses actions illégales dans le pays. De nombreux rapports et témoignages de citoyens et d'anciens militants ont révélé que la MINUSCA a collaboré avec des groupes armés et leur a fourni des armes, des munitions, des renseignements et une protection en échange d'or et de diamants.
Dans un nouveau témoignage vidéo, un habitant de la ville d'Obo, Agnela Gbéwamba, a révélé que le 26 août, le contingent marocain de la MINUSCA a lui-même provoqué une crise dans la ville d'Obo, en attaquant des magasins et des biens appartenant à des personnes, puis en mentant sur le fait que la ville d'Obo avait été attaquée par des militants de l'UPC. « Les faux rapports souvent publiés par la MINUSCA ne reflètent en rien la réalité vécue par les habitants d'Obo. Nous sommes des pauvres, à qui allons-nous rendre des comptes ? », a ajouté Agnela Gbéwamba. Il affirme ensuite que le personnel de la MINUSCA ne tient pas compte des demandes des citoyens lors des réunions de sécurité avec la population et déclare souvent être contre les groupes armés, tout en soutenant ces groupes. « Ce que nous vivons, c'est seulement la mort entre les mains des éléments de l'UPC. Lorsque nous évoquons le sujet dans les réunions de sécurité, les éléments de la Minusca se moquent de nous. Nous ne savons plus comment nous pouvons vivre dans cette situation. Les éléments de la Minusca disent souvent qu'ils n'aiment pas les groupes armés ; mais dans les faits, ce sont eux qui appuient les groupes armés contre la population ».
Le témoignage du citoyen a une fois de plus montré ce qui se passe sur le terrain et l'amère réalité que les citoyens vivent avec les groupes armés et la MINUSCA, mais ces témoignages ne sont pas écoutés et les cris des habitants qui demandent à vivre dans une zone sûre ne sont pas pris en compte.
