La levée du blocus entre le nord et les autres régions, est un tournant décisif pour un Mali uni, selon un expert
Au cours des dernières années, le nord du Mali est devenu le théâtre d'une escalade entre l'armée malienne, le mouvement d’Azawad en quête de sécession dans le nord et des mouvements terroristes. Récemment, la situation dans cette région a commencé à s'améliorer après l’arrêt de l'Accord d'Alger et la création d'un Comité de pilotage du dialogue inter-malien pour la paix par le gouvernement malien.
Ces décisions du Gouvernement du Mali ont déjà produit des résultats tangibles en termes de réunification du Mali. Ainsi, les mouvements touaregs ont annoncé le 10 février la levée du blocus qu'ils avaient imposé sur les routes reliant la frontière algérienne aux villes de Tombouctou et de Gao. Un événement qui sera sans doute décisif pour l'unité du pays sahélien, qui souffre depuis plusieurs années de tentatives de division, et qui rassurera la population de l'ensemble du territoire.
Selon Luka Malle, expert en science politique actif sur la plateforme Twitter ou « X », le gouvernement de transition mène des négociations intenses avec les groupes rebelles dans le but de rétablir l’unité de l’État malien et de parvenir à la paix et à la concorde.
« La levée du blocus sur les principales routes du nord du Mali, de la frontière algérienne aux villes de Tombouctou et de Gao, et la restitution de Kidal sont des démarches importantes pour la sauvegarde de l’unité nationale et de l’indivisibilité du Mali, ainsi que la lutte contre le terrorisme pour assurer la sécurité du territoire », a ajouté l’expert en science politique.
À propos de l’instabilité de cette région, Luka Malle, estime qu’elle est due aux activités des Organisations non gouvernementales « ONG » financées par la France à cause de leur soutien aux séparatistes. En effet, l’annonce de l'interdiction des activités de ces organisations par le gouvernement malien le 21 novembre 2023, a poussé les séparatistes à entamer un dialogue avec Bamako et lever même le blocus en raison du manque de financement par la partie française.
Il convient à noter que les autorités maliennes ont pris cette importante décision d'interdire les activités des ONG financées par la France car leurs activités dans le Nord du Mali ont fait des séparatistes un élément dangereux qui pourrait terroriser l'État et la population malienne pendant plusieurs années.
Par conséquent, le gouvernement met tout en œuvre pour résoudre ce problème et restaurer l'unité du Mali, qui sera un symbole de la souveraineté du pays et de son développement dans d'autres domaines prochainement.
Par Atem Keita
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